Les annonces de la semaine

Prières et Sacrements

Les défunts de la semaine : Hacqueline LAUSTRIAT, Annie DARC

Les mariés de la semaine : Cyril MOULIETS et Emeline LOPES, Adrien MORGANT et Marion LAGARDERE

 

Messe avec les amis de Saint Jacques : dimanche 28 Juillet à 10h au parc du prieuré de Cayac.

ATTENTION : PAS DE MESSE A L'EGLISE

 

Pastorale des jeunes

Les inscriptions à l’éveil à la foi, au catéchisme et pour les aumôneries collèges et lycées sont ouvertes. Vous pouvez télécharger les fiches sur le site de la paroisse ou les prendre à l’accueil. 

Messe de rentrée : samedi 21 septembre.

 

Vie diocésaine

Pèlerinage de rentrée : à Verdelais aura lieu le dimanche 8 septembre 2024.

Cette année le thème du pèlerinage nous invitera à redécouvrir la prière du "Je vous salue Marie" dans le cadre de l'année 2024, dédiée à la prière en vue du Jubilé 2025. (Pour mémoire, le Jubilé 2025 débutera à Rome le 24 décembre 2024.)

Messes pendant l'été

 à partir du 1er juillet :

- Samedi : 19h.

- Dimanche : 10h.

 

En semaine :

- en juillet : messe le mercredi soir à 18h30

- en aout : pas de messe en semaine.

Envoyés dans la maison / Mc 6 7-13 / Une homélie


« Quand vous aurez trouvé l’hospitalité dans une maison, restez-y »
Le texte dit : « Dans quelque maison que vous entriez, restez-y »

C’est le seul but de l’envoi des disciples : entrer dans une maison et y rester. Jésus ne dit pas ce qu’il faut y faire, ce qu’il faut y dire. Pas d’annonce, pas de discours, pas d’enseignement, pas de projet pastoral : entrer dans une maison et y rester. Et si l’on n’est pas accueilli, partir en ne laissant aucune trace de son passage… sans même y déplacer la poussière.

Aujourd’hui, notre maison est troublée.
Elle est traversée par la peur, la division, le ressentiment, tentée par le mensonge, la violence, la haine de l’étranger, séduite par le mépris de la science et de l’intelligence…

« Jésus appela les Douze. Alors il commença à les envoyer deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route »

Envoyés dans la maison malade. Envoyés dans la maison qui glisse au bord de la falaise. Avec un pouvoir en plus : le pouvoir sur les esprits impurs.
Celui de maîtriser le mauvais esprit : esprit de terreur, esprit de mensonge, esprit de violence, esprit de haine de l’étranger, esprit de bêtise.
Les disciples envoyés ont autorité là-dessus. Ils n’en sont pas les esclaves, ils ont le pouvoir de les combattre.

Envoyés dans la maison fissurée, avec un pouvoir en moins : le pouvoir d’achat.
Pas d’argent, pas de sac. Le pouvoir d’achat qui veut se faire l’unique boussole, l’unique aspiration de la maison, la mesure de ses désirs, le critère de ses choix, le pouvoir d’achat est retiré aux disciples.
Quand vous serez dans la maison, si vous voulez y être les envoyés du Christ, faites une croix sur le pouvoir d’achat, faites une croix sur ce que le monde a érigé en idole.
Prenez des sandales, pour ne pas vous blesser sur les débris qui jonchent la route, un bâton, pour vous défendre des bêtes sauvages, un frère, pour vous empêcher d’être orgueilleux. Et laissez le sac et l’argent qui sont les armes de l’esprit impur, et laissez la deuxième tunique qui vous fait doubles, changeants, déshonnêtes.

Mais je ne suis pas sur les routes, je n’irai pas dans les maisons, je ne parlerai pas sur les places. Mon quotidien n’est pas celui d’un héros, je n’ai rien d’un « missionnaire ».
Mon quotidien, c’est chez moi, mon jardin, mon balcon, c’est mon travail, ma famille, mes amis. J’ai passé l’âge de me croire envoyé pour combattre le monde au nom de l’Evangile. Je suis bien trop occupé pour trouver le temps de descendre dans l’arène… et puis je n’ai pas envie.

