Les annonces de la semaine

Prières et Sacrements

Prions pour nos frères défunts : Chantal GUÉRINEAU dont les obsèques seront célébrées mercredi 12 février à 10h.

Rencontre de Catéchuménat : salle St Jean, lundi 10 février à 19h et vendredi 14 février à 19h30.

 

Prier l’évangile avec Marie, groupe de Francine Lebrun : vendredi 14 février à 14h30

Préparation du temps de Carême et Semaine Sainte : jeudi 20 février à 20h salle St Jean. Tous les acteurs de la liturgie, membres des équipes liturgiques, musiciens et chantres, sacristains et fleuristes ainsi que tous ceux qui le souhaitent sont attendus.

Pastorale des Jeunes

Aumônerie 4°/3° : rencontre vendredi 14 février à partir de 19h à l’église puis au Fronton

 

Aumônerie 6° / 5° : rencontre samedi 15 février à 16h salle St Jean

 

Catéchisme : dimanche 16 février de 9h à 10h et lundi 17 février de 17h15 à 18h15.

 

Rencontre de l'éveil à la Foi : dimanche 16 février à 10h au Fronton

 

Lecture de la Bible

Lecture de la Bible : jeudi 13 février à 17h, chez Jean-Paul RUHARD

 

Vie fraternelle

Forum : dimanche 16 février à 11h. Depuis quelques années, une fraternité de quartier existe à Malartic. Une deuxième a vu le jour l’année dernière à St Gery. L’occasion d’écouter leurs expériences et pourquoi pas, de susciter l’envie de nouvelles créations !

 

Accueil Paroissial : samedi 15 février à 17h salle St Jean.

 

Vie diocésaine

Le PÈLERINAGE DIOCÉSAIN se fera cette année les 10-11 mai 2025. Les bulletins d’inscription vont arriver rapidement. Notez la date !

 

Conférence : « Quelles raisons d’espérer ? » par Martin STEFFENS, philosophe, écrivain, chroniqueur. Samedi 22 février à 20h30 Centre culturel Jean Eustache à Pessac. Inscription obligatoire par mail : bianco.sabine@wanadoo.fr. Entrée gratuite.

 

Kermesse au profit de la formation des séminaristes :

À l’occasion de la kermesse, samedi 22 mars, au profit de la formation des séminaristes du diocèse de Bordeaux, un VIDE-DRESSING & BROCANTE est organisé.

Avant cette date, les vêtements et accessoires de mode déposés doivent être propres et en bon état. Ne sont pas pris : les affaires de ski (vêtements et accessoires), linge de maison, les vêtements abîmés. Les dépôts se font à la MAISON SAINT-LOUIS-BEAULIEU 145, rue de Saint-Genès, du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h.

Pour la brocante, prendre contact avec LAURENT BRUET 07 49 92 32 86

Cinquième Dimanche du temps ordinaire / Lc 5, 1-11 / Une homélie

      Isaïe, dans le Temple de Jérusalem et Simon-Pierre dans sa barque font l’expérience de la présence de plus grand qu’eux, Dieu est présent et ils se sentent indignes.

        Isaïe est en prière, témoin d’une liturgie dans le Ciel où des anges proclament cet hymne que nous reprenons encore aujourd’hui : Saint, Saint, Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers, le Ciel et la terre sont remplis de ta gloire !

        Simon-Pierre est sur son lieu de travail, dans sa barque, avec ses compagnons et l’impossible se réalise. Une pêche en plein jour, sur la parole de Jésus mais dans ce récit apparaît déjà une autre pêche, à la lumière éclatante du matin de Pâques : celle d’hommes et de femmes, d’enfants et de personnes âgées.

        Isaïe, Simon-Pierre et Paul de Tarse ont accepté de devenir des messagers. Isaïe annoncera la venue de temps nouveaux, des temps meilleurs après les guerres, des temps de droit, de justice par la venue d’un enfant qu’on nommera ‘Prince de la paix’. (Is 9,5)

Simon-Pierre lui, quand il sera revenu de l’épreuve de son reniement, gardera la foi, la confiance et redonnera courage à ses frères (Lc 22,32). Il partira sur les chemins de Palestine puis jusqu’à Rome pour témoigner du Christ ressuscité.

