Les annonces de la semaine

Prières et Sacrements
Prions pour nos frères et sœurs : 

Les défunts de la semaine : Daniel GRANGER, Christiane PASTI.

 
MESSE à Douceur de France, jeudi 5 octobre à 11h

 

 Lecture de la Bible
Lecture de l’Évangile de la veille : lundi 2 octobre à 20h salle St Jean.

Groupe du jeudi : lecture du chapitre 43 de la Genèse, jeudi 5 octobre à 17h30 chez J.P. RUHARD - 3 rue du Moulineau.
 
Pastorale des Jeunes
Aumônerie des 4° / 3° : rencontre vendredi 6 octobre à partir de 19h pour le temps de prière à l’église, puis soirée au Fronton.
 
Première communion des enfants ayant participé au catéchisme en 2022-2023 : 18 enfants feront leur première communion au cours de la messe dimanche 8 octobre, à 10h30. (Une première messe sera célébrée à 9h)
 
👉 Eveil à la foi, Catéchisme, Aumônerie du collège et Lycée : Vous pouvez télécharger les fiches d'inscription sur ce site (volet latéral) et les envoyer complétées au secrétariat du Presbytère. 👈
 
Réunion parents : pour les jeunes de l’aumônerie 6° & 5°, jeudi 12 octobre à 20h30 au Fronton.
 
Messe de rentrée des étudiants : mercredi 11 octobre à 19h, en la  Cathédrale Saint-André de Bordeaux. Pour les étudiants et les jeunes  professionnels.

Vie Fraternelle
Conseil économique de la paroisse : jeudi 5 octobre à 20h30 au

presbytère.

Vie diocésaine
Messe de rentrée de la pastorale de la Santé : samedi 7 octobre, à⋅11h, Notre Dame des Anges de Bordeaux. Messe et célébration des sacrements de la confirmation pour 6 personnes et première étape de baptême pour deux autres par Mgr Jean-Paul JAMES. Également, envoi en mission d’une aumônier d’hôpital.

Aller à la vigne !

   L’Évangile de dimanche dernier, celui de ce week-end et celui de dimanche prochain nous parlent de vigne, de vignerons, de travail et de fils !
Bien sûr, ce temps d’automne commençant, en Gironde, nous entendons surtout la récolte de ces baies qui deviendront des vins pour nos fêtes et pour célébrer l’Eucharistie.  Fruit de la terre et du travail des hommes… Vin de l’alliance nouvelle et éternelle qui sera versé pour vous et pour la multitude …

    ‘Allez à ma vigne’, fut aussi utilisé comme titres de lettres pastorales : une de Mgr Marius MAZIERS, puis plus près de nous de Mgr Jean-Paul JAMES pour nous mettre en chemin comme disciples - missionnaires. Aller, à la vigne, travailler à la vigne comme autant d’occasions de rejoindre une communauté, se mettre à l’écoute des Écritures, se préparer à un sacrement… mais aussi offrir ses mains pour rendre service ou donner de son temps pour accompagner des enfants à la catéchèse,
témoigner de sa foi et accompagner des familles pour un baptême, un mariage, des obsèques…

    ‘Aller à la vigne’ est une expression mobilisatrice chez saints Matthieu, Marc et Luc illustrant les paraboles du Royaume. Pour Saint Jean, une autre vision est à l’œuvre. Jésus dit à ses disciples comme à nous aujourd’hui : Je suis la vigne et mon père est vigneron… je suis la vigne et vous êtes les sarments ! Aller à la vigne devient ‘venir à Jésus, le Christ’. S’attacher à lui pour se nourrir de la sève de vie qui circule des racines jusqu’aux extrémités des feuilles et des pampres…
Venons au Christ, tels que nous sommes ! Laissons-nous émonder par la Parole du Père afin de produire un fruit pour sa récolte !

Que son Esprit-Saint irrigue nos vies pour des liens de fraternité qui invitent au service.
Vincent GARROS

Le droit de ne pas migrer : "Migrer est pour beaucoup l'unique choix"

    « Libre de choisir entre migrer ou rester », tel est le titre du message du pape François pour la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié de cette année. Il reprend un thème à l'origine de l'enseignement social de l'Église sur les migrations : le droit de ne pas migrer. Il l'explique en citant le message de saint Jean- Paul II lors de cette même journée en 2004 (publié en 2003) : le droit de ne pas émigrer signifie pouvoir « vivre en paix et dans la dignité dans son propre pays ».