Mais Amos, le bouvier, qui vivait tranquille derrière son troupeau et qui soignait ses sycomores, il n’avait rien demandé lui non plus, et le Seigneur l’a saisi et lui a dit : « va ».(Am 7 12-15)

Aujourd’hui (14 juillet), nous fêtons notre nation. Aujourd’hui, nous fêtons notre maison. Nous hissons ses couleurs, nous chantons son hymne. Et c’est bien là que nous sommes envoyés. Pas besoin de héros, pas besoin d’aller bien loin.
Notre maison déboussolée a besoin de la présence de ceux que le Seigneur a saisis et qui ont entendu « va ». Elle a besoin que demeurent en elle, des disciples libérés du mauvais esprit et libérés du pouvoir d’achat.

Nous sommes tous les envoyés, quelque soit notre âge, quelque soit notre agenda :
- Pour proclamer silencieusement qu’il faut se convertir, c’est à dire changer.
- Pour expulser les démons, c’est à dire mettre hors de la maison la haine et le mensonge.
- Pour guérir les malades, c’est à dire faire du bien. Apaiser, prendre soin des blessures, des trop nombreuses blessures de la maison.

Si, comme nous le dit Paul, nous sommes choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour être saints et immaculés devant lui, dans l’amour (Ep1 3-14) ; alors peut-être Amour et Vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent.
Alors peut-être c’est la paix pour son peuple (Ps84)
C’est la paix pour la nation
C’est la paix pour la maison
Amen
Sylvain diacre

Présence(s) réelle(s)

    Depuis le commencement, Dieu est l’Unique. Mais ce Dieu est bien singulier car il se manifeste de manière plurielle. Élohim, pluriel de El-Dieu, fait l’humanité à son image : masculin et féminin. (Gn 1, 27). Mystère de la présence de Dieu qui se manifeste dans sa création, dans sa parole annoncée par les prophètes, dans les actes de libération de son peuple, (Ps 136) dans le soin qu’il prend de l’étranger, du pauvre et de l’orphelin. (Ps 146,9)
    Jésus-Christ, lui le Verbe de Dieu fait chair (Jn 1, 14), lui le fils unique de Dieu, (Jn 3, 16) lui le ressuscité, se laisse rencontrer de manière plurielle :

•    La communauté rassemblée : ‘Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu de vous’ (Mt 18, 20) Le Christ ressuscité apparaît quand les disciples sont réunis dans la chambre haute, il leur annonce la paix.
 
•    À l’Eucharistie : ‘Leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent’ (Lc 24, 31) A la fraction du pain, lors de chacune de nos eucharisties, nous reconnaissons le corps du Christ qui a traversé la mort pour se donner pour une alliance éternelle. (He 10,10)
 
•    À l’accueil : « Qui vous accueille m'accueille moi-même, et qui m'accueille, accueille Celui qui m'a envoyé » (Mt 10,40)
•    Au service du frère : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait Mt 25, 40
 
•    La parole de Dieu proclamée, lue et partagée en groupe, méditée en silence dans la prière.

    Tous ces modes de présence du Christ sont réelles et construisent nos vies de croyants. Ils se croisent et s’enrichissent mutuellement. C’est autour de ces différent modes que nous partagerons nos expériences et nos projets lors de la rencontre du Conseil paroissial du samedi 7 septembre.
 
    De cette rencontre avec les membres de l’EAP, des représentants des différents mouvements et services, des ministres, et de toutes bonnes volontés, nous pourrons établir un projet pastoral pour les années qui viennent.

    Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ d’un amour inaltérable (Ep. 6, 24).
Vincent GARROS

 

Temps de l'été

   Ces deux mois qui viennent sont comme une coupure dans l’année, nécessaire, espérée mais peut-être aussi redoutée. Organisé sur le temps scolaire, les récoltes et aujourd’hui davantage sur le tourisme, ce temps a un goût de vacances, de repos, de grandes chaleurs, de liberté. Un temps différent ! En profiter vraiment ! Un temps pour se ressourcer physiquement, psychiquement, et pour-quoi pas aussi pour y cueillir des fruits pour notre vie spirituelle. Et si l’Évangile nous donnait quelques pistes.

