Il nous a parlé par son Fils / Jn 1 / Une homélie du jour de Noël


 Ce jour de Noël, l’Evangile ne nous parle pas de bergers qui viennent adorer l’enfant. Il n’y a pas non plus d’anges musiciens qui trompettent dans la nuit. Et surtout, il n’évoque pas la crèche que nous aimons tant installer dans nos églises et nos maisons. Cette tradition s’est installée depuis que saint François l’a inventé pour la veille du Noël 1223 à Greccio, petit village italien.
Probablement que la liturgie, de ce jour de fête de Noël, cherche à nous aider à dépasser le côté merveilleux de l’histoire de la naissance de Jésus. Il s’agit de frapper notre intelligence pour chercher en nous la signification profonde de la naissance de Dieu dans ce petit enfant.
Pour cela, je propose de nous appuyer sur la lettre de Paul aux Hébreux : « À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ; mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils »
La première figure d’une parole venue de Dieu se trouve dans le livre de la Genèse. C’est une parole qui agit : « Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut. » La parole de Dieu est d’une puissance que nous avons du mal à imaginer. Ce que Dieu dit existe. Il en est ainsi pour toute la création. Dieu parle, Dieu est un Verbe : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. »
Un autre passage de l’ancien testament évoque le Verbe de Dieu. Il s’agit du passage du buisson ardent. Dieu, présent dans un buisson en feu mais qui ne se consomme pas, interpelle Moïse. Moïse est alors devenu un simple berger qui fait paître les moutons de son beau-Père Jethro. Moïse s’approche et Dieu envoie Moïse en mission, délivrer son peuple d’Egypte. Moïse, tout tremblant, demande alors à Dieu, que dois-je répondre quand on me demandera le nom de celui qui m’envoie ? Dieu dit à Moïse : « Je suis qui je suis. Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : “Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : JE-SUIS”. » Nous découvrons ainsi que le nom que Dieu se donne à lui-même est un verbe. Le nom de Dieu est le verbe « être » conjugué à la première personne du présent de l’indicatif. Le temps de l’action aujourd’hui, le temps d’une présence actuelle, ni une présence du passé, ni une présence de l’avenir, une présence de chaque instant.

Dieu a parlé par les prophètes. En annonçant la venue d’un enfant, le prophète Isaïe proclame la parole qu’il reçoit de Dieu. Il annonce un enfant à naître dont il énonce les noms : conseiller merveilleux, Dieu fort, Père éternel, prince de la paix.
Tous les noms cités par Isaïe disent les dons de Dieu dont l'enfant est investi. Dans la bouche d’Isaïe, ils disent l'espérance de la venue d’un sauveur. Nous voyons ici comme une prière exaucée à l'infini dans ce petit enfant qui vient de naître. Isaïe ne manque aucun qualificatif attribué au Messie tant attendu. Ces paroles expriment la promesse de Dieu qui emporte et transforme l'histoire.
Rien n’est plus comme avant. Avant c’est le temps de l’annonce. Aujourd’hui c’est le temps nouveau. C’est le temps où il n’y a plus de distance entre Dieu et les hommes. Aujourd’hui Dieu se fait proche. Il ne nous regarde pas du haut des nuages. Mieux, il se fait petit et il lève les yeux sur nous et nous dit son amour pour nous.

Aujourd’hui le Verbe de Dieu s’est incarné, il vit parmi nous, il habite parmi nous. Il commence sa vie bébé comme tout être humain. Il grandit. Et le temps venu, Jean le Baptiste, l’envoyé de Dieu, prépare les chemins du Seigneur. Et Jean le Baptiste, de lui-même, s’efface pour laisser la place à Jésus.
Voici ce que Jean nous invite à voir en adorant la crèche : « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. »

Amen !
Dominique Bourgoin, diacre.

Marie, figure de l'ombre / Luc 1 26-38 / Une homélie

Nous voici entrés dans la quatrième semaine de l’avent la plus courte qui se puisse imaginer, puisqu’elle ne durera que quelques heures.
Ce soir, tout à l’heure, nous fêterons Noël. Ce matin Marie reçoit l’annonce, ce soir, elle enfantera. Neuf mois d’attente en neuf heures au cadran de nos montres.
Cette quatrième bougie que nous venons d’allumer n’aura brillé qu’un instant. Il faudra laisser la place à une lumière plus grande, la lumière véritable qui vient dans le monde, l’enfant couché dans la mangeoire.
La lumière vient. Celle qui éclaire tout homme, celle qui traverse les ténèbres de nos vies. Mais pour que cette lumière se lève ce soir, il va falloir de l’ombre. Cette lumière ne surgira que parce que quelqu’un va consentir à être mis à l’ombre. Ce quelqu’un, c’est Marie.
 
