Les annonces de la semaine

Prières et Sacrements

Les baptisés : Lucas MIRANDA, Abigaëlle et Adrielle BREDA, Martin ROBIN DE FAYE, Matiya NAIUS TAUSSAT.

 

Les défunts : Nicole BUISON

 

PRIÈRE :  Mardi à 12h30 prière des heures

    NOUVEAU : le mardi à 19h prière du chapelet

Jeudi à 18h Oraison

Vendredi à 19h prière commune et lecture des psaumes

 

Répétition des chants : chaque mercredi de 19h à 21h Salle St Jean. Tous bienvenus !

 

🚧 ATTENTION : travaux dans l’église mardi 10 septembre. L’église sera fermée l’après-midi.

 

La messe du samedi repasse à 18h

 

Lecture de la Bible

Lecture de l'Evangile de la veille : lundi 16 septembre à 20h salle St Jean.


 Pastorale des jeunes

Les inscriptions à l’éveil à la foi, au catéchisme et pour les aumôneries collèges et lycées sont ouvertes. Les fiches sont en ligne sur le site paroissial ou à l’accueil.

 

Aumônerie des Lycéens : reprise le vendredi 13 septembre à 19h à l’église.

 

Aumônerie des 4ème-3ème : reprise le vendredi 20 septembre à 19h à l’église.

 

Messe de rentrée : Eveil à la foi, Catéchisme, Aumônerie collège et lycée : samedi 21 septembre.

La messe de rentrée sera préparée le jeudi 12 septembre à 20h30 au Fronton. Les parents, les responsables des groupes de jeunes sont attendus.

 

Aumônerie des jeunes Pro et étudiants : vendredi 6 septembre à 19h à l’église.

 

Vie fraternelle

Secours catholique : Permanences tous les vendredis matin de 9h à 12h, salle St Jean.

 

Équipe saint Vincent au Fronton, 6 rue de Rochefort.

Lundi : dépôt des dons le lundi de 14h à 17h.

Mardi : de 14h à 17h accueil des bénéficiaires (passés au préalable par le CCAS), pour distributions alimentaires. Aux mêmes heures : vente - ouverte à tous - de « bric à brac » et de vêtements.

Prier et servir

 Edito de Mgr James (Extraits) -

Après les vacances d’été, parmi les premiers exercices de la rentrée, il y a la gestion de son emploi du temps : certaines de nos activités sont incontournables. Mais avant celles-là, il y a ce qui parait essentiel, ce qui donne sens à nos activités, ce qui les justifie, ce qui les soutient. L’essentiel en premier ! Cette année, qu’est-ce qui nous parait essentiel pour notre vie personnelle, notre vie de famille, la vie de notre Église ou de notre monde ?  Je propose deux verbes : PRIER ET SERVIR. Ils sont à placer en premier dans l’emploi du temps.

En janvier prochain, les catholiques du monde entier vont entrer dans une grande année sainte sur le thème de l’Espérance. Le pape François nous invite à nous y préparer par la prière. « Je vous demande d’intensifier votre prière pour nous préparer à bien vivre cet événement de grâce et à faire l’expérience de la force de l’espérance de Dieu ». Et le Pape invite à redécouvrir « la grande valeur et l’absolue nécessité de la prière dans la vie personnelle, dans la vie de l’Église et dans le monde ». Il nous encourage à prier avec persévérance, en soulignant comment la prière constante transforme non seulement la personne, mais aussi la communauté qui l’entoure, même là où le mal semble avoir le dessus.

Que la prière soit donc pour chacune et chacun d’entre nous, la boussole qui guide, la lumière qui éclaire le chemin et la force qui le soutient.

Et puis deuxième mot, servir, en particulier servir les frères. C’est d’ailleurs un bon baromètre de notre relation au Seigneur, de la qualité de notre vie spirituelle :

« Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu qu’il ne voit pas » (1Jn 4, 19). Ou encore : « ce qui importe, c’est la foi agissant par la charité » (Ga 5, 6). Servir, aimer, être attentifs aux autres, dans nos familles, près de nos voisins, dans l’Église est constitutif de notre foi. Le service des frères et soeurs est l’expression de notre foi. Saint Vincent de Paul disait : « Aimons Dieu, mes frères, aimons Dieu, mais que ce soit aux dépens de nos bras, que ce soit à la sueur de nos visages ». La charité doit conduire à travailler à remettre debout, à faire sortir de l’isolement, à redonner de la dignité à toute personne.

« Si tu veux aller vite, vas-y seul. Si tu veux aller loin, allons-y ensemble ! » (Proverbe africain).  Comment allons-nous porter le souci du service, de la fraternité, de l’amour des autres, cette année ? Il y a besoin de discerner, de choisir.

