Fêter la SaintValentin Autrement.

Comme Noël, la Saint-Valentin a quelque peu perdu de sa signification première, au fil du temps. Cette fête est aujourd’hui avant tout synonyme d’achats de cadeaux. Pour redonner du sens à la Fête des Amoureux, des mouvements chrétiens nationaux, ont décidé depuis quelques années, d’organiser une soirée « Saint-Valentin Autrement ». L’atelier mariage de la paroisse a choisi de se joindre à ce mouvement.
C’est donc le samedi 20 février que les couples étaient invités à un diner aux chandelles … dans la salle St Jean. Nous avons fait ce que nous avons pu pour rendre l’endroit romantique, c’est dire ! Mais l’essentiel n’était pas vraiment là. L’essentiel était surtout de permettre à chaque couple présent de revenir sur son histoire, de prendre du temps pour discuter à deux, de voir le chemin parcouru depuis leur rencontre, revenir sur les beaux moments de leur histoire, et peut être de prendre de bonnes résolutions ! Au fil des sketches et des cartes piochées, les conversations ont été alimentées : les qualités que je vois en toi, ce qui a changé depuis notre union, comment vivre une fidélité heureuse à travers nos différences, quel projet ferait du bien à notre couple ?...
Une petit ombre au tableau, sur la vingtaine d’invitation, nous n’avons accueilli qu’un seul couple… Nul n’est prophète en son pays parait-il ! Mais nous allons continuer d’inviter car il est important pour nous d’aider les couples à entretenir leur mariage.

Le sacrement du Pardon et de la Réconciliation : le sacrement mal aimé

Texte de l'intervention du père
Jean-Edouard Gatuingt,
de la communauté des marianistes,
le vendredi 19 février,
sur le thème du sacrement de réconciliation.

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Se parler du sacrement de réconciliation

C'est quoi "se confesser" ?
Comment ça se passe ? Comment fait-on ?
Y a-t-il des manières de faire ? des gestes ? des paroles ?
Qu'est-ce que la forme dit du fond ?
C'est quoi un sacrement ?

Suite à notre rencontre du 12 Février,
voici les documents utilisés pour cette soirée,
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Sylvain, Diacre

"Où es-tu ?" (Gn 3,9)

  
Dès les premières pages de Bible, le récit du livre de la Genèse manifeste l’inquiétude de Dieu à l’égard de l’homme. Ce cri de Dieu court dans toute la Bible, nous l’entendions encore, le mercredi des cendres, dans la bouche du prophète Joël : « Revenez à moi ! » (Jl 2, 12). Et quand le cri devient silence, saint Luc (4° dimanche de carême) nous fait rencontrer ce « père qui regarde au loin » (Lc 15, 20), guettant le retour de son fils !
Comme si Dieu ne pouvait connaître de repos sans ces retrouvailles avec ceux qui se sont éloignés de lui. Son amour ne peut se satisfaire de cet éloignement, de cette séparation, quelle qu’en soit la raison ou la nature. « La miséricorde c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre… C’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours. » (MV2*)

Lors du 1° dimanche de carême, Jésus, « image de la miséricorde du Père » (MV1*), nous invite au désert avec lui pour trouver un chemin de vérité dans notre vie, dans ce que nous entreprenons. Profitons-en pour faire le plein de miséricorde, et que notre paroisse devienne elle-même pour quiconque, croyant ou loin de la foi, « une oasis de miséricorde » (MV12*). Notre pape François en esquisse le chemin : « Redécouvrons les œuvres de miséricorde corporelles : donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts. Et n’oublions pas les œuvres de miséricorde spirituelles : conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts. » (MV15*)
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
N’oublie aucun de ses bienfaits ! (Ps 102)
Xavier Laroche

* MV=Le Visage de la Miséricorde, (Misericordiae Vultus) texte du Pape François pour l’Année Sainte + n° paragraphe.

Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur / Luc 5 1-11/ Une homélie

 Le texte d'Isaïe nous livre une vision de type apocalyptique, c'est-à-dire de l'ordre de la révélation. Il s'agit d'une rencontre entre un narrateur et le Seigneur. Cela se produit à la mort d'un roi et le Seigneur se présente majestueusement sur un trône. Comme si, on passait d'une réalité à une autre, du monde au royaume. Tout est grandiose, tout est disproportionné, des anges chantent la gloire du Seigneur. Les gonds des portes tremblent. Le temple, parce qu'on nous révèle au passage que ce lieu est un temple, le temple s'emplit d'encens. Et là soudainement, le narrateur prend conscience de sa petitesse. On le serait à moins. Son impureté se révèle en lui. "Je suis un homme aux lèvres impures, j'habite au milieu d'un peuple aux lèvres impures"
Dans l'Evangile quand Pierre s'exclame : "Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur." Il y a comme un accomplissement. Dans le premier testament et le passage d'Isaïe que nous venons de lire, il y a comme une promesse, aujourd'hui dans l'Evangile il y a un accomplissement.
"Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur." Pierre mesure comme un écart immense entre son état d'homme pécheur et Jésus, le Christ. Mais quelle curieuse exclamation de Pierre car Pierre s'exclame ainsi devant la quantité de poissons accumulée dans les deux barques. Il ne s'exclame pas devant Jésus qui lui serait apparu dans un halo de lumière, vêtu d'un vêtement blanc. Non, c'est la quantité de poisson qui déclenche en Pierre cette expression authentique et qui le pousse .à s'agenouiller. On n’est plus dans le registre de la vision, on est dans du concret.

Cette quantité de poisson c'est comme un signe d'abondance, comme le geste d'un don gratuit, sans contrepartie. La quantité disproportionnée de poissons c'est la promesse d'un autre avenir, différent de ce que propose le monde. A l'image du texte d'Isaïe, Jésus révèle quelque chose de lui-même. Pierre avait répondu à Jésus comme à un chef, comme à un homme qui a autorité, et il va plus loin en l'appelant Seigneur. Dans cette appellation s'établit déjà un rapport, une distance.
Son péché se révèle et il ne peut le cacher aux yeux de Jésus alors il lui demande de s'éloigner. C'est plus fort que lui. Il est touché au plus profond de lui-même. Alors, Jésus purifie Pierre "Sois sans crainte". Il agit comme l'ange l'avait fait avec une braise sur les lèvres du narrateur.
Cette histoire de péché et de pardon aurait pu s'arrêter là, La vision dans le texte d'Isaïe et comme un accomplissement avec Pierre et ses frères. Mais non cela se poursuit.
La révélation du péché en soi touche même les avortons. Elle touche même ceux qui persécutent l'Eglise. C'est de cela dont parle Paul dans sa lettre aux corinthiens. Vous connaissez cet épisode des actes des apôtres, quelques temps après la résurrection du Christ, Paul reçoit un mandat des grands prêtres pour porter la persécution contre les chrétiens de Damas. En chemin il sera interpelé par le Christ lui-même. Vous ne pouvez pas ignorer le fait, il est raconté trois fois dans les actes des apôtres.

Et le pardon que reçoit Paul quel est-il ? Paul sera baptisé par Ananie. Ce baptême, c'est une incorporation dans le Christ. Ce jour-là, Paul revêt le Christ. Etant lavé de son péché, Paul reçoit comme une sainteté sur lui. C'est une conversion, certes il rend gloire au même Dieu, il continue de prier le même Dieu mais il le fait par le Christ qui vient dans le monde le sauver.

