Les annonces de la semaine

Prières et Sacrements

Les mariés : Stanislas HAÏTCE et Oihana DAIRAIN.

Les défunts de la semaine : Gisèle TEULÉ et Jean-Claude CHOSSAT.
 

La messe du jeudi de l’Ascension sera préparée mardi 30 avril à 17 h salle St Jacques

 

Fleurissement de l'église (chœur et chapelle de la Vierge)

Si vous avez des fleurs à bouquets dans votre jardin et que vous souhaitiez en offrir quelques-unes pour le fleurissement de l’église, vous pouvez les déposer, fraichement coupées, dans le vase d’eau qui se trouve à la chapelle de la Vierge, de préférence le vendredi matin de 9h30 à 10h30.

Si vous souhaitez venir renforcer l’équipe chargée du fleurissement, vous pouvez prendre contact avec Isabelle BLANCHY, tél 06.35.97.43.21. C’est ouvert à tous !

Lecture de la Bible

L’atelier ‘CONTER LA BIBLE’ se réunit jeudi 2 mai à 14h salle St Jean.


Pastorale des Jeunes
Le Groupe Étudiants/jeunes Pros se réunit vendredi 3 mai à 19h30 salle St Jean.
 
Aumônerie des Lycéens : vendredi 3 mai à 19h30 au Fronton.
 
Récollection 1ere communion pour les collégiens : samedi 4 mai à Verdelais.
 
Catéchisme pour les enfants : dimanche 5 mai à 9h15 et lundi 6 mai à 17h, salle St Jean.
 
Groupe aumônerie des 5° : dimanche 5 mai au Fronton.
 

Vie Fraternelle

Disciple-Sarment / Jn 15 1-8 / Une homélie


Si je suis disciple, je suis sarment
Si je suis sarment, je suis attaché à la vigne et je suis soumis à la taille du vigneron
Si je suis sarment, j’ai à porter du fruit
Pas du fruit de sarment, du fruit de vigne
Pas pour la gloire du sarment, pour la gloire du vigneron.

C’est bien ennuyeux d’être sarments
On ne voyage pas beaucoup, on ne voit pas beaucoup de pays
On reste attaché à son pied de vigne
On ne choisit pas son fruit
On n’est pas là pour croître et se développer pour le plaisir de grandir, pour le plaisir d’être un grand sarment, un sarment qui porte beaucoup de feuilles.
Non, il y a un sécateur dans la main d’un vigneron.
Je ne suis pas un sarment pour les feuilles, je suis un sarment pour les fruits.

Comme sarment, j’aimerais bien aller voir ailleurs
Sortir de la vigne pour voir un peu s’il n’est pas possible de porter mon fruit à moi, mon fruit pour moi, pour ma gloire de sarment.

Mais non, si je me coupe de ma vigne, je meurs
Si je m’éloigne de ma vigne, il n’y a plus de fruit possible
La vigne, ce n’est pas seulement mon attache, ma source, c’est ma demeure.
J’y ai ma demeure.
C’est chez moi.
C’est mon adresse.
C’est mon abri et mon refuge.

Je ne suis pas le seul sarment.
Nous sommes nombreux.
Et tous, nous passons sous le sécateur du vigneron.
Pas un n’y échappe.
Celui-là parce qu’il ne porte pas de fruit
Car on peut être de la vigne et ne pas porter de fruit… c’est étrange, on ne comprend pas comment c’est possible… mais certains n’y portent pas de fruits.
Celui-là on l’enlève… on ne sait pas trop ce qu’il devient.
Cet autre porte des fruits mais sous le sécateur du vigneron, il va en porter plus encore. Il ne se perdra pas à faire des feuilles, il ne se perdra pas à pousser pour lui-même, il ne fatiguera pas la vigne pour si peu.
Une taille, et le fruit abonde.

Le sécateur du vigneron a un nom
Il s’appelle « Parole »
C’est un outil tranchant, on le sait bien.
Ailleurs, c’est une épée, « une épée à double tranchant, qui pénètre jusqu’aux jointures de l’âme et de l’Esprit »(He 4-12).
Nous qui sommes des disciples-sarments, nous sommes tous passés sous les lames de la Parole.
Tous nous y avons perdu nos belles feuilles inutiles
Tous, elle nous a raccourcis dans les développements sans fin de nos bavardages.
La Parole, la vraie, nous a fait porter du fruit…. Un fruit qui n’est pas pour nous, un fruit qui n’est pas pour notre propre gloire, un fruit dont nous n’avons même pas idée, un fruit pour vigneron, un fruit pour le Père.

