Il nous a parlé par son Fils / Jn 1 / Une homélie du jour de Noël


 Ce jour de Noël, l’Evangile ne nous parle pas de bergers qui viennent adorer l’enfant. Il n’y a pas non plus d’anges musiciens qui trompettent dans la nuit. Et surtout, il n’évoque pas la crèche que nous aimons tant installer dans nos églises et nos maisons. Cette tradition s’est installée depuis que saint François l’a inventé pour la veille du Noël 1223 à Greccio, petit village italien.
Probablement que la liturgie, de ce jour de fête de Noël, cherche à nous aider à dépasser le côté merveilleux de l’histoire de la naissance de Jésus. Il s’agit de frapper notre intelligence pour chercher en nous la signification profonde de la naissance de Dieu dans ce petit enfant.
Pour cela, je propose de nous appuyer sur la lettre de Paul aux Hébreux : « À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ; mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils »
La première figure d’une parole venue de Dieu se trouve dans le livre de la Genèse. C’est une parole qui agit : « Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut. » La parole de Dieu est d’une puissance que nous avons du mal à imaginer. Ce que Dieu dit existe. Il en est ainsi pour toute la création. Dieu parle, Dieu est un Verbe : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. »
Un autre passage de l’ancien testament évoque le Verbe de Dieu. Il s’agit du passage du buisson ardent. Dieu, présent dans un buisson en feu mais qui ne se consomme pas, interpelle Moïse. Moïse est alors devenu un simple berger qui fait paître les moutons de son beau-Père Jethro. Moïse s’approche et Dieu envoie Moïse en mission, délivrer son peuple d’Egypte. Moïse, tout tremblant, demande alors à Dieu, que dois-je répondre quand on me demandera le nom de celui qui m’envoie ? Dieu dit à Moïse : « Je suis qui je suis. Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : “Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : JE-SUIS”. » Nous découvrons ainsi que le nom que Dieu se donne à lui-même est un verbe. Le nom de Dieu est le verbe « être » conjugué à la première personne du présent de l’indicatif. Le temps de l’action aujourd’hui, le temps d’une présence actuelle, ni une présence du passé, ni une présence de l’avenir, une présence de chaque instant.

Dieu a parlé par les prophètes. En annonçant la venue d’un enfant, le prophète Isaïe proclame la parole qu’il reçoit de Dieu. Il annonce un enfant à naître dont il énonce les noms : conseiller merveilleux, Dieu fort, Père éternel, prince de la paix.
Tous les noms cités par Isaïe disent les dons de Dieu dont l'enfant est investi. Dans la bouche d’Isaïe, ils disent l'espérance de la venue d’un sauveur. Nous voyons ici comme une prière exaucée à l'infini dans ce petit enfant qui vient de naître. Isaïe ne manque aucun qualificatif attribué au Messie tant attendu. Ces paroles expriment la promesse de Dieu qui emporte et transforme l'histoire.
Rien n’est plus comme avant. Avant c’est le temps de l’annonce. Aujourd’hui c’est le temps nouveau. C’est le temps où il n’y a plus de distance entre Dieu et les hommes. Aujourd’hui Dieu se fait proche. Il ne nous regarde pas du haut des nuages. Mieux, il se fait petit et il lève les yeux sur nous et nous dit son amour pour nous.

Aujourd’hui le Verbe de Dieu s’est incarné, il vit parmi nous, il habite parmi nous. Il commence sa vie bébé comme tout être humain. Il grandit. Et le temps venu, Jean le Baptiste, l’envoyé de Dieu, prépare les chemins du Seigneur. Et Jean le Baptiste, de lui-même, s’efface pour laisser la place à Jésus.
Voici ce que Jean nous invite à voir en adorant la crèche : « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. »

Amen !
Dominique Bourgoin, diacre.

Marie, figure de l'ombre / Luc 1 26-38 / Une homélie

Nous voici entrés dans la quatrième semaine de l’avent la plus courte qui se puisse imaginer, puisqu’elle ne durera que quelques heures.
Ce soir, tout à l’heure, nous fêterons Noël. Ce matin Marie reçoit l’annonce, ce soir, elle enfantera. Neuf mois d’attente en neuf heures au cadran de nos montres.
Cette quatrième bougie que nous venons d’allumer n’aura brillé qu’un instant. Il faudra laisser la place à une lumière plus grande, la lumière véritable qui vient dans le monde, l’enfant couché dans la mangeoire.
La lumière vient. Celle qui éclaire tout homme, celle qui traverse les ténèbres de nos vies. Mais pour que cette lumière se lève ce soir, il va falloir de l’ombre. Cette lumière ne surgira que parce que quelqu’un va consentir à être mis à l’ombre. Ce quelqu’un, c’est Marie.
 
Marie, au jour de l’annonce, n’est pas la Vierge de lumière de nos cantiques. Marie n’est pas la Vierge glorieuse, entourée de rayons, d’éclats et d’angelots. Le programme que lui propose l’ange, ce n’est pas d’habiter la lumière, c’est de se tenir dans l’ombre :
« L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » Le texte dit : « te couvrira d’ombre »

Marie comme figure de l’ombre.