    « Regardez les oiseaux du ciel… Regardez les lis des champs … » (Mt 6, 26-28).
Se promener, même dans un parc de notre ville ou dans la campagne éloignée peut être l’occasion d’écouter les oiseaux, de regarder les herbes et les fleurs. En ce temps de l’été, la nature se pare de milles couleurs, de mille senteurs, de cris d’oiseaux et d’insectes. Que ce soit pour nous l’occasion de nous émerveiller de la création et de louer le Créateur.

    « Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : “Paix à cette maison.” S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui… » (Lc 10, 5-6) 
 Les vacances peuvent être un temps où nous voyageons, nous pouvons être accueil-lis par des amis, de la famille, dans un gite, un groupe de vacanciers, de pèlerins… Que notre attitude soit celle des apôtres apportant la paix qui vient de Dieu.

    « Qui accueille en mon nom un enfant, m’accueille…’ (Mt 18, 5)  
Ce temps d’été est pour les enfants et les jeunes un temps fondamental car c’est un temps formidable de relâche par rapport à ces mois, peut-être difficiles, des apprentissages à l’école, au collège, au lycée. Avec le lot de compétitions, de stress, voire de harcèlement… Il nous faut accueillir les enfants ‘au nom de Jésus’, comme si c’était lui. Les accueillir comme ils se présentent, écouter leurs questions mais aussi leurs réponses, les encourager dans leurs rêves d’un monde qu’ils espèrent différent et beau. Un avenir où grandir a du sens et plein de promesses. 

    « Qui vous accueille, m’accueille et qui m’accueille, accueille celui qui m’a envoyé » (Mt 10, 40) 
Que ce temps de l’été soit pour chacun un temps à accueillir comme il vient, où l’accueil et la paix soient au centre, dans la proximité du Christ qui nous accueille et nous envoie.

  Vincent GARROS


Informations sur la situation financière de la Paroisse

Réalisé 2023 :
Le compte d’exploitation de 2023 fait ressortir un bénéfice de 16 159 euros avec des dépenses de 107 693 euros et des revenus de 123 852 euros.
Ce bénéfice s'explique principalement :
- Par une année exceptionnelle en nombre de baptêmes et mariages qui a permis via les quêtes et casuels associés de compenser la baisse des autres dons et de dépasser légèrement notre estimation de revenus.
- Des travaux budgétés mais non réalisés comme l'aménagement des portes de la Salle St-Jacques toujours en cours d'étude, travaux qui seront à nouveau budgétés pour 2024.

Budget 2024 :
Le budget 2024 a été finalisé, en réunion du Conseil économique, après analyse des dépenses 2023 pour chaque poste et prise en compte des éléments particuliers anticipés pour 2024. Ce budget est à l'équilibre avec des dépenses et recettes de 120 460 euros.

Points particuliers :
-Les dépenses de gaz devraient baisser suite au nouveau prix unitaire pour 2024, aux travaux et efforts faits pour réduire notre consommation, et au changement de compteur à l'église qui réduira les frais de location correspondants.
-Le poste Équipement Église prend en compte le projet de boucle ampli pour  Malentendants ainsi que la réparation/rénovation d'un ensemble Calice/Patène.
-Le poste Entretien et Maintenance prend à nouveau en compte nos besoins pour des aménagements de la salle St-Jacques ainsi que l'isolation de toiture au presbytère.
-Les revenus ont été considérés similaires à 2023 avec toutefois une légère baisse coté baptêmes et mariages.
-Les intérêts générés par la réserve placée au Diocèse ont été calculés en supposant que le taux du livret resterait à 3% en 2024 (ce qui signifie 3,5% versé par le Diocèse).

NOTA QUÊTE ÉLECTRONIQUE : nous allons changer de prestataire pour la quête sans contact. Ce changement va entraîner une interruption de quelques semaines. Notez bien que la quête électronique reviendra courant juillet.

Lui dormait sur le coussin à l’arrière / Mc 4 35-41 / Une homélie


« Lui dormait sur le coussin à l’arrière ». Cette expression, posée là, en pleine action dramatique, a comme un effet presque comique. Toute la narration du texte d’ailleurs, contemple ce qui se passe. Le narrateur se situe à l’extérieur mais prend le parti des disciples au moins dans la première partie.

