Il nous a parlé par son Fils / Jn 1 / Une homélie du jour de Noël
Ce jour de Noël, l’Evangile ne nous parle pas de bergers qui viennent adorer l’enfant. Il n’y a pas non plus d’anges musiciens qui trompettent dans la nuit. Et surtout, il n’évoque pas la crèche que nous aimons tant installer dans nos églises et nos maisons. Cette tradition s’est installée depuis que saint François l’a inventé pour la veille du Noël 1223 à Greccio, petit village italien.
Marie, figure de l'ombre / Luc 1 26-38 / Une homélie
Préparation à la confirmation des adultes / un témoignage
Nous avons grandi tous les deux dans une famille catholique pratiquante. Nous avons été baptisés, avons fréquenté le catéchisme, l’aumônerie, le Scoutisme et avons communié pour la première fois enfants. Nous nous sommes mariés à l’église de Tignieu en Isère, en 1999, et nous avons poursuivi notre engagement au service du Christ, dans le Scoutisme, par le chant, dans la liturgie, en conseil pastoral, en équipe paroissiale ou diocésaine. Notre foi a toujours guidé nos engagements.
Durant toutes ces années, le hasard de la vie a fait que nous n’avions jamais reçu le sacrement de confirmation.
En
septembre 2022, Mgr James dans sa lettre pastorale, nous a très
explicitement interpelés. « De nombreux adultes de notre diocèse,
engagés parfois dans nos paroisses, les mouvements, les aumôneries ou
les écoles catholiques, ne sont pas encore confirmés. Je les invite,
lors des fêtes de Pentecôte, à célébrer leur confirmation. L’enjeu n’est
rien moins que l’élan missionnaire de notre Diocèse. »
Il nous manquait quelque chose... alors nous nous sommes mis en route, ensemble.
À Gradignan l’an passé, Dominique BOURGOIN, diacre, a proposé un cheminement
vers le sacrement de confirmation pour les adultes baptisés. En
quelques rencontres, de janvier à mai, nous avons écouté, prié,
échangé autour du Saint Esprit et de ses 7 dons ; puis, le dimanche 28
mai, à la cathédrale de Bordeaux, nous avons reçu dans la joie, avec
plus de 200 adultes du diocèse, le sacrement de confirmation.
Aujourd’hui,
nous en sommes témoins, le Christ est vivant en chacun, et, marqués du
sceau de l’Esprit Saint, nous recevons ses dons en abondance pour que,
chaque jour, nous soyons prêts à annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus
Christ.
Un groupe de préparation à la Confirmation des adultes va démarrer sur notre paroisse en janvier 2024.
Alors
si vous n’avez pas eu la grâce de recevoir le sacrement de
confirmation, n’hésitez pas une minute, rejoignez le groupe
(renseignement auprès du secrétariat).
Ad majorem Dei gloriam ! (Pour la plus grande gloire de Dieu)
PRÉPARATION À LA CONFIRMATION DES ADULTES : La confirmation aura lieu
le dimanche de la pentecôte à la cathédrale de Bordeaux vers 16h00.
Si vous souhaitez recevoir ce sacrement, vous pouvez vous faire connaître
auprès du secrétariat de la paroisse : gradignan@bordeaux.catholique.fr ou au
05.56.89.53.77. Un groupe de préparation sera lancé en janvier.
Quelque chose germe au milieu de vous / Jn1 6-8 19-28 / Une homélie
La vie des collégiens de l'aumônerie de Gradignan
Promulgation des paroisses nouvelles
Pour lire le décret de promulgation de la paroisse ICI
Chaque paroisse a reçu une bannière qui a été bénie par l'évêque. Voici la bannière de Gradignan :
Des brebis et des boucs / Mt 25 31-46 / Une homélie
Dieu… derrière les barreaux ?
Il appela ses serviteurs et leur confia ses biens / Mt 25 14-30 / Une homélie
« Il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. » Cet homme qui part en voyage fait preuve d’une grande confiance. Nous pouvons même aller jusqu’à dire qu’il accorde une très très grande confiance dans ses serviteurs.
Des lampes / Mt 25 1-15 / Une homélie
Lourdes, source de joie, rocher pour notre foi
De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes / Mt 22 34-40 / Une homélie
« De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. » Jésus, en quelque sorte, résume toute la loi. Ces deux commandements sont la base de la loi.