L’ange ne lui propose pas une place d’honneur. Il ne lui propose pas les feux de la rampe. Il ne lui promet pas la gloire et le piédestal des autels dorés. Il lui promet l’ombre. L’ombre de la puissance du très-haut.

Et Marie consent
Marie se fait l’esclave du Seigneur, elle prend sur elle l’ombre du très-haut
Et en entrant dans l’ombre, la lumière germe en son sein
Parce qu’elle est une figure de l’ombre, la lumière peut se blottir en elle.
Parce qu’elle accepte d’habiter le pays de l’ombre, la lumière, ce soir, va se lever sur le peuple qui marche dans les ténèbres.
Parce qu’elle disparaît dans l’ombre du très-haut, ce soir, une lumière va resplendir sur ceux qui habitent le pays de l’ombre.

L’ange ne promet pas à Marie de partager la lumière du fils. Elle sera de l’ombre pour toujours pour qu’il soit lumière.

Elle ne sera pas de l’ombre parce que c’est une femme soumise qui s’efface devant la splendeur de l’homme qui vient
Elle ne sera pas de l’ombre parce que c’est une mère modèle qui se sacrifie pour la carrière de son fils brillant
Elle ne sera pas de l’ombre parce que nous sommes complices d’une culture où la femme compterait pour rien et où les hommes seraient des héros
Contresens !
Absurdité !

Elle consent à l’ombre-sur-elle, pour nous rejoindre nous… nous qui sommes de l’ombre, nous qui marchons dans les ténèbres, nous qui sommes les habitants du pays de l’ombre. Elle consent à être ombre pour nous rejoindre dans notre ombre
Pour rendre possible en nous la venue de la lumière
Pour que la lumière prenne chair en nous comme elle l’a fait en elle
Pour que le Fils qui nous sauve vienne se blottir dans nos entrailles comme il l’a fait dans les siennes.

Bienheureuse figure de l’ombre, sombre gloire du très-haut qui choisit le cœur de la nuit pour se manifester. Tout à l’heure, c’est dans l’ombre de la nuit que nous chanterons la Gloire de Dieu que nous avons tue pendant quatre semaines. Tout à l’heure, un autre ange se présentera devant des bergers et la gloire du Seigneur les enveloppera... de sa lumière.

Minuscule quatrième semaine de l’avent. Concentré de temps et d’attente, quelques heures pour contempler Marie, glorieuse figure de l’ombre.

Les mots du psaume sont peut-être les siens :
«  (Seigneur) Garde-moi comme la prunelle de l’œil,
à l'ombre de tes ailes, cache-moi » (ps 16)

╬ Amen
Sylvain diacre

Préparation à la confirmation des adultes / un témoignage


Nous avons grandi tous les deux dans une famille catholique pratiquante. Nous avons été baptisés, avons fréquenté le catéchisme, l’aumônerie, le Scoutisme et avons communié pour la première fois enfants. Nous nous sommes mariés à l’église de Tignieu en Isère, en 1999, et nous avons poursuivi notre engagement au service du Christ, dans le Scoutisme, par le chant, dans la liturgie, en conseil pastoral, en équipe paroissiale ou diocésaine. Notre foi a toujours guidé nos engagements.

Durant toutes ces années, le hasard de la vie a fait que nous n’avions jamais reçu le sacrement de confirmation.


En septembre 2022, Mgr James dans sa lettre pastorale, nous a très explicitement interpelés. « De nombreux adultes de notre diocèse, engagés parfois dans nos paroisses, les mouvements, les aumôneries ou les écoles catholiques, ne sont pas encore confirmés. Je les invite, lors des fêtes de Pentecôte, à célébrer leur confirmation. L’enjeu n’est rien moins que l’élan missionnaire de notre Diocèse. »


Il nous manquait quelque chose... alors nous nous sommes mis en route, ensemble.
À Gradignan l’an passé, Dominique BOURGOIN, diacre, a proposé un cheminement vers le sacrement de confirmation pour les adultes baptisés. En quelques rencontres, de janvier à mai, nous avons écouté, prié, échangé autour du Saint Esprit et de ses 7 dons ; puis, le dimanche 28 mai, à la cathédrale de Bordeaux, nous avons reçu dans la joie, avec plus de 200 adultes du diocèse, le sacrement de confirmation.


Aujourd’hui, nous en sommes témoins, le Christ est vivant en chacun, et, marqués du sceau de l’Esprit Saint, nous recevons ses dons en abondance pour que, chaque jour, nous soyons prêts à annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus Christ.


Un groupe de préparation à la Confirmation des adultes va démarrer sur notre paroisse en janvier 2024. 
Alors si vous n’avez pas eu la grâce de recevoir le sacrement de confirmation, n’hésitez pas une minute, rejoignez le groupe (renseignement auprès du secrétariat).


Ad majorem Dei gloriam ! (Pour la plus grande gloire de Dieu)
Sylvie & Alexandre PICOT
 

PRÉPARATION À LA CONFIRMATION DES ADULTES : La confirmation aura lieu le dimanche de la pentecôte à la cathédrale de Bordeaux vers 16h00.
Si vous souhaitez recevoir ce sacrement, vous pouvez vous faire connaître auprès du secrétariat de la paroisse : gradignan@bordeaux.catholique.fr ou au 05.56.89.53.77. Un groupe de préparation sera lancé en janvier.

