Les annonces de la semaine

Prières et Sacrements

Ceux qui communient pour la première fois ce week-end : Clémence CAPPE, Paul BRETEAU, Martin DA SILVA, Rafaël RAMSAMY BARLIEU, Margaux UNGER et Théus VENELORME.

Les défunts : Marie DUBOIS, Jacqueline MERCERON


FORUM :

Dimanche 20 octobre : après la messe, salle St Jean. Forum sur l’Eucharistie « Ceci est mon Corps »

 

Préparation liturgique : l’équipe Malartic se réunit le jeudi 10 octobre, à 14h au presbytère, pour préparer les messes du 19 et 20 octobre. 

 

Prier l'evangile avec Marie :

    Le groupe de Francine LEBRUN, se réunit jeudi 10 octobre à 14h30 chez Jeanine GARNIER. Contact 06 87 27 52 67

    Le groupe de Dominique DUBOIS, se réunit le dimanche 20 octobre à 15h.

 

Répétitions de chants : chaque mercredi de 19h à 21h Salle St Jean. Exceptionnellement, pas de répétition le 16 octobre (préparation Avent)

 

Messes de première communion : dimanche 13 octobre à 10h. À cette occasion, 6 enfants vont communier pour la 1ere fois.

 

Préparation du temps de l'Avent : tous les membres des équipes liturgiques, les coordinateurs, chantres et musiciens, fleuristes sont invités à une réunion, mercredi 16 octobre, 20h salle St Jean, pour réfléchir et méditer sur le temps de l’Avent.

VENEZ !


Rencontre de catéchuménat : réunion jeudi 17 octobre, à 20h30 salle St Jacques.

 

 Lecture de la Bible

Atelier Conter la Bible’ : jeudi 17 octobre à 14h, salle St Jean.


 Pastorale des jeunes

Catéchisme : lundi 14 octobre de 17h15 à 18h15. Il sera encore possible de s’inscrire lors de ces 1eres rencontres. Quelle que soit la classe des enfants, les familles choisissent le groupe du dimanche matin (9h-10h) ou celui du lundi soir (17h15-18h15).


Aumônerie des 4° - 3° : rencontre le vendredi 11 octobre à 19h à l’église puis à partir de 20h au Fronton.

Octobre : mois du rosaire

    À Gradignan, ceux qui souhaitent particulièrement prier avec Marie, peuvent le faire de deux façons : le Rosaire en petits groupes dans les maisons, le chapelet à l’église. Voici le témoignage de participants de ces deux groupes :

    ■ Prier l'Evangile avec Marie : Le Rosaire


Le 7 Octobre fête de Notre Dame du Rosaire.

Le pèlerinage du Rosaire à Lourdes (1ere semaine d’Octobre) est organisé par les frères dominicains. Il réunit autour de la Vierge Marie des pèlerins venus de tout pays ; parmi eux sont présentes les équipes du Rosaire, nationales, outre-mer et internationales.

Qui sont-elles ? Une équipe du Rosaire est une école de prière avec un esprit missionnaire sous la conduite de l’Esprit.
    Elles appartiennent à un mouvement marial reconnu par les évêques ; au sein de l’Église elles sont en lien avec l’ordre des prêcheurs.
    Elles sont composées d’un petit groupe de personnes, baptisées ou non,  pratiquantes ou non. Issues de tout milieu, elles ont été invitées, dans un élan missionnaire afin de contribuer à transmettre l’Évangile.
Chaque mois elles s’accueillent principalement dans leurs propres maisons pour découvrir et approfondir la Parole de Dieu, à partir de l’Évangile, en s’appuyant sur l’exemple et la prière de Marie (feuillet mensuel « Le Rosaire en équipe »)
    « Cette petite célébration mensuelle nous aide à créer des liens fraternels, à louer Dieu, à partager nos intentions de prières, à suivre Jésus par Marie. »
    « Ouvrir ma maison et vous accueillir, chaque mois : J’attends ce moment, c’est un bonheur de pouvoir prier ensemble. »
    Une chance aussi de pouvoir réintégrer une équipe : « Pour moi un équipier est un missionnaire qui doit porter l’Évangile partout où il ira dans le monde. C’est fort de cela que moi en voyageant en France je ne suis pas dépaysée car l’Église est catholique apostolique universelle. Je me suis sentie en famille avec les autres équipes du Rosaire et ensemble nous continuons à méditer chaque jour le rosaire et à annoncer, avec Marie, la Bonne Nouvelle de l’Évangile. »
À chaque rencontre, une chaise vide attend toujours celle ou celui qui désire rejoindre le groupe.
Ce dimanche, des équipières portant un foulard vous accueilleront Salle St Jean, pour vous renseigner. Contact : affiche au fond de l’église