Si je suis disciple, je suis sarment
Si je suis sarment, ma demeure, c’est le Christ
ma vie, c’est le Christ
Il est ma demeure, mais je suis la sienne
Il demeure en moi
je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi
Parce que c’est son bon plaisir
Parce qu’au dehors de lui, je ne peux rien faire
Parce que mon fruit, c’est le sien
Parce que son fruit, c’est celui du Père.

Que me faut-il faire pour être disciple ?
Que me faut-il faire pour être sarment ?
Comment dois-je faire pour porter plus de fruits ?

Rien
Ne fais rien
Demeure
Reste
Ne t’éloigne pas de ta vigne
Et laisse-toi tailler
Ça va faire un peu mal
Parce qu’on perd à chaque fois un peu de soi-même
On meurt à chaque fois un peu à soi-même
Mais soi-même ne fait que des feuilles
Laisse-toi tailler par la Parole
Accueille son tranchant
Et laisse-toi habiter par ta vigne
Elle ne t’est pas extérieure, tu demeures en elle, elle demeure en toi.

Peut-être un jour tu entendras le prophète :
« Comme une vigne, j’ai donné des sarments pleins de grâce et mes fleurs sont des fruits de gloire et de richesse. »(Ec 24-17)

╬ Amen Alléluia
Sylvain diacre

Les lycéens de retour de Taizé

     Vingt lycéens de l’aumônerie des Graves ont passé une semaine de retraite à Taizé. Certains y retournaient pour la troisième fois et un tiers pour la première fois. On s’est retrouvé principalement entre Français car les Allemands et les Suédois viennent en nombre au moment de Pâques.

    Frère Raphaël qui s’occupait de nous cette année est un Suisse francophone qui a beaucoup d’humour. Il nous accueillait tous les matins pour le partage biblique avec des textes en lien avec la lettre de frère Matthews (le nouveau prieur) « CHEMINER ENSEMBLE ». Le frère a su nous intéresser en faisant le lien entre la Parole [de Dieu] et nos vies. Ce n’étaient pas des cours sur la Bible mais un échange où les jeunes osaient poser des questions ou donner leurs avis.

    Á Taizé, tout tourne autour des 3 prières quotidiennes, rendez-vous essentiels avec les frères. Il y aussi les services : distribution des repas, vaisselle et nettoyage des sanitaires (« contribuer à la construction du Royaume de Dieu » comme disait frère Raphaël). Et il y a plein de moments où l’on fait la queue : pour la douche, pour la « bouffe », pour s’agenouiller devant la croix, … mais ce ne sont pas des files d’attente comme au supermarché car c’est l’occasion de faire des rencontres, d’avoir des temps de partages improvisés ou des temps suspendus dans la prière. Inutile de stresser, tout le monde aura sa louche de pâte et sa pomme : on est là pour déconnecter. Il faut se laisser porter et accueillir ce qui se présente, comme cela vient, avec simplicité : un fond de casserole cramé ou une averse de grêle. Ce n’est pas important, de toute façon on est content parce qu’on est à Taizé (ça ne s’explique pas, ça se vit).

Deux autres points forts que les jeunes ont retenus :

-    Le partage en petits groupes nous donne la chance d’accueillir des témoignages souvent très touchants, comme ceux où Dieu se révèle à chacun sur le chemin de notre vie. On prend le temps de s’écouter et de s’interroger : comment contribuer à l’œuvre du Seigneur par nos engagements ou se mettre à l’écoute de nos désirs qui peuvent rejoindre le projet de vie que Dieu a pour nous.

-    Les nombreux temps de silence où l’on doit s’exercer à ‘éteindre notre radio
intérieure’ : il ne faut penser à rien mais sans se le dire, sinon ça ne fonctionne pas. Faire de la place pour que le Seigneur s’exprime en nous, ce n’est pas évident, cela demande de la confiance et de la persévérance.