 

Quelque chose germe au milieu de vous / Jn1 6-8 19-28 / Une homélie


L’Église en ce dimanche nous appelle à la joie et nous ouvre un chemin de rencontres avec de grands messagers de l’histoire sainte.

« L’Esprit du Seigneur Dieu est sur moi, car il m’a consacré par l’onction... Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération, proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur ».
Cette parole, Jésus l’appliquera à lui-même à Capharnaüm dans la synagogue (Luc 4 ,18) mais là c’est le prophète qui parle dans le livre d’Isaïe. Il se réjouit d’avoir été marqué par l’onction qui fait de lui le messager de Dieu. Mais de qui et à qui parle-t-il ? Qui sont ces cœurs brisés, ces captifs, ces prisonniers, ces pauvres (littéralement les « dos courbés ») ? Il s’agit des habitants de Jérusalem et du peuple juif tout entier qui se trouve très affligé.
Pourtant le peuple vient d’être libéré de l’exil.. Mais voilà, il se croit abandonné de Dieu car il doit partager la terre avec d’autres peuples et il trouve le temple détruit.
Et le prophète leur dit à temps et contre-temps « Ne vous laissez pas aller au découragement, retrouvez votre joie car Dieu ne vous abandonnera jamais »
Ayez confiance quelque chose germe au milieu de vous de la part de Dieu.
Ce qui germe six siècles plus tard c’est quelqu’un, et c’est Marie qui le porte.
 
Nous avons écouté Marie dans cette prière que nous appelons le Magnjficat
Elle vient de recevoir la visite d’un messager de Dieu, l’ange Gabriel qui lui a annoncé qu’elle mettrait au monde le messie, le Christ et qui lui a révélé la grossesse de sa cousine Élisabeth. Elle est aussitôt partie rendre visite à sa cousine. Marie n’a pas inventé les mots de sa prière ; pour exprimer son émerveillement et sa joie devant l’action de Dieu, elle a tout simplement repris les prières prononcées par ses ancêtres dans la foi.
Spontanément, mise devant une situation d’exception, Marie reprend les expressions de la prière de son peuple.
 
Dans l’Evangile nous retrouvons Jean le Baptiste que nous avons déjà rencontré dimanche dernier « Voici que j’envoie mon messager devant toi... » (Malachie)
Dans le désert sa voix fait grand bruit. Les autorités du peuples hébreux s’inquiètent. Que se passe-t-il à Béthanie de Transjordanie autour de ce personnage qui baptise dans l’eau du Jourdain. L’enquête qu’ils mènent piétine. Jean ne parle que de sa mission Ils veulent une identité pas du mystère.
« Je ne suis pas le messie « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert Redressez les chemins du Seigneur ». Il prend à son compte la Parole du prophète. Il n’est pas la lumière, il rend témoignage à la lumière.
 
« Il y a au milieu de vous quelqu’ un que vous ne connaissez pas »
Jean-Baptiste remet bien les choses en place : c’est vers lui que les foules viennent ; mais aussitôt, il les dirige vers le Christ. Il ne se présente pas en porteur de la vérité, mais il tourne les cœurs vers la vérité. Depuis plus de deux millénaires ce cri de jean Baptiste retentit dans les déserts plus ou moins inavouées de nos vies. L’entendons-nous dans le chaos ambiant de notre histoire ? En écoutant son cri, nous écoutons le Cri de Dieu fait homme, le Christ, et le cri des hommes, des femmes et des enfants de notre temps ; Nous sommes à notre tour les témoins de la venue parmi les hommes de la lumière et de l’amour infini. Cela nous oblige, nous qui avons été marqués par l’onction le jour de notre baptême. Saurons-nous parler assez fort et juste pour transmettre notre joie, et manifester la proximité de Dieu ?

Un grand témoin de notre siècle nous a rappelé notre mission de baptisés un jour à Marseille. C’est le Pape François dans un très profond discours si vite oublié. Je vous en livre la conclusion
« Soyez une mer de bien, pour faire face aux pauvretés aujourd’hui avec une synergie solidaire. Soyez un port accueillant pour ouvrir nos cœurs et embrasser ceux qui cherchent un avenir meilleur. Soyez un phare de paix, pour anéantir, à travers la culture de la rencontre, les abîmes ténébreux de la violence et de la guerre. »

Robert Zimmermann
Diacre

La vie des collégiens de l'aumônerie de Gradignan

 Cette année 39 collégiens sont inscrits à l’aumônerie, ils se retrouvent chaque mois pour une réunion d’équipe, chaque trimestre pour le Grand Dimanche et c’est avec joie qu’ils ont participé aux invitations proposées ces dernières semaines.
 
Le samedi 25 novembre pour la collecte de la Banque Alimentaire, 25 collégiens de l'aumônerie et 9 parents ont ensemble relevé le défi d’assurer une journée complète de collecte aux portes d’Intermarché.
Les collégiens en chasuble orange, tous âges confondus, se sont succédés toute la journée avec le sourire, pour mener à bien la distribution des sacs en donnant sans cesse des explications et en ramassant des poches parfois bien chargées.
Pour les 6èmes c’était une grande première et pour les plus grands une belle occasion de se retrouver entre eux pour vivre ce moment partage. Tous ont été touchés par la générosité et la gentillesse des clients lors de cette collecte.
Les parents accompagnateurs semblent, eux aussi, avoir apprécié ce temps de partage, ils ont montré un réel talent et une grande efficacité pour un rangement optimisé des denrées dans les containers, une belle occasion de faire plus ample connaissance entre parents !
Rendez-vous est pris pour l’année prochaine !
 