Il s'agit d'un droit lié au droit à un travail décent (article 23 de la Déclaration uni-verselle des droits humains) et aux droits économiques, sociaux et culturels (DESC). C'est pourquoi le droit de ne pas migrer n'est pas en contradiction avec le droit de migrer. Les États doivent promouvoir les conditions nécessaires à l'exercice de ces deux droits, et c'est à l'individu de décider où trouver un travail décent et des conditions de paix et de développement.
    L'enseignement de l'Église appelle également à prendre en compte les devoirs, comme celui de contribuer au progrès de sa communauté (GS 65). Pour toutes ces raisons, le choix doit être fait librement, demande le pape François, mais ce n'est pas souvent le cas.
    Le Pape François n'encourage pas la migration, mais la fraternité envers nos frères et sœurs migrants qui sont déjà à nos portes. Le message de cette année confirme que François est dans la continuité des papes précédents qui ont appelé au droit de ne pas migrer. Mais tant que les conditions de ce droit ne sont pas rem-plies, l'Église ne peut ignorer que Jésus s'est identifié au migrant : « J'étais un étranger et vous m'avez accueilli » (Mt 25). Quand on ne donne pas aux gens la liberté de décider, alors les gens se décident pour la liberté. C'est ce que font aujourd'hui dans le monde des millions de migrants qui pensent comme Jean-Jacques Rousseau :
« Je préfère la liberté avec le danger à la paix avec l'esclavage »

José Luis González, sj
Prêtre jésuite, directeur du Réseau Jésuite pour les Migrants Guatemala
(Extraits)

Lire l'article dans son intégralité ICI

Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine / Mt 20 1-16 / Une homélie

Le royaume des cieux est comparable au maître d’un domaine viticole. Ici, Jésus indique que le royaume des cieux n’est pas comparable à un lieu mais à une personne. Voilà qui est curieux. Le royaume des cieux est forcément un lieu et pourquoi pas le domaine viticole en question. Un lieu où j’entre, un lieu d’où je sors, un lieu accessible ou inaccessible. Qui imaginerait que le royaume des cieux soit comparable au maître d’un domaine ?

Dimanche dernier le royaume des cieux était comparable à un roi qui veut mettre au clair sa comptabilité.

Ce dimanche, le royaume des cieux est comparable à un maître de domaine qui rétribue ses ouvriers. Donc un salaire est perçu dans le royaume des cieux.

Il y a des histoires économiques au royaume des cieux semble-t’il !

Toutefois, il s’agit de drôles équilibres économiques. Dimanche dernier le roi efface la dette considérable de son serviteur. Aujourd’hui, les décisions du maître du domaine sont déroutantes pour ses ouvriers.

Ce n’est pas le temps passé qui compte ni la quantité de travail. Et concernant la qualité du travail, il n’en est pas question. Voilà bien, un curieux équilibre économique.

Pour Dieu le temps ne compte pas. Dieu est dans la plénitude. Il est de toujours et pour toujours. Et le Seigneur est patient. Il attend le temps qu’il faut pour que nous nous rendions à sa vigne. Inlassablement, il nous visite pour nous embaucher dans son royaume.

Quant à la quantité ou la qualité du travail, entrer dans la vigne suffit au salaire. La demande du maître du domaine se résume à ces mots : « Allez à ma vigne, vous aussi ». Il ne dit pas allez à ma vigne vous aussi pour vendanger, pour émonder, pour éclaircir. Il dit juste : « Allez à ma vigne, vous aussi ». Certainement, qu’arrivé à la vigne, chacun saura ce qu’il a à faire. Probablement, que les tâches sont multiples.

Il ne recommande pas non plus la personne à qui s’adresser une fois à la vigne. Chacun doit trouver sa place, la juste place pour être le plus utile. La vigne est un lieu où chacun accomplit ce qu’il a à faire.

Nous pouvons y voir l’image de l’Eglise ou bien de l’assemblée des baptisés de notre paroisse. Tous, nous avons une tâche qui nous attend dans l’Eglise. Cette tâche peut, pourquoi pas, s’appeler vocation. Cette tâche peut être vue comme très prenante ou très légère à pensée d’homme. Mais dans le royaume des cieux, ceux qui accomplissent les tâches les plus légères sont premiers dans le cœur de Dieu.

Je connais une dame, très malade, qui tous les jours accepte d’être embaucher par le Seigneur pour peu de choses dit-elle. Elle prie fidèlement le Seigneur. Cette action, invisible, cachée, est essentielle. Jésus lui-même nous invite à prier. Cette dame reçoit son denier. A hauteur de ma pensée d’homme, j’imagine que Dieu se réjouit de la prière de cette dame.

L’église est propre. L’église est dépoussiérée. Les toiles d’araignées sont enlevées. Régulièrement, le ménage est fait dans l’église de Gradignan. Il me semble que c’est le lundi que cela est fait. Cette tâche un peu ingrate peut sembler insignifiante à hauteur de pensée d’homme. Mais, Le Christ, qui nous invite ici ce dimanche, se réjouit de nous recevoir dans un lieu propre.