         Paul marchera sur les terres païennes de l’empire romain pour annoncer Jésus, mort sur la croix, signe du salut pour la multitude. Il fondera de nombreuses communautés de croyants auxquelles ils écrira des lettres d’encouragement : Rome, Corinthe, Éphèse, Philippe, Colosse pour les plus célèbres.

        Personne n’est indigne de l’amour de Dieu, rien ni personne n’est impur sous le regard du Créateur. Baptisés en Christ, nous sommes tous ‘un’ en Christ. (Ga 3,28) Ce qui fait nos différences aux yeux du monde : langue, genre, nation, situation familiale ou de santé, tout cela ne compte pas en Celui que l’Esprit saint nous fait appeler ‘Père’, ‘Notre Père’

        Isaïe, Simon-Pierre et Paul ont fait l’expérience de la miséricorde de Dieu dans leur vie et ont répondu à cet appel : ‘annoncer ce Royaume de Dieu qui vient.’

Qui y répondra, aujourd’hui ?                                                     Vincent Garros

Messe de la Santé 2025

    La messe de la santé a lieu le dimanche 9 février 2025. Elle est célébrée en l'honneur des soignants et des personnes malades. Cette messe a lieu toujours en proximité de la journée mondiale des malades du 11 février, date anniversaire des premières apparitions de LOURDES.

Cette journée est l'occasion de prier plus particulièrement pour les malades, les personnes âgées, les personnes porteuses d’un handicap et leurs aidants familiaux ou professionnels.

Le thème de cette année est « Qui enverrai-je ? » inspiré du livre d'Isaïe (6, 8). C’est l’occasion de méditer sur l’appel à servir, à prendre soin des malades, à soutenir les soignants dans leur mission souvent difficile notamment dans les périodes d’épidémies ou d’urgence. Comme Isaïe saurons-nous, même de manière très simple, répondre à l’appel des plus petits, de ceux qui souffrent, qui ont besoin de soin ? Quelquefois, une humble présence, un simple sourire prend soin…

Prière pour le dimanche de la Santé 2025

 

Dieu de miséricorde touche-moi comme tu as purifié Isaïe au feu de ton amour
J’entends ton appel : « Qui enverrai-je ? »
« Me voici, Seigneur ! »
Jésus Sauveur, gardien et médecin de ma vie, que je prenne soin de toi en ceux et celles qui sont malades ou isolés.
Au souffle de l’Esprit, je veux te reconnaître dans mes frères et sœurs souffrants et leur manifester ta bonté, ta Parole réconfortante.
Tu me dis d’avancer au large et j’ai confiance.
Envoie-moi.

Carole MONMARCHÉ

Fête de la présentation de Jésus au temple / Luc 2 21-44 / Une homélie


Quarante jours après Noël ! cette fête fixe est donc rarement un dimanche. Quelle joie aujourd’hui de pouvoir découvrir ce texte original de saint Luc que nous allons parcourir tout au long de cette année liturgique.

De la même manière qu’un ange était venu annoncer la naissance de Jean à Zacharie dans le Temple et qu’il avait annoncé la naissance de Jésus à Marie à Nazareth, voici que l’Esprit Saint annonce à Siméon qu’il verra de son vivant le Christ du Seigneur. C’est l’Esprit qui pousse Siméon au Temple suivi de la prophétesse Anne. C’est ce même souffle de Dieu qui planait sur les eaux au commencement, il reposera sur Jean le Baptiste quand il désigne Jésus comme l’agneau de Dieu, c’est lui qui reposera sur Jésus, l’amenant au désert après son baptême… Ce souffle qui souffle où il veut et dont on ne sait ni d’où il vient, ni où il va comme le désignera Saint Jean (Jn 3, 8). Laissons-nous pousser par ce souffle de Dieu qui nous invite à de nouvelles rencontres.

Aujourd’hui, Jésus porté par ses parents, entre pour la première fois dans le Temple, ce lieu qu’il désignera comme un lieu de la rencontre avec son Père, ce lieu où il enseignera faisant place aux plus petits et la veuve qui donne ce qu’elle a. Ce lieu qu’il défendra comme un lieu de prière et non pas de commerce...