Samedi 2 décembre, 20 collégiens de l’aumônerie ont pris le tram en début d’après-midi pour rejoindre le rassemblement ‘Hopeteen’ à l’église Notre Dame de Bordeaux. L’église vidée de ses chaises accueillait 550 jeunes collégiens venus de toute la Gironde pour une journée joyeuse entre jeunes, animée par d’autres jeunes que leurs animateurs habituels, dans le but de goûter ensemble « la joie de vivre avec Jésus et pour Jésus ».
Après un temps de louange, ils ont entendu le Père Benoit Pouzin, un des frères du groupe ‘Glorious’, prêtre à Valence, témoigner de la naissance de sa vocation de prêtre. Une pause goûter chocolat fût bienvenue, occasion de faire connaissance avec d’autres collégiens avant de vivre ensemble une belle messe d’entrée dans l’Avent animée par le groupe ‘Be Witness’. Après le dîner pizza partagé dans la cour Mably quelque peu rafraichie, les 550 collégiens se sont retrouvés dans la chaleur de l’église pour vivre une soirée d’adoration, de réconciliation et de louange avant de terminer par un grand concert festif durant lequel leurs voix se sont bien fait entendre ! 
C’est tard dans la nuit que nos jeunes collégiens sont rentrés à Gradignan, enthousiastes et enchantés de cette belle journée, comme ils en témoignent :
- C'est incroyable de se retrouver aussi nombreux pour un tel évènement, c'est presque comme si tout le collège était présent
- J'ai beaucoup aimé le style de musique du groupe Be Witness, c'est joyeux, c'est moderne, tous ces chants nouveaux cela fait du bien
- Les moments des repas étaient très sympas et la nourriture très bonne surtout les pizzas que nous avons mangées assis par terre dans la cour Mably.
- Les animateurs étaient tous très gentils et tout était super bien organisé.
« Comment ne pas te louer : Merci Seigneur »
« Je suis dans la joie, une joie immense,
je suis dans l’allégresse car mon Dieu m’a libéré »
ont chanté les collégiens .
Les animateurs de l’aumônerie des collèges

Promulgation des paroisses nouvelles

 Lors de la messe de la Saint André, jeudi 30 novembre, le Père Vincent Garros a reçu des mains de Monseigneur James le décret de promulgation de la Paroisse de Saint Pierre de Gradignan.

Pour lire le décret de promulgation de la paroisse  ICI

Chaque paroisse a reçu une bannière qui a été bénie par l'évêque. Voici la bannière de Gradignan :

Des brebis et des boucs / Mt 25 31-46 / Une homélie

Il va falloir abandonner l’idée que Jésus nous décrit le tri entre les gentils et les méchants. Les gentils qui reçoivent leur récompense parce qu’ils ont été gentils avec les petits et les faibles et les méchants qui sont jetés au feu parce qu’ils ont ignoré les petits et les faibles.
Il va falloir abandonner l’idée que nous serions des gentils ou des méchants.
Que nous serions ceux qui voient Jésus dans les petits et les pauvres et donc voués au bonheur, ou ceux qui ne voient rien et donc condamnés à souffrir pour l’éternité.
Il va falloir abandonner les images du moyen-âge. Et ça ne va pas être facile !

Le texte est beaucoup plus étrange, infiniment plus fin, et à y regarder de plus près, ce n’est pas du tout ça qu’il raconte.

Le fils de l’homme vient pour séparer. Il sépare ce qui est brebis de ce qui est bouc.
La brebis on connaît dans l’évangile… elle a souvent à voir avec la part aimée de Dieu, la part qu’il s’est choisie, c’est ce que nous raconte le psaume qu’on connaît si bien : la brebis qui traverse les ravins de la mort sans craindre aucun mal. Le bouc, c’est plus surprenant. Je vous propose, pour faire simple, que l’on prenne le bouc comme la part grossière, celle qui ne sent pas très bon, celle qui fonce dans le tas tête baissée, la part violente, la part colérique, celle qui exerce son pouvoir bêtement.
Normalement la brebis et le bouc ne se connaissent pas, ils n’ont rien à faire ensemble (la brebis devrait aller avec son bélier et le bouc avec sa chèvre).
Le fils de l’homme sépare ce qui se trouve mélangé par erreur : ce qui est brebis de ce qui est bouc.

Ce qui est brebis a pris soin de l’affamé, de l’assoiffé, de l’étranger, du dénudé, du malade et du prisonnier. Il ne reçoit pas de récompense pour cela, il reçoit un héritage (un héritage n’est pas une récompense, c’est un effet de filiation), et il reçoit aussi un royaume préparé pour lui depuis toujours.
Faisons l’hypothèse que la part brebis a fait son boulot de brebis.
Elle l’a fait non pas parce qu’elle est gentille, mais parce qu’elle est faite pour ça. Elle porte ça en elle.