Marie, au jour de l’annonce, n’est pas la Vierge de lumière de nos cantiques. Marie n’est pas la Vierge glorieuse, entourée de rayons, d’éclats et d’angelots. Le programme que lui propose l’ange, ce n’est pas d’habiter la lumière, c’est de se tenir dans l’ombre :
« L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » Le texte dit : « te couvrira d’ombre »

Marie comme figure de l’ombre.

L’ange ne lui propose pas une place d’honneur. Il ne lui propose pas les feux de la rampe. Il ne lui promet pas la gloire et le piédestal des autels dorés. Il lui promet l’ombre. L’ombre de la puissance du très-haut.

Et Marie consent
Marie se fait l’esclave du Seigneur, elle prend sur elle l’ombre du très-haut
Et en entrant dans l’ombre, la lumière germe en son sein
Parce qu’elle est une figure de l’ombre, la lumière peut se blottir en elle.
Parce qu’elle accepte d’habiter le pays de l’ombre, la lumière, ce soir, va se lever sur le peuple qui marche dans les ténèbres.
Parce qu’elle disparaît dans l’ombre du très-haut, ce soir, une lumière va resplendir sur ceux qui habitent le pays de l’ombre.

L’ange ne promet pas à Marie de partager la lumière du fils. Elle sera de l’ombre pour toujours pour qu’il soit lumière.

Elle ne sera pas de l’ombre parce que c’est une femme soumise qui s’efface devant la splendeur de l’homme qui vient
Elle ne sera pas de l’ombre parce que c’est une mère modèle qui se sacrifie pour la carrière de son fils brillant
Elle ne sera pas de l’ombre parce que nous sommes complices d’une culture où la femme compterait pour rien et où les hommes seraient des héros
Contresens !
Absurdité !

Elle consent à l’ombre-sur-elle, pour nous rejoindre nous… nous qui sommes de l’ombre, nous qui marchons dans les ténèbres, nous qui sommes les habitants du pays de l’ombre. Elle consent à être ombre pour nous rejoindre dans notre ombre
Pour rendre possible en nous la venue de la lumière
Pour que la lumière prenne chair en nous comme elle l’a fait en elle
Pour que le Fils qui nous sauve vienne se blottir dans nos entrailles comme il l’a fait dans les siennes.

Bienheureuse figure de l’ombre, sombre gloire du très-haut qui choisit le cœur de la nuit pour se manifester. Tout à l’heure, c’est dans l’ombre de la nuit que nous chanterons la Gloire de Dieu que nous avons tue pendant quatre semaines. Tout à l’heure, un autre ange se présentera devant des bergers et la gloire du Seigneur les enveloppera... de sa lumière.

Minuscule quatrième semaine de l’avent. Concentré de temps et d’attente, quelques heures pour contempler Marie, glorieuse figure de l’ombre.

Les mots du psaume sont peut-être les siens :
«  (Seigneur) Garde-moi comme la prunelle de l’œil,
à l'ombre de tes ailes, cache-moi » (ps 16)

╬ Amen
Sylvain diacre

Préparation à la confirmation des adultes / un témoignage


Nous avons grandi tous les deux dans une famille catholique pratiquante. Nous avons été baptisés, avons fréquenté le catéchisme, l’aumônerie, le Scoutisme et avons communié pour la première fois enfants. Nous nous sommes mariés à l’église de Tignieu en Isère, en 1999, et nous avons poursuivi notre engagement au service du Christ, dans le Scoutisme, par le chant, dans la liturgie, en conseil pastoral, en équipe paroissiale ou diocésaine. Notre foi a toujours guidé nos engagements.

Durant toutes ces années, le hasard de la vie a fait que nous n’avions jamais reçu le sacrement de confirmation.


En septembre 2022, Mgr James dans sa lettre pastorale, nous a très explicitement interpelés. « De nombreux adultes de notre diocèse, engagés parfois dans nos paroisses, les mouvements, les aumôneries ou les écoles catholiques, ne sont pas encore confirmés. Je les invite, lors des fêtes de Pentecôte, à célébrer leur confirmation. L’enjeu n’est rien moins que l’élan missionnaire de notre Diocèse. »


Il nous manquait quelque chose... alors nous nous sommes mis en route, ensemble.
À Gradignan l’an passé, Dominique BOURGOIN, diacre, a proposé un cheminement vers le sacrement de confirmation pour les adultes baptisés. En quelques rencontres, de janvier à mai, nous avons écouté, prié, échangé autour du Saint Esprit et de ses 7 dons ; puis, le dimanche 28 mai, à la cathédrale de Bordeaux, nous avons reçu dans la joie, avec plus de 200 adultes du diocèse, le sacrement de confirmation.