Aujourd’hui dans le Temple de Jérusalem, c’est la rencontre heureuse de trois générations. Ce jour-là Joseph et Marie accomplissent  les rites de la loi de Moïse et Siméon et Anne annoncent un temps nouveau : aujourd’hui commence le salut préparé par Dieu pour les peuples, lumière pour les non croyants et gloire pour Israël

Cette petite lumière que nous avons reçue tout à l’heure, elle est le signe de la lumière qu’est le Christ pour chacun, elle vient briller dans nos ténèbres. Elle nous parle de la succession des générations dans la joie de la présence du Christ venu dans le monde et de la paix qu’il met dans nos cœurs souvent inquiets pour l’avenir.

Je vous propose un geste simple : transmettre votre petite bougie à quelqu’un qui n’a pas pu venir aujourd’hui : une personne âgée en souvenir de Siméon et Anne, un voisin ou une voisine, un parent, un ami… ou à un petit enfant qui ne connaît pas encore Jésus. Occasion de leur témoigner de votre joie de la présence de la lumière du Christ dans votre vie et de la paix que vous souhaitez leur apporter.

Amen

Vincent GARROS

L’association Saint Pierre et le projet immobilier de la paroisse de Gradignan

Forum du dimanche 2 février 2025

L’association Saint Pierre est une personne (morale) d’âge mûr (elle va entrer dans sa 60ème année...), qui gère les biens immobiliers, au service de la paroisse, et en particulier l’ensemble foncier et immobilier du Fronton, rue de Rochefort.

Dès l’ouverture de la concertation sur le projet d’aménagement du centre-ville de Gradignan, (approuvée par délibération de la Communauté urbaine de Bordeaux en février 2009), la paroisse a engagé une réflexion sur l’immobilier de la paroisse. Avec l’aide du cabinet d’architecture TLR, elle a élaboré de premières esquisses de « maison paroissiale », et a présenté des études pour la valorisation du Fronton, propriété de l’association.
Après plusieurs phases d’études préliminaires, l’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique de la ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) de Gradignan s’est déroulée du 26 juin au 27 juillet 2020 ; la paroisse a apporté sa propre contribution.
La déclaration d’utilité publique ayant été prononcée le 1er février 2021, la paroisse a relancé son travail sur un projet immobilier, et l’association Saint Pierre a simultanément (en totale symbiose avec la paroisse et le diocèse), travaillé sur des projets concrets de valorisation du Fronton.

Le forum de ce dimanche 2 février sera l’occasion d’une part de présenter brièvement l’association Saint Pierre, et surtout d’informer les participants sur l’avancement des deux projets. Ce sera aussi l’occasion de recueillir vos réflexions et propositions ; de répondre le mieux possible aux questions engendrées par les présentations.

Daniel HICKEL, vice-président

Dieu présent dans sa Parole / Lc 1, 1-4 / une homélie


     Nous venons de nous lever pour écouter l’Évangile de ce jour comme l’assemblée d’Israël écoutant la lecture de la loi. Et Néhémie de nous dire qu’ils se sont inclinés ensuite devant le Seigneur. La proclamation de la Parole de Dieu est manifestation de la présence de Dieu.
Croyons-nous cela ?

Saint Paul nous rappelle que tous que ‘pour le Christ, nous avons été baptisés pour former un seul Corps, désaltérés par un unique esprit.’
Croyons-nous cela ?
nous qui venons de passer cette semaine de prière pour l’unité des Chrétiens. Nous qui proclamons que l’Église est ‘une’ dans le credo de Nicée dont nous fêtons cette année le 1700eme anniversaire, où en sommes-nous avec nos divisions ?

Dimanche dernier nous entendions chez Saint Jean le début du ministère de Jésus inauguré par une noce à Cana, une alliance où du neuf et du très bon est à gouter venant des eaux puisées aux jarres du rituel. Aujourd’hui avec saint Luc, c’est une prédication on ne peut plus courte de Jésus qui fait irruption dans la synagogue de Nazareth. « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre »

En reprenant ce passage qu’Isaïe a laissé dans son livre, Jésus annonce ce qui sera son ministère. Comme Isaïe, Jésus affirme que l’Esprit de Dieu est sur lui pour annoncer une année de bienfaits, comme une année jubilaire où le captifs, les opprimés seront libérés, les malades guéris, la bonne nouvelle est proclamée à ceux et celles qui ont tout perdu. Dans cette année jubilaire de l’Espérance, entendons-nous cela dans nos corps ?
Croyons-nous que cela s’accomplit aujourd’hui ?