    ■ Le chapelet

    Depuis la rentrée de septembre 2024, nous sommes invités à prier le chapelet à l’église de Gradignan, tous les mardis soir à 19h. Chaque semaine une série de mystères est méditée, ce qui constitue un rosaire par mois.

Pourquoi cette prière, qui semble à certains catholiques, répétitive et mécanique, voire fastidieuse ? Jésus ne mettait-il pas en garde : ne rabâchez pas comme les païens ? Et puis un jour il a demandé par trois fois à Pierre : « M’aimes-tu ? » Et Pierre de lui redire qu’il l’aimait. Mais chaque fois, l’affirmation de son amour pour Jésus a permis l’expression renouvelée d’une plus grande force de cet amour, en écho à celui du Christ.

- Le chapelet dans sa répétition même est parole et acte d’amour adressés à Jésus. C’est une louange incessante au Christ, une union intime avec Lui, par la méditation des mystères profonds de sa vie, de son Amour immense, de son acte de salvation : Chemin qui nous mène au Père.
- C’est le propre de la Vierge Marie que de vivre les mystères de la vie de son fils. Elle nous en permet l’accès et nous facilite l’imitation du Christ : Chemin de sainteté.
- Le chapelet est école de contemplation, manifestation de notre foi, aide à l’épanouissement de la charité, trésor de grâces, don de paix : Chemin de Vie.
Saint Jean Paul II soutenait que c’était la plus belle des prières.

Alors venez et aimez.

  Francine LEBRUN et Marie-Noëlle LAVILLE

 

Aller en pélerinage à Lourdes : que de grâces !!!

    Le mouvement catholique « Lourdes Cancer Espérance » a organisé du 17 au 21 septembre son 39ème pèlerinage à Lourdes. Il s’adresse tout particulièrement aux malades du cancer, mais aussi à tout autre malade, aussi naturellement aux aidants qui les accompagnent.
Cette année, le thème, en lien avec les sanctuaires, était « Que l’on bâtisse ici une chapelle et que l’on vienne en procession. » En fait, venir à Lourdes et précisément en procession, c’est :
  • Porter toutes les intentions qui nous sont confiées 
  • Répondre à l’invitation profonde de la Vierge Marie de se laisser toucher par la grâce de la miséricorde
  • Avoir un contact personne à personne

    En procession, on marche ensemble d’un même pas, on s’appuie sur l’autre (malade / valide et rouleur / roulé d’un fauteuil roulant) Pour être présent à Lourdes, on a quitté nos maisons, tout ce qui empêche d’avancer et on avance au même pas que les plus fragiles.
À Lourdes, on peut y arriver, blessé, fragile et on rencontre la tendresse et l’amour d’une maman, Marie.
Participer à un pèlerinage, ce n’est pas qu’une parenthèse, c’est une étape sur son chemin de foi, mais aussi une occasion de belles rencontres et d’amitiés qui se nouent.

    Ainsi, les 4000 pèlerins 2024 se sont déjà donné rendez-vous pour l’édition 2025 (du 16 au 20 septembre) ; les 80 participants de la délégation de Gironde s’inscrivent résolument dans cette dynamique. L’organisation durant l’année de 4 à 5 journées d’amitié (messe, repas, réunion, approfondisse-ment de texte biblique grâce à l’aumônier régional) prolonge naturellement cet enthousiasme.
    Alors, pour en savoir plus, au-delà du site Internet « Lourdes Cancer Espérance », les contacts locaux sont : Bernadette et Christian LAPARRE, 06 09 39 53 86.
    Rejoignez ce pèlerinage, appelé aussi, le pèlerinage du sourire, tant sont mis en pratique la bonne humeur et la convivialité
Francis TRESSE, délégué de LCE pour la Gironde (07 89 48 02 16)

Les futurs baptisés de Pâques

    Les adultes qui seront baptisés à Pâques 2025 étaient réunis à l'abbaye du Rivet pour une journée de partage sur l'engagement du baptême le samedi 21 septembre. Ils ont rencontré une sœur qui a témoigné de sa vie. Ils ont profité des journées du patrimoine pour visiter l'abbaye.