Heureux les invités / Mt 22 1-14 / une homélie
Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine / Mt 20 1-16 / Une homélie
Le royaume des cieux est comparable au maître d’un domaine viticole. Ici, Jésus indique que le royaume des cieux n’est pas comparable à un lieu mais à une personne. Voilà qui est curieux. Le royaume des cieux est forcément un lieu et pourquoi pas le domaine viticole en question. Un lieu où j’entre, un lieu d’où je sors, un lieu accessible ou inaccessible. Qui imaginerait que le royaume des cieux soit comparable au maître d’un domaine ?
Dimanche dernier le royaume des cieux était comparable à un roi qui veut mettre au clair sa comptabilité.
Ce dimanche, le royaume des cieux est comparable à un maître de domaine qui rétribue ses ouvriers. Donc un salaire est perçu dans le royaume des cieux.
Il y a des histoires économiques au royaume des cieux semble-t’il !
Toutefois, il s’agit de drôles équilibres économiques. Dimanche dernier le roi efface la dette considérable de son serviteur. Aujourd’hui, les décisions du maître du domaine sont déroutantes pour ses ouvriers.
Ce n’est pas le temps passé qui compte ni la quantité de travail. Et concernant la qualité du travail, il n’en est pas question. Voilà bien, un curieux équilibre économique.
Pour Dieu le temps ne compte pas. Dieu est dans la plénitude. Il est de toujours et pour toujours. Et le Seigneur est patient. Il attend le temps qu’il faut pour que nous nous rendions à sa vigne. Inlassablement, il nous visite pour nous embaucher dans son royaume.
Quant à la quantité ou la qualité du travail, entrer dans la vigne suffit au salaire. La demande du maître du domaine se résume à ces mots : « Allez à ma vigne, vous aussi ». Il ne dit pas allez à ma vigne vous aussi pour vendanger, pour émonder, pour éclaircir. Il dit juste : « Allez à ma vigne, vous aussi ». Certainement, qu’arrivé à la vigne, chacun saura ce qu’il a à faire. Probablement, que les tâches sont multiples.
Il ne recommande pas non plus la personne à qui s’adresser une fois à la vigne. Chacun doit trouver sa place, la juste place pour être le plus utile. La vigne est un lieu où chacun accomplit ce qu’il a à faire.
Nous pouvons y voir l’image de l’Eglise ou bien de l’assemblée des baptisés de notre paroisse. Tous, nous avons une tâche qui nous attend dans l’Eglise. Cette tâche peut, pourquoi pas, s’appeler vocation. Cette tâche peut être vue comme très prenante ou très légère à pensée d’homme. Mais dans le royaume des cieux, ceux qui accomplissent les tâches les plus légères sont premiers dans le cœur de Dieu.
Je connais une dame, très malade, qui tous les jours accepte d’être embaucher par le Seigneur pour peu de choses dit-elle. Elle prie fidèlement le Seigneur. Cette action, invisible, cachée, est essentielle. Jésus lui-même nous invite à prier. Cette dame reçoit son denier. A hauteur de ma pensée d’homme, j’imagine que Dieu se réjouit de la prière de cette dame.
L’église est propre. L’église est dépoussiérée. Les toiles d’araignées sont enlevées. Régulièrement, le ménage est fait dans l’église de Gradignan. Il me semble que c’est le lundi que cela est fait. Cette tâche un peu ingrate peut sembler insignifiante à hauteur de pensée d’homme. Mais, Le Christ, qui nous invite ici ce dimanche, se réjouit de nous recevoir dans un lieu propre.
L’église est fleurie. Chaque semaine, une équipe compose des bouquets pour embellir l’église. Ce travail discret, agréable à nos yeux, nous aide tout simplement à prier sans le reconnaître consciemment.
Il y a également les nombreux services de la liturgie. L’accueil, les lectures, l’animation du chant, la procession des offrandes, la quête, la communion, tous nous sommes appelés à être les ouvriers de la dernière heure pour recevoir notre denier.
Et bien d’autres tâches nous attendent à la vigne.
Le Seigneur nous invite à être fier du travail accompli dans la vigne dans l’humilité et la prière. Il ne s’agit pas de s’en enorgueillir mais bien d’accepter humblement de faire ce que le Seigneur nous demande. Ainsi notre joie est grande.
Dans cette joie simple, se découvre l’équilibre économique selon le maître du domaine. Chacun reçoit un denier.