« Lui dormait sur le coussin à l’arrière ». C’est la catastrophe, la tempête ballote la barque. Les vagues font assaut de l’embarcation. La barque prend l’eau. Les disciples ne savent plus quoi faire.
Leur désarroi est déroutant. Mais ne sont-ils pas pêcheurs pour certains d’entre eux ? N’ont-ils jamais navigué sur ces eaux ?

Mais « Lui dormait sur le coussin à l’arrière ». Jésus s’est installé à l’arrière de la barque. Cette précision est importante pour qui sait naviguer. Une barque, un bateau, un navire, d’autant plus quand il s’agit d’un voilier se pilote toujours de l’arrière. Cette précision désigne qui est le maître à bord. Le capitaine est bien à bord. Il est là présent. Mais, il semble qu’il ait abandonné son quart. Il dort. Mais pourquoi s’est-il endormi ? Ce n’est pas souvent que, dans les Evangiles, Jésus dort.

Revenons en arrière dans le texte. Une autre petite phrase est surprenante : « Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était ». Jésus se laisse mener. Là encore, ce n’est pas dans ses habitudes. La tendance est plutôt que ce soit lui qui mène ceux qui le suivent. L’impression est donnée que ce sont les disciples qui curieusement mènent l’affaire. Ils prennent Jésus, l’installent à bord et prennent le large. Puisque les choses sont prises en main, Jésus s’endort. Pas de quoi s’inquiéter, ce sont des professionnels de la navigation, des pêcheurs, des pêcheurs du coin.

Ajoutons encore un élément pour saisir encore mieux le parallèle avec ce que nous vivons. Les disciples sont désemparés. Ils ne savent plus quoi faire. Alors, ils réveillent Jésus en lui disant « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? ». D’abord, ils s’adressent à Jésus comme à un maître. Que faut-il faire capitaine ? Se mettre bout au vent, se mettre à la cape. Ou bien choisir la cape fuyante ? Ou encore envoyer la trinquette et réduire la grand-voile ? Ensuite, ils ne demandent pas explicitement comment affronter la tempête mais plutôt s’il est bien avec eux ? C’est de cette manière que je traduis le « cela ne te fait rien ? ».
Et à ce moment, à la pointe de la situation, Jésus ne dit pas, virer, affaler ou bien choquer. Il s’adresse à la tempête et il lui dit tais-toi. J’ai connu quelques skippeurs, en cas de grand-vent, je ne les ai jamais vus agir de cette manière.

Jésus, par son attitude, rappelle qu’il est plus qu’un maître. Certes, il enseigne, c’est ce qu’il a fait toute la journée. Ce n’est pas étonnant d’ailleurs que ce soit de cette façon que les disciples le considèrent.

Jésus, le Christ, ne nous invite pas à appliquer des valeurs, à suivre des enseignements. Il nous invite à avoir foi en lui car il est celui qui mystérieusement veille sur nous à la manière d’un skippeur bienveillant. Il n’est pas autoritaire. Il est juste là présent dans la barque de nos vies, à la place où il peut conduire nos vies si nous lui laissons un tant soit peu la barre. Il est celui qui peut apaiser nos tempêtes. Il est celui qui attend patiemment qu’on le sollicite. Il est celui qui, sans se lasser, nous interroge « Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n'ayez pas la foi ? »

Ce passage d’Evangile est tellement révélateur de la manière dont nous menons nos vies. Nous sommes ici pour la plupart baptisés, ou en chemin vers le baptême. Nous sommes donc disciples de Jésus. En disciple nous devrions suivre le Christ. Mais combien de fois est-ce l’inverse que nous faisons. Nous choisissons la destination et nous prenons le Christ avec nous pour en faire la justification de nos convictions.

Laissons le Seigneur choisir le cap, il sait dans la période de turbulences que nous connaissons quelle est la meilleure direction à prendre pour apaiser la tempête, celle de l’Evangile, celle de l’option préférentielle des pauvres, du bien commun, de la solidarité et celle de la dignité humaine.

Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
et lui les a tirés de la détresse,
réduisant la tempête au silence,
faisant taire les vagues.

Amen !
Dominique Bourgoin, diacre.