L’église est fleurie. Chaque semaine, une équipe compose des bouquets pour embellir l’église. Ce travail discret, agréable à nos yeux, nous aide tout simplement à prier sans le reconnaître consciemment.

Il y a également les nombreux services de la liturgie. L’accueil, les lectures, l’animation du chant, la procession des offrandes, la quête, la communion, tous nous sommes appelés à être les ouvriers de la dernière heure pour recevoir notre denier.

Et bien d’autres tâches nous attendent à la vigne.

Le Seigneur nous invite à être fier du travail accompli dans la vigne dans l’humilité et la prière. Il ne s’agit pas de s’en enorgueillir mais bien d’accepter humblement de faire ce que le Seigneur nous demande. Ainsi notre joie est grande.

Dans cette joie simple, se découvre l’équilibre économique selon le maître du domaine. Chacun reçoit un denier.

Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver ;
invoquez-le tant qu’il est proche.

Amen !
Dominique Bourgoin, diacre.

Parlons de la sacristie

La sacristie est une petite pièce attenante à l’église avec laquelle elle communique.
On y conserve tout le matériel nécessaire à la célébration, les objets, les linges et les vêtements liturgiques, les livres, mais aussi les micros, les bougies etc...
La sacristie est souvent comprise comme un local technique. Or elle assure une toute autre fonction sur laquelle il est bon de revenir.

Son nom seul devrait nous mettre la puce à l’oreille : « sacristie » vient du latin sacer, sacré. La sacristie n’est pas un lieu sacré (il n’y a pas de lieu sacré dans une église autre que la communauté elle-même), mais c’est un lieu qui a à voir avec le sacré. Avec le sacré de ce qui s’y prépare et de ce qu’elle prolonge : la célébration commune des sacrements.
D’autres détails nous apprennent que ce n’est pas seulement un vestiaire ou un placard : dans toute sacristie, il y a une croix, disposée de manière à être vue, ainsi que le portrait de l’évêque en fonction.
C’est le lieu de la préparation de la célébration, pas seulement sous son aspect technique et matériel mais aussi ministériel. C’est là que les prêtres et les diacres revêtent les habits liturgiques et se mettent en disponibilité pour ce qu’ils auront à célébrer. La croix et le visage de l’évêque sont là pour leur rappeler qu’ils ne sont pas là en leur nom propre, sur leur propre désir, mais envoyés par un autre. Le curé (ou le diacre) n’est pas chez lui dans son église, il est serviteur passager de l’Église du Christ, en union avec celui qui garantit le lien : l’évêque.
La sacristie est donc un lieu dont l’enjeu est bien plus fort qu’un simple local technique. C’est le « sas » nécessaire à ceux qui auront à assurer un ministère au service du sacrement pour se couper de leurs préoccupations, pour se mettre à disposition. Et c’est aussi le lieu où les ministres, après la célébration, trouvent un moment de paix pour souffler et faire descendre la pression.

On comprend alors pourquoi c’est un lieu qui appelle une attitude particulière : la sacristie n’est pas un lieu public, elle n’est pas le parvis.
On ne peut pas entrer et sortir de la sacristie comme on le fait dans sa cuisine. Les ministres qui se vêtent et se dévêtent n’ont pas forcément envie d’être surpris dans ces moments. De même, il est bon de préserver au mieux le calme et le silence dans la sacristie*. Si chacun vient y faire la conversation, il est impossible d’y prendre un temps de recueillement (avant et après la célébration).
Les sacristains sont les « ouvriers » de la sacristie. Ils assurent un gros travail qui nécessite prière et concentration. Ne pas les déranger pendant leur travail est aussi une marque de respect indispensable. Ils ne sont pas au service de la sacristie, mais bien de la célébration commune (et par ailleurs, ils se souviendront que la sacristie n’est pas leur salon privé !).

Il est bon que la sacristie soit un lieu convivial et accueillant, mais n’oublions pas qu’elle demande une attitude respectueuse. Plutôt que d’y pénétrer sans ménagement, il est préférable de se tenir à la porte et de frapper pour demander ce qu’on est venu y chercher. Si l’on veut faire la conversation, ne restons pas dans la sacristie pour le faire, si l’on veut demander une information, faisons-le avec discrétion.

Soyons attentifs à retrouver le sens de la sacristie, à lui garder sa belle fonction de servante discrète et indispensable, et veillons à en préserver le calme.
Sylvain, diacre

*Le Missel précise bien « Dès avant la célébration elle-même, il est bon de garder le silence (…) dans la sacristie (…) pour que tous se disposent à célébrer les saints mystères. » PGMR n°45

Note : Depuis le rapport de la CIASE sur les abus sur les mineurs, et pour suivre ses préconisations, la sacristie n’est plus le lieu des servants d’autel. Ils trouvent un autre lieu pour revêtir l’aube et se préparer (salle St Jacques).