Aujourd’hui, nous en sommes témoins, le Christ est vivant en chacun, et, marqués du sceau de l’Esprit Saint, nous recevons ses dons en abondance pour que, chaque jour, nous soyons prêts à annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus Christ.


Un groupe de préparation à la Confirmation des adultes va démarrer sur notre paroisse en janvier 2024. 
Alors si vous n’avez pas eu la grâce de recevoir le sacrement de confirmation, n’hésitez pas une minute, rejoignez le groupe (renseignement auprès du secrétariat).


Ad majorem Dei gloriam ! (Pour la plus grande gloire de Dieu)
Sylvie & Alexandre PICOT
 

PRÉPARATION À LA CONFIRMATION DES ADULTES : La confirmation aura lieu le dimanche de la pentecôte à la cathédrale de Bordeaux vers 16h00.
Si vous souhaitez recevoir ce sacrement, vous pouvez vous faire connaître auprès du secrétariat de la paroisse : gradignan@bordeaux.catholique.fr ou au 05.56.89.53.77. Un groupe de préparation sera lancé en janvier.

 

Quelque chose germe au milieu de vous / Jn1 6-8 19-28 / Une homélie


L’Église en ce dimanche nous appelle à la joie et nous ouvre un chemin de rencontres avec de grands messagers de l’histoire sainte.

« L’Esprit du Seigneur Dieu est sur moi, car il m’a consacré par l’onction... Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération, proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur ».
Cette parole, Jésus l’appliquera à lui-même à Capharnaüm dans la synagogue (Luc 4 ,18) mais là c’est le prophète qui parle dans le livre d’Isaïe. Il se réjouit d’avoir été marqué par l’onction qui fait de lui le messager de Dieu. Mais de qui et à qui parle-t-il ? Qui sont ces cœurs brisés, ces captifs, ces prisonniers, ces pauvres (littéralement les « dos courbés ») ? Il s’agit des habitants de Jérusalem et du peuple juif tout entier qui se trouve très affligé.
Pourtant le peuple vient d’être libéré de l’exil.. Mais voilà, il se croit abandonné de Dieu car il doit partager la terre avec d’autres peuples et il trouve le temple détruit.
Et le prophète leur dit à temps et contre-temps « Ne vous laissez pas aller au découragement, retrouvez votre joie car Dieu ne vous abandonnera jamais »
Ayez confiance quelque chose germe au milieu de vous de la part de Dieu.
Ce qui germe six siècles plus tard c’est quelqu’un, et c’est Marie qui le porte.
 
Nous avons écouté Marie dans cette prière que nous appelons le Magnjficat
Elle vient de recevoir la visite d’un messager de Dieu, l’ange Gabriel qui lui a annoncé qu’elle mettrait au monde le messie, le Christ et qui lui a révélé la grossesse de sa cousine Élisabeth. Elle est aussitôt partie rendre visite à sa cousine. Marie n’a pas inventé les mots de sa prière ; pour exprimer son émerveillement et sa joie devant l’action de Dieu, elle a tout simplement repris les prières prononcées par ses ancêtres dans la foi.
Spontanément, mise devant une situation d’exception, Marie reprend les expressions de la prière de son peuple.
 
Dans l’Evangile nous retrouvons Jean le Baptiste que nous avons déjà rencontré dimanche dernier « Voici que j’envoie mon messager devant toi... » (Malachie)
Dans le désert sa voix fait grand bruit. Les autorités du peuples hébreux s’inquiètent. Que se passe-t-il à Béthanie de Transjordanie autour de ce personnage qui baptise dans l’eau du Jourdain. L’enquête qu’ils mènent piétine. Jean ne parle que de sa mission Ils veulent une identité pas du mystère.
« Je ne suis pas le messie « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert Redressez les chemins du Seigneur ». Il prend à son compte la Parole du prophète. Il n’est pas la lumière, il rend témoignage à la lumière.
 
« Il y a au milieu de vous quelqu’ un que vous ne connaissez pas »
Jean-Baptiste remet bien les choses en place : c’est vers lui que les foules viennent ; mais aussitôt, il les dirige vers le Christ. Il ne se présente pas en porteur de la vérité, mais il tourne les cœurs vers la vérité. Depuis plus de deux millénaires ce cri de jean Baptiste retentit dans les déserts plus ou moins inavouées de nos vies. L’entendons-nous dans le chaos ambiant de notre histoire ? En écoutant son cri, nous écoutons le Cri de Dieu fait homme, le Christ, et le cri des hommes, des femmes et des enfants de notre temps ; Nous sommes à notre tour les témoins de la venue parmi les hommes de la lumière et de l’amour infini. Cela nous oblige, nous qui avons été marqués par l’onction le jour de notre baptême. Saurons-nous parler assez fort et juste pour transmettre notre joie, et manifester la proximité de Dieu ?