Ce qui est bouc n’a pas pris soin de l’affamé, de l’assoiffé, de l’étranger, du dénudé, du malade et du prisonnier. Il n’est pas puni pour ça : il rejoint un feu préparé pour un autre (le texte dit pour le diable et ses anges).
Faisons l’hypothèse que la part bouc a fait son boulot de bouc… c’est à dire qu’elle n’a rien fait.
Elle n’a pas rien fait parce qu’elle est méchante, elle n’a rien fait parce qu’un bouc, ce n’est pas doué, ce n’est pas malin.

Ni la part brebis, ni la part bouc n’a vu le fils de l’homme dans les petits rencontrés sur son chemin. Du côté des yeux, elles sont aussi aveugles l’une que l’autre. Aucune n’a reconnu dans l’affamé, l’assoiffé, l’étranger, le dénudé, le malade et le prisonnier, la présence du roi. Du roi de l’univers.
Ce n’est pas l’histoire du prince changé en crapaud ou de la fée déguisée en vieille mendiante, qui se révèlent à ceux qui ont su passer au-delà des apparences. Non, ici, ce n’est pas un déguisement, ce n’est pas un piège : ces malheureux sont présence réelle du roi.

Au jour du jugement, ce roi séparera, en chacun de nous, la part-qui-a-fait et celle qui n’a rien fait. La part qui a servi le roi sans le savoir et celle qui n’a servi personne sans s’en rendre compte. Au jour du jugement, nous serons heureux de voir partir au feu notre part défaillante et nous serons heureux de recevoir le royaume-même de ce roi, un royaume préparé pour notre part brebis.
Jésus nous libère de toute culpabilité et de toute tentation d’héroïsme. Il nous prévient : « vous ne me verrez pas : Ne servez pas les pauvres et les petits pour me servir moi. Servez-les pour les servir eux ! Laissez faire en vous ce qui saura donner à manger et à boire, ce qui saura accueillir, habiller, soigner et visiter. Laissez bosser la brebis et tant pis pour le bouc. »
Un jour vient, où le roi fera le tri
Et nul ne sera condamné

« Au roi des siècles, Dieu immortel, invisible et unique, honneur et gloire pour les siècles des siècles ! » (1Th1 17)
╬ Amen !
Sylvain diacre

Dieu… derrière les barreaux ?

Dieu est là, patient. Les aumôniers de prison en sont premiers témoins.
« Le Seigneur est proche, dit un ancien détenu, il se dit par des gestes, des paroles, par le cœur. Il n’est pas uniquement à l’extérieur des prisons, il est aussi à l’intérieur. Il est là, avec nous, discret, souvent ignoré. Lui aussi prisonnier de nos égoïsmes, de nos systèmes et de tant d’injustices. Aucune cellule n’est isolée au point d’exclure le Seigneur, aucune. Il est là, il pleure avec nous, travaille avec nous, espère avec nous, son amour dé-ferle de partout, grâce jaillie à travers les barreaux. »

Là où il y a un peu d’amour, les petits gestes où Dieu se cache sont grandes joies. Des petits riens au travers desquels Il parle, Il aime et propose de se faire reconnaître et aimer : « Une lettre, elle contenait seulement quelques feuilles d’automne. Une amie pensait à moi. », « Ma correspondante est décédée, une étoile de paroles et d’espérance s’est éteinte, par elle d’autres se sont allumées dans ma nuit. Je voudrais, Seigneur, juste faire briller quelques petites étoiles, pour lui rendre hommage. », « La force d’un sourire, derrière les barreaux, une bouffée d’oxygène », « En prison, pour changer de route, il n’est peut-être pas trop tard. »

Dieu est bien là au quotidien, grâce aux aumôneries, associations, personnel pénitentiaire, codétenus, bénévoles, correspondants et autres engagés éveillant la petite étincelle endormie dans les cœurs, pour entendre monter de la prison : « Une renaissance vient de m’arriver avec Dieu. Cette renaissance est si belle, je vous la souhaite à tous. »

Extrait d’un article d’une ancienne bénévole de La Visitation2,
du Chalet Bleu et du Relais Enfants-Parents.

Aimer ces hommes-là ?
Mais si, au fond, la fameuse parabole du jugement dernier de Matthieu nous disait un peu autre chose : « …j’étais malade et vous m’avez visité et j’étais en prison et vous êtes venu me voir... » (Mt25,36).
Dans ce récit on ne parle pas du sentiment d’amour mais de réalités comme « donner », « accueillir », « visiter », « aller vers... » qui sont autant d’actes d’amour. Ce qui est décisif c’est cela. C’est la compassion face aux miséreux, une compassion qui agit, alors que d’autres dans la parabole sont restés indifférents à leurs souffrances. En tout état de cause, l’amour ne peut pas en rester à l’émotion. Il doit se concrétiser en actes. Gage d’une relation authentique.

Extrait de Derrière les hauts murs d’Eric Venot-Eiffel, Témoignage d’un aumônier de prison

Il appela ses serviteurs et leur confia ses biens / Mt 25 14-30 / Une homélie

« Il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. » Cet homme qui part en voyage fait preuve d’une grande confiance. Nous pouvons même aller jusqu’à dire qu’il accorde une très très grande confiance dans ses serviteurs.