Occasion de chute / Mc 9 38-48 / Une homélie


Je travaille en ce moment sur un chantier dans la cathédrale de Bayonne. Dans ces cas-là, on se retrouve bien souvent dans les lieux aux heures où le public n’entre pas.
Ainsi, depuis plusieurs semaines, au petit matin, quand la cathédrale est encore fermée au public et plongée dans la pénombre, je vois un jeune prêtre célébrer seul la messe, en latin, de dos, revêtu de tous les ornements liturgiques du 18ème siècle, avec clochettes et dentelles.
Si je suis un peu honnête, je suis bien obligé d’entendre en moi une petite voix qui dirait « Seigneur nous en avons vu un… qui n’est pas de ceux qui nous suivent ». Et il me faut alors entendre cette réponse « laisse faire, qui n’est pas contre nous est pour nous »

Car le seul danger, la grande menace, c’est de faire chuter un petit qui croit.
Mais qui sont-ils ces petits dans la foi ?
« Si ta main est pour toi une occasion de chute’… « pour toi »
Nous sommes, chacun de nous, le petit dans la foi. Nous voilà à la fois ceux qui scandalisent et ceux qui tombent. Nous sommes pour nous-même occasion de chute parce que nous sommes petits.

« Si ta main, si ton pied, si ton œil »… Les voilà les occasions de chutes. La main, le pied et l’œil…. Et rien d’autre. Des membres, des organes qui marchent normalement par deux et qui se retrouvent ici au singulier. Comme si une main sur deux pouvait tout à coup devenir autonome et commettre un acte dangereux. Comme si un pied sur deux pouvait seul décider de prendre un chemin interdit. Comme si un œil sur les deux se mettait à avoir un regard mauvais. Cette main, ce pied et cet œil, mieux vaut alors s’en défaire.

On comprend bien que Jésus ne nous demande pas de nous mutiler pour résoudre nos penchants pervers en nous proposant d’aller au paradis manchots ou borgnes plutôt qu’en enfer avec nos deux mains et nos deux yeux. Un détail devrait nous alerter : Jésus ne nous invite pas à entrer dans la vie éternelle comme certaines traductions veulent nous le faire entendre. Le texte dit simplement « entrer dans la vie », dans la vie tout court.
Ce n’est pas un scénario pour après, c’est un enjeu pour maintenant, pour savoir si oui ou non nous sommes vivants.

Pour entrer dans la vie, il se pourrait que nous ayons besoin de nous délester de ce qui, en nous, fait chuter le petit qui croit.

Le grand, le grand croyant, sûr de son coup, sûr de sa foi, sûr d’avoir raison, sûr d’être du bon côté, celui qui juge les pratiques différentes comme des pratiques forcément fausses, celui qui se méfie du prêtre bayonnais qui célèbre en solitaire sa messe en latin dans la pénombre de la cathédrale, celui-là n’est pas concerné.
C’est le petit qui est en danger, le petit croyant en chacun de nous, celui qui hésite, qui s’interroge, qui se sent fragile. C’est celui-là que le Christ s’est choisi. C’est lui qu’il veut protéger de toute chute.

Pour entrer dans la vie, la petite part fragile de notre foi peut très bien avoir besoin que nous abandonnions la main qui saisit sans qu’on lui donne, la main qui prend au lieu de recevoir. Le pied qui retourne en arrière, le pied qui écrase au lieu de danser. L’œil qui juge et qui condamne, l’œil qui se ferme au lieu de pleurer avec son frère.