Le beau pasteur / Jean 10, 11-18 / Une homélie


      
Quelques remarques sur la traduction qui nous éclaireront peut-être…

         Déjà, le texte grec ne dit pas le ‘bon berger’ mais le berger, le beau ! Nous trouvons le mot ‘bon’ dans ce passage du jeune homme riche qui veut la vie éternelle. Il dit à Jésus qu’il est bon : ‘agatho’ et Jésus de répondre, ‘seul Dieu est bon’ (Mc 10, 17-18) !

         Alors si Jésus se dit être beau berger : quelle est donc cette beauté de Jésus, lui qui ne s’attache pas aux apparences ?

         La beauté que le texte semble évoquer est ce mouvement plusieurs fois répété. ‘Donner sa vie’ ou ‘ se dessaisir de sa vie’ ou mieux encore : ‘déposer sa vie’. Déposer sa vie comme on dépose un vêtement. De fait, c’est ce même mot qui est utilisé par st Jean également, lors du jeudi saint où on entend que Jésus dépose son vêtement afin de laver les pieds de ses disciples. (Jn 13, 4)

         Le mot qui est traduit par ‘Vie’ ici est ‘Psyché’ qui n’est pas le même mot dans l’expression que nous trouverons plus loin quand Jésus parle de Vie éternelle, là c’est ‘Zoé’.

         Psyché, souvent traduit aussi par ‘âme’ est ce qui est constitutif de la personne, ce qui l’anime, ce qu’elle vit de l’intérieur, ce qu’elle tient d’une source … Jésus dépose puis reprend sa psyché, ce qu’elle tient de Dieu, son Père, la divinité. Il la dépose afin que les brebis qui le reconnaissent à sa voix le suivent afin de former un troupeau… un troupeau constitué  de brebis sorties de l’enclos grâce à Jésus auquel s’adjoindront d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos…

         La voix, rien de plus intime que la voix…c’est à elle que l’on reconnait ceux et celles que l’on connaît le mieux, ceux de sa famille, ses proches, ses amis… Quelle est l’intimité que nous avons avec Jésus pour le reconnaitre à sa voix ? au-delà des lois, des rites, des discours, de la théologie… Le découvrirons-nous ‘plus intime à soi-même que soi’ comme l’a écrit Saint Augustin ?

         Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de prière pour les vocations, les appels. S’il y a un appel aujourd’hui, me semble-t-il, c’est un appel à l’unité : Ils deviendront un seul troupeau, un seul berger… tandis que les mercenaires, les salariés, les loups abandonnent, détruisent ou dispersent.

         Seigneur Christ, fais-moi connaitre ta voix, toi qui a déposé ta divinité pour que l’humanité accueille la vie éternelle que tu donnes en abondance. AMEN

Vincent Garros

Compte-rendu de l'Equipe d'Animation Pastorale du jeudi 11 avril

Nous avions plusieurs sujets à l’ordre du jour et souhaitons vous en faire part.
 

- Sonorisation de l’église et Projet de boucle magnétique.

L’EAP s’était déclarée favorable à ce projet, le conseil économique en a trouvé le financement. L’Office Chrétien des Handicapés est sollicité, la mairie de Gradignan le sera aussi. L’entreprise retenue va procéder aux travaux probablement avant l’été.

 

- Le groupe Étudiants et jeunes pro.

Bonne nouvelle : un nouveau groupe voit le jour à Gradignan. Il a rassemblé pour sa première rencontre une dizaine de personnes de 18 à 30 ans, répondant à l’invitation de Louis-Guillaume REJALOT et de Sylvain de RESSEGUIER. Faites-le connaître !

 

- Quelques dates à venir :

👉 Dimanche 12 mai : Temps FORUM après la messe par le SEM (Service Evangélique des Malades)

👉 Dimanche 26 mai : PREMIÈRES COMMUNIONS des collégiens.

👉 Les 1er & 2 juin : le FESTIVAL DIACONIA : « Tous acteurs de la Fraternité »,

La journée de samedi sera Diocésaine, avec des informations à venir.

Le dimanche, à Gradignan, en plus de témoignages de personnes engagées, nous aurons le plaisir d’accueillir Etienne Grieu, prêtre jésuite, théologien, recteur des facultés Loyola de Paris (ex-Centre Sèvre) qui nous partagera son travail théologique sur la Foi au regard des situations de grande précarité.

👉 Dimanche 9 juin : PROFESSION DE FOI des jeunes en classe de 5ème

👉 Dimanche 16 juin : Temps FORUM après la messe : invitation à fêter les 50 ans de mariage de Marie-Jo & Xavier Laroche !