Un grand témoin de notre siècle nous a rappelé notre mission de baptisés un jour à Marseille. C’est le Pape François dans un très profond discours si vite oublié. Je vous en livre la conclusion
« Soyez une mer de bien, pour faire face aux pauvretés aujourd’hui avec une synergie solidaire. Soyez un port accueillant pour ouvrir nos cœurs et embrasser ceux qui cherchent un avenir meilleur. Soyez un phare de paix, pour anéantir, à travers la culture de la rencontre, les abîmes ténébreux de la violence et de la guerre. »

Robert Zimmermann
Diacre

La vie des collégiens de l'aumônerie de Gradignan

 Cette année 39 collégiens sont inscrits à l’aumônerie, ils se retrouvent chaque mois pour une réunion d’équipe, chaque trimestre pour le Grand Dimanche et c’est avec joie qu’ils ont participé aux invitations proposées ces dernières semaines.
 
Le samedi 25 novembre pour la collecte de la Banque Alimentaire, 25 collégiens de l'aumônerie et 9 parents ont ensemble relevé le défi d’assurer une journée complète de collecte aux portes d’Intermarché.
Les collégiens en chasuble orange, tous âges confondus, se sont succédés toute la journée avec le sourire, pour mener à bien la distribution des sacs en donnant sans cesse des explications et en ramassant des poches parfois bien chargées.
Pour les 6èmes c’était une grande première et pour les plus grands une belle occasion de se retrouver entre eux pour vivre ce moment partage. Tous ont été touchés par la générosité et la gentillesse des clients lors de cette collecte.
Les parents accompagnateurs semblent, eux aussi, avoir apprécié ce temps de partage, ils ont montré un réel talent et une grande efficacité pour un rangement optimisé des denrées dans les containers, une belle occasion de faire plus ample connaissance entre parents !
Rendez-vous est pris pour l’année prochaine !
 
Samedi 2 décembre, 20 collégiens de l’aumônerie ont pris le tram en début d’après-midi pour rejoindre le rassemblement ‘Hopeteen’ à l’église Notre Dame de Bordeaux. L’église vidée de ses chaises accueillait 550 jeunes collégiens venus de toute la Gironde pour une journée joyeuse entre jeunes, animée par d’autres jeunes que leurs animateurs habituels, dans le but de goûter ensemble « la joie de vivre avec Jésus et pour Jésus ».
Après un temps de louange, ils ont entendu le Père Benoit Pouzin, un des frères du groupe ‘Glorious’, prêtre à Valence, témoigner de la naissance de sa vocation de prêtre. Une pause goûter chocolat fût bienvenue, occasion de faire connaissance avec d’autres collégiens avant de vivre ensemble une belle messe d’entrée dans l’Avent animée par le groupe ‘Be Witness’. Après le dîner pizza partagé dans la cour Mably quelque peu rafraichie, les 550 collégiens se sont retrouvés dans la chaleur de l’église pour vivre une soirée d’adoration, de réconciliation et de louange avant de terminer par un grand concert festif durant lequel leurs voix se sont bien fait entendre ! 
C’est tard dans la nuit que nos jeunes collégiens sont rentrés à Gradignan, enthousiastes et enchantés de cette belle journée, comme ils en témoignent :
- C'est incroyable de se retrouver aussi nombreux pour un tel évènement, c'est presque comme si tout le collège était présent
- J'ai beaucoup aimé le style de musique du groupe Be Witness, c'est joyeux, c'est moderne, tous ces chants nouveaux cela fait du bien
- Les moments des repas étaient très sympas et la nourriture très bonne surtout les pizzas que nous avons mangées assis par terre dans la cour Mably.
- Les animateurs étaient tous très gentils et tout était super bien organisé.
« Comment ne pas te louer : Merci Seigneur »
« Je suis dans la joie, une joie immense,
je suis dans l’allégresse car mon Dieu m’a libéré »
ont chanté les collégiens .
Les animateurs de l’aumônerie des collèges

Promulgation des paroisses nouvelles

 Lors de la messe de la Saint André, jeudi 30 novembre, le Père Vincent Garros a reçu des mains de Monseigneur James le décret de promulgation de la Paroisse de Saint Pierre de Gradignan.

Pour lire le décret de promulgation de la paroisse  ICI

Chaque paroisse a reçu une bannière qui a été bénie par l'évêque. Voici la bannière de Gradignan :