Oui, mystérieusement, nous croyons cela, dans la confiance, humblement, sans comprendre peut-être. Dieu est présent dans sa parole qui travaille nos corps et nos cœurs. Alors comme le psalmiste du psaume 18 que nous avons chanté ensemble, nous reconnaitrons que la charte du Seigneur est sûre qui rend sages les simples.

Dans une partie de ce même psaume, l’auteur prie ainsi :

Qui peut discerner ses erreurs ?
Purifie-moi de celles qui m’échappent.
Préserve ton serviteur de l’orgueil,
qu’il n’ait sur moi aucune emprise !

Viens Seigneur, libérer les captifs que nous sommes, que s’accomplisse aujourd’hui ta parole dans nos corps divisés et dans nos cœurs qui murmurent.

Amen

Vincent Garros

 

Les noces de Cana

 La vie publique de Jésus commence, dans l'évangile de Jean, par une des circonstances les plus joyeuses de la vie humaine. Les Noces de Cana... (Jn 2, 1-12) Dès le verset 5, je bute sur un problème. La présente traduction et beaucoup d'autres font dire à la mère de Jésus : « Tout ce qu'il vous dira, faites-le. » Eh bien, c'est une erreur, à la fois matérielle et spirituelle si je puis dire.

Une erreur matérielle d'abord : le mot « tout » ne figure ni dans le premier texte grec, ni dans la Vulgate latine, ni dans d'autres traductions (anglaises, allemandes, etc.). Il disparaît aussi dans certaines traductions françaises plus récentes... J'ose dire que ce « tout » est une erreur. Ici, je n'interprète pas, je constate.

Le texte original comporte en revanche un petit mot, une particule ‘an’ qu'on traduit rarement, mais qui donne à la phrase la couleur de l'éventualité : « le cas échéant » ... On peut entendre, me semble-t-il : « Ce qu'éventuellement il vous dira » (O ti an lege) : “Ce qu'il pourrait vous dire”...

Fine charnière du texte, le mot employé « quoi que », ou « tout » est à mon sens une erreur spirituelle - et là, j'interprète. Il me semble que l'obéissance « totale » n'est pas du goût de Marie, ne correspond pas à ce que par ailleurs il est dit d'elle. Même l'archange Gabriel s'y est frotté : il lui a d'abord proposé de concevoir elle seule un fils de Dieu : « Voici : tu concevras dans ton sein et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom : Jésus. [...] il sera appelé fils du Très-Haut [...] Il règnera sur la maison de Jacob pour l'éternité. (Lc 1, 31-33) » Or, elle ne dit pas son fameux « fiat » à ce moment-là, elle ne succombe pas à cette tentation de toute-puissance. Elle lui oppose au contraire (littéralement) : « Comment cela sera-t-il, puisqu'un homme je ne connais pas ? » Elle veut de l'autre. Alors, l'ange change de discours. Apparaît bien un autre, annoncé ainsi : « Un esprit saint viendra... » Elle ne concevra pas toute seule. Marie n'a donc pas commencé par dire oui. Elle interroge et oppose l'impossible.

Revenons à ce mot apparemment anodin ajouté par les traducteurs : « tout ». Pourquoi Marie demanderait-elle aux serveurs une obéissance totale qu'elle-même n'a pas pratiquée, même envers un messager divin ?

Le lecteur pourrait m'objecter : est-ce que vous n'exagérez pas l'importance de ce petit mot : « tout » ? est-ce si grave ? Je vais citer un passage d'un théologien (Joël MOLINARO) qui s'est penché sur les abus sexuels dans l'Église : « Souvent la figure de la Vierge Marie est utilisée. Elle incarne, chez les abuseurs, l'obéissance servile à la volonté de Dieu, elle est celle qui dit toujours oui. Les prédateurs la transforment en une figure réclamant la soumission ("Tout ce qu'il vous dira, faites-le"), ce qui est très différent de l'obéissance librement consentie.... « Ce qu'il vous dira, éventuellement, faîtes. »
Marie BALMARY
 Ce lieu en nous que nous ne connaissons pas.
Albin Michel 2024