Si nous mesurons la somme qui est confiée à chacun en Euro, il y a de quoi avoir le vertige. Un talent est une monnaie du temps de Jésus qui représente à 33 kilogrammes d’or. Cela doit être encombrant dans le porte-monnaie et pas très pratique pour régler un expresso au bar du coin. On est là dans l’exagération. Un talent, 33 kilos d’or vaudrait donc en Euro : 1 400 116 €. Cela signifie que le premier serviteur recevrait donc la garde de 14 001 160€, et le second 7 000 580€.
Quelque soit le cours de l’or ce dimanche, les sommes sont considérables. C’est pour cela que je constatais en introduction que le maître accordait une très très grande confiance à ces serviteurs.
Le serviteur le moins bien doté reçoit tout de même plus d’un million d’Euros. Probablement que ce serviteur possède moins de capacité de gestion que les deux autres. Mais l’homme lui fait tout de même suffisamment confiance pour lui confier un trésor.
L’homme ne fixe aucun objectif pour la garde de ses talents. Il n’y a pas de condition dans la transaction. Il n’y a pas non plus de recommandation. L’homme laisse à chacun la liberté d’agir selon sa propre inspiration, selon son charisme pourrait-on dire.
Il semble que la personnalité du maître soit la boussole qui doit orienter ce que les serviteurs doivent faire. L’homme est exigeant. C’est le troisième serviteur qui décrit la personnalité de l’homme. « Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. »
Avec ces deux éléments, nous pouvons comprendre que le malheureux serviteur soit paralysé et ait peur. Cependant les deux premiers serviteurs ne sont pas pris de la même angoisse que le troisième. Pourquoi ?
Probablement parce qu’ils ont privilégié la confiance qui leur était faite plutôt que le caractère difficile de l’homme.
La confiance qui est accordée est un puissant encouragement pour tout le monde.
Jésus nous propose des paraboles pour nous révéler le royaume des cieux qui advient. A quoi nous invite la parabole ce dimanche ?
Notre méditation nous conduit à découvrir la confiance immense que le Seigneur a en nous pour prendre soin du trésor qu’il nous confie. Mais alors quel est donc le trésor qu’il nous confie et dont nous devons prendre soin. ?
Dans un premier élan, la réponse est l’Evangile. Le trésor que le Seigneur nous confie est la bonne nouvelle de Jésus Christ, le Fils de Dieu mort et ressuscité pour nous sauver.
Mais je veux y voir, en cette journée consacrée aux pauvres, qu’un autre trésor nous est confié. Ce trésor, il nous est révélé par l’histoire de saint Laurent.
Saint Laurent est diacre à Rome au 3ème siècle sous le règne du pape Sixte II. L’empereur Valérien décrète la persécution des chrétiens. Il arrête Laurent et le somme de lui remettre tout le trésor de l’Eglise. Alors, saint Laurent rassemble tous les pauvres, les malades, les handicapés, les faibles les petits, les marginaux, les rejetés de la société. Il les présente à l’empereur en disant, voici le trésor de l’Eglise (illustration : Mariotto di nardo St Laurent présentant le trésor de l'Eglise à l'empereur-XVème-Avignon) . Saint Laurent meurt martyrisé le 10 août 258.
Pour ce dimanche consacré également à la collecte du Secours Catholique, prenons d’avantage conscience de ce trésor que le Seigneur nous confie. Là il ne s’agit pas de le faire fructifier mais dans prendre soin. N’enterrons pas le trésor de saint Laurent pour qu’il échappe à notre vue. Rassemblons le trésor avec nous. L’Eglise est vraiment rassemblée quand il ne manque aucun de ces petits qui vivent à nos périphéries comme le dit François. Et une fois tous rassemblés, nous pouvons partager l’Evangile cet autre trésor qu’il faut faire fructifier.

Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.
Amen !
Dominique Bourgoin, diacre.

40 ans de finance solidiare

Le CCFD - Terre Solidaire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) et l'ACI (Action Catholique des milieux Indépendants) Vous invitent à fêter ensemble 40 ans de finance solidaire à Bordeaux le 18 Novembre prochain.
 
Le CCFD - Terre Solidaire a créé en 1983 le premier fonds de partage né en Europe "Faim et Développement" et a donné naissance à la finance solidaire d’aujourd’hui, qui re-présente plus de 24 milliards d’euros en France. Ainsi naissait la SIDI (Solidarité Internationale pour le Développement et l'Investissement).
 
A l'occasion de cet anniversaire, Nathalie VERHULST membre de l'ACI Gironde nous fera part de son témoignage sur son voyage d'immersion en Equateur. Elle est allée à la rencontre des populations sur le terrain, exclues des systèmes économiques classiques et soutenues par la SIDI. La parole sera donnée ensuite à Laurent CHEREAU, représentant la SIDI, qui nous dira l'aujourd'hui de l'épargne solidaire. Ces deux intervenants répondront à vos questions. Nous partagerons ensuite un apéritif à l'occasion de ce 40ème anniversaire.  

Le CCFD - Terre Solidaire regroupe 30 Mouvements et Services d'Eglise (MSE) au sein d'une collégialité dont l'ACI fait partie. Nous souhaitons vivement associer à cette rencontre les membres des autres MSE de Gironde appartenant à cette collégialité. 
Au-delà de ce réseau, nous invitons largement toutes celles et tous ceux qui souhaitent explorer le champ de la finance solidaire afin d'être "acteurs pour plus de justice", thème d'enquête 2023/2024 de l'ACI.
 