Mgr JAMES

Vous pouvez lire l’intégralité de l’édito sur le site du diocèse.

Assemblée Pastorale

 Ce nom pour désigner quelque chose d’inhabituel. Ce n’est pas une nouvelle structure mais un temps en ce début d’année scolaire pour préparer l’année qui vient. 

Cela va se passer le samedi 7 septembre au Fronton* de 15h30 à 17h30


À l’initiative de l’Équipe d’Animation Pastorale (EAP), ce moment verra la rencontre et le travail des délégués des différents mouvements, services ou groupes qui proposent ou organisent dans la communauté de Gradignan des moments d’Église. De l’Éveil à la Foi au groupe d’Étudiants, des Sacrements à la lecture des Écritures, de l’accueil à la solidarité…
    Dans la même dynamique de synodalité qui a présidé à l’élection des membres de l’EAP, des échanges et partages d’informations seront faits par petits groupes selon les engagements et charismes de chacun, façon ‘‘B’ABBA’’. De là seront récoltés des avis, des projets afin que l’EAP puisse proposer dans quelques mois un PROJET PASTORAL pour les années à venir dans la suite des grands axes déjà élaborés et qui sont affichés dans notre église.  
    
Cette année 2024 a vu quelques changements : l’horaire de la messe de dimanche est passé à 10h. Il a été ainsi possible de réaliser différents ‘Forums’. De là aussi, les ‘ grands dimanches’ n’étaient plus réalisables. Un nouveau projet verra le jour dès la rentrée : quatre ou cinq messes du samedi soir (18h) seront animées dans l’année, avec les enfants, les jeunes de la catéchèse, de l’aumônerie des collégiens ou lycéens ou des Scouts de France.  Moments pour se réjouir de nos différences d’âge et de culture liturgique.
    À fin d’entendre la parole de chacun, il est possible dans la semaine qui vient de faire parvenir, via le secrétariat, des questions, des avis, des idées ou des encouragements à cette Assemblée.

    Que cette année qui vient nous fasse grandir dans la foi en Jésus Christ, nourris des Écritures et des sacrements, dans l’Espérance dynamique et inventive de l’Esprit Saint. Il nous pousse vers les autres et l’Avenir.

Vincent GARROS

*Fronton : 6 rue de Rochefort 33170 GRADIGNAN


Les mains sales / Mc 7 1-23 / Une homélie


Petite leçon d’hygiène à destination des disciples.
Les disciples mangent avec les mains sales. La traduction utilise beaucoup les mots « pur » et « impurs »… mais il s’agit bien d’être sale, ou sali.
Pour les religieux, manger avec les mains sales, c’est contraire à la tradition. En mangeant avec les mains sales, les disciples ne posent pas un problème d’hygiène, ils posent un problème de respect de la tradition.

Alors jésus va régler son compte à la tradition :
« hypocrites ! (…) Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. (...) vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. »

Nous vivons des temps où la question de la tradition est un terrain miné. L’Église est empêtrée dans cette histoire et celui qui oserait s’y aventurer serait bien courageux. Car se lèvent ici où là les champions de la tradition. Ils brandissent joyeusement ce mot comme une bannière, expliquant à qui veut l’entendre la certitude de leur position. Mais il suffit de se pencher un peu sur l’histoire de l’Église pour apprendre la modestie.
Il faut l’intelligence d’Yves Congar, un des plus grands théologiens du XXème siècle, pour intituler son étude historique sur la tradition, de ce titre qui dit tout : « La tradition et les traditions ».

Car quoi de plus volatile que la tradition ? Quoi de plus changeant ? « sujet au mouvement périodique et aux éclipses » (Jc 1 17)

90 % des couples qui se présentent pour préparer leur mariage affirment d’abord qu’ils veulent se marier à l’Église parce que « c’est la tradition ». Eux qui n’ont jamais ouvert une Bible et qui n’ont aucune vie d’Eglise, les voilà qui se proposent de fonder leur mariage sur : « la tradition ».
Très bien…. C’est probablement un désir louable. Mais il va bien falloir glisser du Christ dans l’affaire, mettre un peu d’Evangile. Mettre du cœur et plus seulement des lèvres.
Car il est là le problème. Elle est là la bascule : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. »
Quelle distance entre nos lèvres et notre cœur ? Combien d’écart ? Combien de kilomètres ?