👉 Dimanche 30 juin : FÊTE PAROISSIALE, célébration et repas fraternel au Fronton, après-midi détente, jouons ensemble !

 

- La prochaine rencontre de l'EAP aura lieu le vendredi 24 mai.


L’Équipe d’Animation Pastorale de Gradignan

Isabelle BLANCHY - Marie-Philomène BOURGOIN - Serge CREPPY

Alexandre PICOT - Louis-Guillaume REJALOT - Marie-Françoise ROUTHE

Le christ glorieux, contemporain de tous les hommes

     L'alléluia est le chant du triomphe et de la joie : c'est la première leçon qu'il nous donne. « Nous n'ignorons pas, dit saint Léon, que de tous les mystères chrétiens, le mystère pascal est le plus important.» C'est que la résurrection nous établit au foyer même de la vie surnaturelle.

    Par son triomphe, le Christ glorieux est devenu le contemporain de toutes les générations : le Seigneur du royaume des vivants, l'Auteur de la vie. En toute vérité, la pierre angulaire, le centre, le tout de l'économie nouvelle, c'est le Christ ressuscité… Dans la contemplation de la vie du Christ, beaucoup s'arrêtent de préférence aux évènements douloureux ; et la croix nous apparait plus souvent entourée des instruments du supplice que des trophées de la victoire...  

   Il n'est pas question, bien entendu, d'ignorer la croix et les souffrances du Sauveur ; mais la croix, sans les splendeurs de la résurrection, ferait de nous les plus misérables des hommes, et, du Christ, le plus coupable des imposteurs. Que l'alléluia nous dise cela !

    L'alléluia nous apporte encore une autre leçon. Son mot d'ordre est : « Louez Dieu. » Soyons alléluia des pieds à la tête ; soyons des adorateurs fervents de notre grand Dieu : Alléluia.

    Louez Dieu ! L'adoration, l'action de grâces, la louange, la bénédiction, tous les dans fondamentaux de l'âme religieuse, ceux que Jean décrit dans son Apocalypse, venaient se perdre, nous dit-il, dans une seule acclamation d'une densité religieuse infinie : Alléluia ! Louez Dieu ! (Cf. Apoc. 19, 1-6).

    Ce n’est pas en vain que la liturgie nous met sans cesse cette acclamation sur les lèvres. L'Église veut donner à notre âme cette attitude foncière d'adoration. Que notre religion soit avant tout théocentrique, toute tournée vers Dieu, comme celle de son Fils : Notre Père qui es aux cieux !

    Cette piété repliée sur elle-même, obsédée par notre moi, ce souci constant de notre pauvre personne et de nos intérêts ; le culte d'un Dieu purement secourable, cette piété égocentrique n'est pas coupable sans doute, mais elle marque d'élan et d'envergure. Établissons fortement dans notre âme cette disposition latreutique* foncière d'adoration et d'amour, qui fera de toute notre vie un cantique de louange à la gloire du Père.

    « Louons Dieu, Alléluia ! Louons-le, comme dit saint Augustin, par notre conduite et nos paroles, par nos sentiments et nos discours, par notre langage et notre vie ».


Dom Lambert BEAUDUIN (1873 – 1960)

*Relatif à un culte de Dieu comme souverain

Une expérience de Parole dans la veillée pascale

‘Du baptême à mes lèvres, la parole me traverse.’

    Pour l’Église, lire pendant la messe, c’est « proclamer la Parole de Dieu » et  « c’est le Christ lui-même qui parle tandis qu’on lit les saintes écritures ». La veillée Pascale est un grand bain d’Écriture, et donc de Parole. 
 Nous avons donc proposé de confier la lecture des textes de la veillée pascale à des hommes et des femmes désignés donc, en quelque sorte, « institués » lecteurs.
 Dès janvier, chacun recevait un texte qu’il n’avait pas choisi, et, accompagné par les membres du groupe « Conter la Bible », il avait en charge d’apprivoiser ces textes, parfois complexes, souvent déroutants, non pas pour les « lire bien », mais pour les donner à entendre. L’idée était de faire vivre à ces lecteurs une véritable expérience de Ministres de la Parole. Qu’ils acceptent de donner leur voix à la voix de Celui qui parle.
 