Soyons nombreux à nous retrouver samedi 18 Novembre à 10h au Centre Louis Beaulieu 145 rue Saint-Genès à Bordeaux.
 
Pour le CCFD Terre Solidaire : Catherine AGIUS.
Pour l’équipe locale :  Anne-Marie DUPUY

Pour l'ACI de Gironde : Patrick VIEILLEFON.
Pour l’équipe locale : Jacques et Marie-Christine PARPANT

Des lampes / Mt 25 1-15 / Une homélie

Vous vous souvenez peut-être qu’il y a quelques semaines, nous avions entendu parler de noces : les noces de l’Agneau dont nous étions les heureux invités. Aujourd’hui, il s’agit à nouveau de noces. Et à nouveau de noces très étranges.

La parabole nous place ici avant l’arrivée de l’époux (il n’y a toujours pas d’épouse). Dix jeunes filles sortent pour aller à sa rencontre. Mais l’époux n’est pas là… il vient, mais le temps de l’attente est bien long. Si long, que tout le monde s’endort.
Quand enfin un cri annonce sa venue, un grave problème va se poser : il fait nuit, chacune a pris une lampe et il semble que pour entrer dans la salle des noces, les lampes doivent être allumées.
Cinq ont brûlé toute leur huile et se retrouvent à sec avec des lampes qui s’éteignent / ce sont les jeunes filles folles.
Cinq ont des réserves et peuvent alimenter leur lampe pour être prêtes à accompagner l’époux qui vient / ce sont les jeunes filles sages.

Il ne s’agit pas de briller plus que les autres : toutes les lampes sont identiques,
Il ne s’agit pas de briller tout seul : le texte met en scène les jeunes filles toujours en groupe… deux groupes identiques.
Il ne s’agit pas d’avoir su économiser son huile : toutes les lampes ont brûlé pendant le long temps de l’attente
Il ne s’agit surtout pas d’avoir entretenu sa lampe en veillant : car tout le monde s’est endormi.

Non, c’est une question de quantité de combustible… aura-t-on assez de combustible pour durer jusqu’à la venue de l’époux ? Aura-t-on assez de source d’énergie pour que quelque chose brille encore, même une toute petite flamme, quand la porte s’ouvrira ?
Heureux les invités aux noces de l’agneau. Heureux ceux que l’époux trouvera avec une lampe allumée. Ils entreront avec lui dans la salle des noces à la lumière de ces lampes.
J’ignore absolument ce que sont ces lampes et la nature de l’huile qui les alimente… C’est quelque chose qui nous appartient en propre et que nous avons cependant tous en commun. Quelque chose qui combat la nuit, la longue nuit de l’attente. Un combat tout petit, tout modeste, une petite flamme au milieu de la nuit. Mais quelque chose qui combat, alors même que nous avons cédé au sommeil.
Cette petite flamme si précieuse, si essentielle que c’est avec elle que l’époux veut entrer dans la salle de ses noces, quel est son combustible ? Chacun trouvera la nature de son huile. Car c’est une huile qui semble ne pas pouvoir être partagée, chacun la sienne. On peut trouver des gens qui la monnayent, des marchands… mais l’huile des marchands ne fait pas ouvrir la porte. L’huile des marchands arrive toujours trop tard.

L’attente de l’époux, c’est la grande épreuve du désir.
Celui qu’on aime n’est pas là, et on a beau être sorti pour le rencontrer, on ne voit rien venir. Pour qu’il vienne, il faut la nuit, il faut même le cœur de la nuit, le milieu de la nuit dit le texte. Au milieu de cette nuit, qu’importe le sommeil… la veille que Jésus nous demande n’est pas une absence de sommeil.
Ce qui importe, c’est qu’il nous reste de quoi brûler pour lui, qu’il ne nous trouve pas à sec, qu’il ne nous trouve pas éteints.

A quoi brûle mon désir de l’époux qui vient ? Ce désir de Lui brûle-t-il encore en moi au milieu de ma nuit ? Qu’est-ce qui alimente ce désir ? Qu’est-ce qui alimente la flamme ?
La prière ? La lecture de la Parole ? L’espérance ? La joie ? Le service de l’autre ?
Sommes-nous capables de faire régulièrement le plein ?
De trouver les lieux et des frères qui nous aideront à constituer des réserves ?
Ou sommes-nous assez fous pour croire que nous tiendrons tout seul, avec le peu qui nous reste ?
Sommes-nous assez fous pour compter sur les marchands, ceux qui nous vendent de beaux discours, de fausses espérances, de fausses joies ? Les marchands de sacré, les brocanteurs de mystères ?

Au milieu de la nuit, un cri se fait entendre :
« voici l’époux sortez à sa rencontre »
Heureux les invités aux noces de l’Agneau

╬ Amen
Sylvain diacre

Lourdes, source de joie, rocher pour notre foi

 Une vingtaine de lycéens qui se retrouvent régulièrement en aumônerie à Gradignan, a participé du 21 au 23 octobre, au rassemblement de la Toussaint, à Lourdes avec environ 320 jeunes de 8 diocèses de Nouvelle-Aquitaine. Le thème du weekend était : « Bâtir sur le roc ». Au-delà d’un clin œil au rocher de la grotte, poli par la main des pèlerins au fil des années, les jeunes ont découvert que le Christ pouvait être une fondation solide sur laquelle on pouvait construire sa vie.