Les disciples ont les mains sales en effet, mais ils ont le cœur propre.
Et la vraie saleté, celle qui nous met en danger, celle qui peut nous faire périr, ce n’est pas celle que nous rapportons du marché, c’est celle qui sort de notre propre cœur. Le savon de la tradition ne peut rien contre cette crasse-là :
« Paroles mauvaises, inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil, démesure. »
Voilà de quoi notre cœur est capable. Voilà la crasse qui risque de mettre à mal notre repas. Ce repas pour lequel nous nous présentons maintenant.

Allons-nous le prendre avec les mains bien propres, bien lavées sous le robinet de la tradition, mais le cœur pas très net ?
Ou allons-nous assumer nos mains sales de disciples ? Salies aux travaux du monde, Salies sur la place du marché, là où sont nos frères et sœurs, là où ils nous attendent. Salies dans les douleurs de nos frères, dans leurs fatigues, dans leurs doutes, dans leurs larmes… salies de cette sainte crasse.

Laissons la tradition aux champions de la tradition… en attendant la prochaine tradition… et ancrons nos vies dans l’Evangile du Christ
« Accueillons dans la douceur la Parole semée en nous ; c’est elle qui peut sauver nos âmes. Mettons la Parole en pratique, ne nous contentons pas de l’écouter : ce serait nous faire illusion. » (Jc 1 21-22)

    Que Dieu bénisse nos mains sales
        et qu’il préserve notre cœur de toute souillure.

Amen
Sylvain diacre

La prière du vendredi

Chaque vendredi, un temps de prière se déroule dans l'église, entre 19h et 19h30
C'est une prière communautaire construite sur le modèle des vêpres,
autour de la lecture des psaumes.
Un temps pour remettre notre semaine dans les mains du Seigneur,
Un temps pour déposer au pied de la croix nos préoccupations et nos joies

A l'issue de ce temps de prière, ceux qui le souhaitent peuvent le prolonger par un temps de lecture libre, simple et spontanée, du psaume du dimanche suivant, jusqu'à 20h.
Une bonne manière de nous préparer à la prière des liturgies du week-end.

Ce temps de prière du vendredi est ouvert à tous, libre et sans engagement
 

La chair du Fils de l’Homme /Jn 6, 51-58 / Une homélie


 Nous voici au cœur de ce long discours du Pain de Vie dans l’évangile de Jean. Une chair à manger, un sang à boire, le texte insiste de manière incompréhensible et dérangeante. Ce n’est pas la chair et le sang de Jésus dont il s’agit, bien sûr ! c’est une façon de parler mais cette insistance est là pour nous en dire l’importance. C’est un mystère mais nous avons à en accueillir sa sagesse. Le livre des Proverbes nous invitait à un repas préparé par la Sagesse de Dieu. Un repas qu’il ne faut pas rater ! Un repas pour la Vie du monde, nous dit Saint Jean, un repas pour la vie, la vie éternelle ! Ce n’est pas rien ! Derrière ce pain et ce vin que se cache-t-il ? Pain, chair du Fils de l’Homme. Explorons ensemble ce que cette expression étrange peut nous révéler.

    Le mot ‘Fils’ nous renvoie à des parents : un père, une mère… se reconnaître venant d’une famille, consentir à ses sources. Une chanson disait : on choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille… pour nous faire entendre que chacun est né quelque part et que si nous n’en n’étions pas responsable, on pouvait en faire quelque chose de bien. Jésus parle de son origine mystérieuse en Dieu qu’il révèle ‘Père’, et offre Marie à Son disciple au pied de la croix : voici ta mère … Une autre filiation à consentir, comme une adoption de nouveaux parents. 

      Le mot ‘Homme’ dans l’expression ‘Fils de l’Homme’ a de quoi surprendre. Plutôt que d’y entendre un masculin, c’est plutôt de l’Humanité dont il s’agit ici. L’humanité avec tout ce qui peut la caractériser, sa diversité, ses fragilités, mais sa grandeur aussi. Avoir part avec l’humanité dans toutes ses facettes, c’est pleurer avec ceux qui pleurent, rechercher la paix et la justice, rester humble et miséricordieux comme le dit Saint Mathieu : reconnaître chacun de ces petits comme un frère.

    Oui quand nous mangeons de ce pain-là : ce pain de fils de l’Homme, alors la Vie est pleinement là dans nos corps, dans notre sang. Il ne s’agit pas seulement d’une démarche personnelle : Si quelqu’un mange de ce pain dit tout d’abord Jésus Mais c’est aussi une démarche à plusieurs : Si vous ne mangez pas, si vous ne buvez pas … vous n’avez pas la vie en vous. 

    L’Eucharistie n’est pas seulement une démarche personnelle, elle est un acte de communion ecclésiale, elle nous engage, ensemble, pour la vie du monde.
    AMEN    
Vincent GARROS