 Voici les retours des uns et des autres :
 
" Cette aventure m’a permis de repréciser les postures de lecteurs et de conteurs. C’est vivifiant ! et invite à proposer cette démarche sur Villenave d’Ornon.
Beaucoup de joies :
    Joie de voir l’effet que font les mots quand on les laisse travailler en nous.
    Joie de voir les plus jeunes découvrir et partager ce qui bouge.
    Joie de trouver un désir commun d’être au plus juste du texte.
    Joie et désir de donner à entendre ce texte qui nous a été donné, auquel nous prêtons notre voix, notre corps, notre souffle pour que d’autres l’entendent comme parole vivante."

    " Le Seigneur me rappelle, me ramène vers lui, en me montrant sa tendresse. Fidèle, acteur de paix, le Christ est en moi. Du baptême à mes lèvres, la parole me traverse. Passer par la mort avec le Christ, je crois que je vivrais avec lui. En un verset, la parole me guérit. Aidée de mes frères, j’apprends à mieux vivre avec Jésus en moi. Il est ressuscité, il est vraiment ressuscité. Alléluia, Alléluia !"

    "Je rends grâce pour ce à quoi j’ai été appelée en ce temps de carême et de Pâques : prêter ma voix à la voix de celui qui parle ! Une profonde joie qui m’a été donnée de vivre, joie d’avoir pu lâcher prise et d’avoir accepté d’être traversée, transformée et déplacée par la parole qui m’était confiée. Un beau défi qui nous apprend l’humilité et qui change définitivement notre regard de lecteur et d’auditeur !"

   " J'ai trouvé cette première expérience de préparation à une lecture très intéressante. Ces réunions ont été très introspectives et m'ont beaucoup appris comme par exemple, interpréter un texte et le comparer à la vie actuelle."

    "Très beaux moments de partage avec des frères et soeurs qu'on ne fait que "croiser" habituellement à l'église. Échanges enrichissants autour des interprétations avec le vécu de chacun.
Le vécu de la Vigile pascale a été différent des autres années en se sentant plus impliqué, plus imprégné."


   " Nous avons beaucoup échangé nos opinions sur chaque passage de la Bible lors de nos rencontres de préparation."

    "Une expérience très enrichissante à la fois humaine et spirituelle."
 
" Cette lecture, c’est deux mois d’aventure avec un texte de la Bible plus ou moins connu.
Au début, le texte qui m’avait été attribué n’avait pas trop de sens pour moi mais j’avais confiance. Lors de la première rencontre avec deux conteuses de la Bible venues nous accompagner, je pensais que nous resterions davantage sur la forme : clarté, rythme, ton de la voix etc. Mais les deux conteuses ont vite évoqué le travail d’approche et de décorticage des textes qu ’elles mènent avant de raconter et qui est pour elles indispensable et passionnant.
Bien que nos situations de lecture soient très différentes, cela nous a mises en route.
Leurs conseils joints à ceux de Sylvain et à ses documents m’ont aidée et presque à mon insu le texte a pris peu à peu de la vie. Je me suis approprié lentement le passage à lire et il a fait son chemin jusqu’à Pâques. Merci à tous les trois.

Et là, dernière étape : la lecture à voix haute à un des moments clés de l’année liturgique, à la Veillée Pascale. Comme à chaque fois qu’on lit à l’église on se trouve dans une situation étrange , paradoxale: en arrivant à l’ambon, on perd son statut de lecteur, on devient passeur. On ne s’adresse plus aux personnes face à nous qui nous écoutent, nous regardent et qui sont pourtant celles à qui on adresse une Parole, la Parole.
De plus, ce soir là j’ai réalisé qu’en même temps que je lisais, je recevais moi aussi ce que je proclamais, comme si c’était tout nouveau. Et c’était vraiment tout nouveau (alors que depuis des semaines j’étais en lien avec ce texte !) Et ce fut une belle surprise !

J’ai apprécié ces temps de cheminement individuel et de partage en petit groupe et ce moment privilégié de la Veillée vécu avec l’équipe des lecteurs au service de l’Assemblée. Car si c’est une expérience personnelle c’est surtout un Joyeux Service . Alleluia !"
 
Carol, Eléonore, Frédéric, Hervé,
Jean, Johan, Marie-Christine, Nalina et Sylvie.
et les membres du groupe "Conter la Bible"