Ils sont revenus plein d’entrain car ils ont particulièrement apprécié :
 
-    Les temps de louange, de prière silencieuse et d’adoration. « C’est en priant en groupe que l’on ressent la ferveur et l’esprit de communion. J’ai adoré prier le soir devant la grotte et aux chapelles de lumière. »
-    Les rencontres et la sincérité des témoignages : avec la communauté du Cenacolo, les évêques, la pastorale des jeunes du sanctuaire, les séminaristes de Bayonne…
-    Les échanges avec les évêques qui ont partagé leur foi au travers d’anecdotes sur les grâces que l’on peut obtenir à Lourdes : guérisons physiques mais aussi psychologiques et véritables réconciliations.
-    « Je reviens ici pour la deuxième fois avec l’aumônerie, mais c’est différent à chaque fois : on découvre toujours de petits coins secrets et on ne se lasse pas de Lourdes qui est un lieu magique ».
-    « On a trop aimé porter la statue de la Vierge lors de la procession mariale : j’en était à la fois fier et ému. »
-    « Lorsqu’on passe dans la grotte, on se sent apaisé comme si l’on venait de se confesser. »
-    « Ça m’a rapproché de Dieu et motivé pour faire ma confirmation ! »

Bâtir sa vie sur le Christ, c’est construire dans la confiance et l’espérance. En écoutant l’histoire de Ste Bernadette, les jeunes ont été invités à réfléchir à leur vocation et à s’ouvrir à l’appel de Dieu : la vraie question étant « Qui vais-je aimer et servir ?». La réponse n’étant pas toujours évidente et pouvant prendre du temps, comme un cheminement jalonné de « oui » ou de « me voici ».
Lors de l’envoi, notre Évêque nous a encouragés à ramener d’autres pierres pour la  construction du Royaume de Dieu : ces pierres vivantes qui attendent sur le bord du chemin et celles participant à des constructions fragiles, bâties sur le sable (Mt7 :24-27).
Frédéric REVEL, animateur

Compte-rendu de la réunion de l'Equipe d'Animation Pastorale

Le lundi 9 octobre dernier, L’Equipe d’Animation Pastorale de Gradignan s’est réunie avec notre curé Vincent et Sylvain, diacre.
Nous avions plusieurs sujets à l’ordre du jour et souhaitons vous en faire part.
 
- La liturgie dominicale
Partageons une bonne nouvelle : une nouvelle équipe liturgique vient de se créer sur l’initiative de Gisèle MAYER. Merci et bienvenue !
Les équipes (nouvelle et anciennes) étaient invitées à se retrouver ensemble avec Vincent vendredi dernier pour mieux se connaître.
L’organisation de la préparation de nos célébrations, avec un nouveau modèle qui tâtonne et se cherche. Une prochaine rencontre est prévue le lundi 6 novembre de 19h à 20h salle Saint jean avec tous les acteurs de la liturgie (équipes liturgiques, sacristains, chantres, musiciens…) afin de voir ce qui fonctionne et ce qui doit encore être travaillé.
De nombreuses personnes se posent des questions sur le sens des différents moments de la liturgie : qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce qui y est en jeu… Pour essayer d’y répondre ou du moins de s’en parler, une proposition se construit et sera proposée en début d’année 2024.
En parallèle, des propositions de formations seront adressées également prochainement aux serviteurs des différentes missions (chantre, lecteurs…)
 
- Des dates importantes à venir
Le 30 novembre, à l’occasion de la fête de la Saint André, aura lieu la promulgation par notre évêque Jean-Paul JAMES des 57 Paroisses Nouvelles du Diocèse de Bordeaux. Le visage de notre Diocèse évolue, certaines paroisses se regroupent, d’autres se scindent, pour mieux coller à l’évolution de nos communautés. De son côté, la paroisse Saint Pierre de Gradignan reste inchangée.
En retour, les 3 et 4 décembre, premier dimanche de l’Avent, et en communion avec toutes les paroisses de notre Diocèse, nous marquerons cette promulgation durant les célébrations du week-end à Gradignan.
 
- Une évolution sur l’horaire des messes
A compter du dimanche 7 janvier 2024, les messes dominicales auront lieu à 10h00.
Ceci nous permettra régulièrement de proposer, en suivant, des moments d’échanges, de rencontres, de réflexion, de partage.
Des sujets sont déjà en préparation, pour la semaine de l’unité des chrétiens, pour un retour sur l’assemblée plénière synodale, ou encore sur la nouvelle exhortation du Pape François Laudate Deum, 8 ans après Laudato Si.
 
La prochaine rencontre de l'EAP aura lieu le lundi 04 décembre.
 
L’Equipe d’Animation Pastorale de Gradignan
Isabelle BLANCHY - Marie-Philomène BOURGOIN - Serge CREPPY
Alexandre PICOT - Louis-Guillaume REJALOT - Marie-Françoise ROUTHE