Pour faire entrer dans la vie le petit que nous sommes en vérité dans la foi, il ne faut pas avoir peur d’être incomplet, qu’importe s’il manque des morceaux. Il se pourrait même que nul n’entre dans la vie sans être boiteux, manchot ou borgne. Nul n’entre dans la vie, dans la vie véritable, sans avoir perdu des plumes, nul n’entre dans la vie sans blessures. Les complets, les intacts… ceux-là se dirigent dans un feu…

Je ne comprends rien à ce que fait chaque matin ce prêtre dans cette cathédrale. Ça ne correspond à rien de ce que j’ai compris de l’eucharistie, tout m’agace là-dedans. Mais au fond, qu’importe, qui suis-je pour juger s’il est à la suite du Christ ou non ? Ce qui doit me préoccuper, ce n’est pas l’autre qui ne pense pas comme moi, qui ne célèbre pas comme moi… c’est celui qui, en moi, bouscule le petit qui veut croire. C’est ce combat intérieur entre moi et moi-même.
Entre ce qui en moi s’attache à rester intact et sans perte et le minuscule qui porte ma foi et qu’une main, un pied ou un œil, suffit à faire tomber.

Seigneur garde-nous de cette main desséchée, de ce pied conquérant, de cet œil orgueilleux. Que mon âme soit en moi comme un enfant, un petit enfant près de sa mère (ps 130) Un petit enfant qui entre dans la vie.

╬ Amen
Sylvain diacre

    Note :
Certains ont été choqués par cette homélie, y entendant une critique ou un jugement d’une certaine « sensibilité », d'un mode de célébrer d’un certain clergé. On nous a reproché un esprit de division, une instrumentalisation de la prédication à des fins personnelles et idéologiques.

Pardon pour ceux qui ont pu être blessés.

Notre propos est exactement contraire à l’esprit de division : Cette homélie affirme avec force que nul ne peut juger de la pratique de l’autre et que ne pas comprendre telle ou telle position n’autorise en aucun cas l’exclusion « ne l’empêchez pas, qui n’est pas contre nous est pour nous ».
Il n’y a pas un mot dans cette homélie qui juge ou qui condamne ce prêtre rencontré au petit matin. Pas un mot qui laisse entendre qu’il se trompe ou qu’il devrait faire autrement…. Ce n’est pas ici la question.
Il y a un « je » qui est troublé par le spectacle qui lui est donné à voir (qu’il avoue ne pas comprendre), et qui entend, dans l’Evangile, que ce trouble importe peu, que la vraie question n’est pas extérieure mais que le combat est (toujours) intérieur.

Qui suis-je ? / Mc 8, 27-35 / Une homélie

         Dimanche dernier : « Ephata ! Jésus ouvre les oreilles et libère la parole d’un homme. Aujourd’hui, nous entendons Isaïe dire ‘Dieu m’a ouvert les oreilles’ et il ne se dérobe pas à ce qu’il doit dire. Dans la confiance, il fait face aux outrages, à ceux qui l’attaquent en justice.

         Jésus, dans cette même disposition, de prophète, annonce avoir à faire face aux adversaires qui veulent l’empêcher de parler et qui le mettront devant les juges qui le condamneront.

         Résolument, Jésus annonce à ses disciples le sort qui l’attend. Il ne peut pas se taire. Il proclame ce qu’il a vu et entendu de Dieu, la source de la Vie, la source de tout amour, lui qu’il appelle son père, un Père pour toute l’humanité qu’il amie sans limite.

         Jésus invite ses disciples à dire ce qu’ils entendent autour d’eux de ce que peut représenter Jésus puis ce qu’il est pour eux. Depuis le début de leur aventure avec Jésus, les disciples se posent la question : ‘Mais qui est-il donc ? même le vent et la mer lui obéissent !’ (Mc 4,41)

         Et nous ! Qu’est donc Jésus pour nous au-delà des mots du Credo de l’Eglise ? Que pouvons-nous en dire. Quelques fois, nos proches, des voisins, des collègues de travail peuvent nous poser la question… et c’est bien difficile de répondre.

         Saint Jacques nous donne la réponse qu’il a choisie : ‘C’est par les œuvres que je dis ma foi !’

         N’ayons pas peur de dire avec nos mots, nos mots de tous les jours ce Christ en qui nous avons mis notre confiance et œuvrons ensemble pour un monde de justice et de paix.

         Amen

Vincent Garros