Alors, pour résumer, en comparant le déroulement décrit dans les trois textes, nous pouvons identifier un même processus, un processus en trois étapes : une rencontre, le péché qui se révèle, et le pardon qui descend comme une libération.
Ce processus, il fonctionne encore. L'accomplissement de la promesse de la vision du texte d'Isaïe se poursuit Et nous sommes tous appelés à cette même conversion.
Le Seigneur est là près de nous, prêt pour nous rencontrer. Il n'attend qu'une chose que nous ouvrions nos yeux, que nous ouvrions nos coeurs.
Et si lors d'une rencontre avec le Christ, si en vivant sa présence, notre péché se révèle, notre péché nous pèse, ne soyons pas inquiets, cela fait partie du processus. Et le pardon du Seigneur n'est pas loin de nous, Fabien, Jean-Pierre et d'autres prêtres sont disponibles pour appeler sur nous l'abondance de l'amour du Seigneur.
Dans un instant, nous prierons, Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde, prends pitié de nous ! Mesurons l'écart entre ce Dieu qui s'incarne et qui veut nous sauver et notre refus de l'accueillir pleinement, en vérité.
Et qu'est-ce que cela peut-être que d'accueillir le Christ en vérité ?
J'évoquais plus haut un processus en trois étapes, en fait il y en a une quatrième. Les trois textes se terminent de la même manière.
Le texte d'Isaïe se termine par : "Et rai répondu : « Me voici : envoie-moi!"
L'Evangile se termine par : "Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras."
La lettre de Paul : "Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ; à vrai dire, ce n'est pas moi, c'est la grâce de Dieu avec moi."
La quatrième étape, c'est l'envoi en mission, c'est le rôle qui nous ait proposé à nous, les baptisés, les disciples du Christ.

Alors Prions le Seigneur pour que nous le laissions s'approcher de nous.
Prions le Seigneur de nous donner la grâce de reconnaître en nous ce qui n'est pas ajusté à la joie d'être sauvé.
Prions le Seigneur de nous livrer complètement à son pardon.
Et enfin, prions le Seigneur de nous envoyer porter la bonne nouvelle, le monde est en attente. Amen !

Dominique Bourgoin
Diacre

Qu'est-ce que le Dimanche de la Santé et la Journée Mondiale des Malades ?

Instituée par Jean-Paul II en 1992, l’Église Universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale des Malades. Celle-ci se décline dans les diocèses français en un Dimanche de la Santé, qui est l'occasion de rappeler que l'accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique, mais aussi de sensibiliser chacun pour préserver le don de la santé.
«C'est à nos frères particulièrement éprouvés que nous voudrions communiquer la proximité matérielle et spirituelle de la communauté chrétienne tout entière. Il est important de ne pas les laisser dans l'abandon et dans la solitude, alors qu'ils doivent affronter un moment aussi délicat de leur vie.» disait Benoit XVI à l’occasion de la quinzième journée Mondiale des Malades.

En outre, il soulignait, à cette occasion, l'action des professionnels de la santé qui, avec patience et amour, mettent au service des malades leurs compétences professionnelles et leur chaleur humaine : «Je pense aux médecins, aux infirmiers, aux agents de la santé, aux volontaires, aux religieux et aux religieuses, aux prêtres qui se prodiguent pour eux sans s'épargner, comme le Bon Samaritain, sans prendre en considération leur condition sociale, la couleur de leur peau ou leur appartenance religieuse, mais seulement ce dont ils ont besoin. Sur le visage de chaque être humain, encore davantage s'il est éprouvé et défiguré par la maladie, brille le visage du Christ, qui a dit: "Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25, 40).

Qu'est-ce que le Dimanche de la Santé ?
En France, cet événement se vit en paroisse à l'occasion du Dimanche de la Santé, généralement le dimanche le plus proche du 11 février. Mgr Michel Guyard, évêque du Havre, le définit ainsi : «le dimanche de la santé s'adresse aux malades, aux soignants et à tous ceux qui participent à restaurer la santé des malades. C'est une occasion d'inviter tous les chrétiens à réfléchir sur leur santé, ce bien qui nous est donné et que nous devons sauvegarder pour être utiles à nos frères. C'est aussi l'occasion de les sensibiliser à la place de nos frères souffrants et à leur dignité »

Donc, « une intention de prière le Dimanche de la Santé ne suffit pas ! »
Pourquoi ne pas nous motiver les uns les autres, être attentifs à avoir « des cœurs qui voient » pour signaler ceux qui souhaiteraient recevoir le Saint Sacrement chez eux dans la custode. Le prêtre pourra ensuite être invité à visiter nos frères et sœurs qui ont quelque peu du mal à rejoindre l’assemblée dominicale.