Le lavement des pieds / Une homélie du jeudi saint
Les rameaux / Une homélie
"ne jamais céder sur le désir de devenir ses fils" / Un texte de Jean-Pierre Duplantier
Nous re-publions ici un texte que Jean-Pierre Duplantier avait écrit en 2016, à l'occasion de ses 50 ans d'ordination.
Projet des Multi'verts
Si vous voulez nous contacter : Claire Picot 07.84.52.88.85
Jeté dehors / Jn 9 / Une homélie
Nouvelle EAP, première présentation
Sur la liste des personnes nommées par l'assemblée lors de la consultation générale, six personnes ont répondu positivement pour faire partie de la nouvelle Equipe d'Animation Pastorale.
Nous prendrons le temps de mieux les connaitre, mais nous pouvons d'ores et déjà les remercier.
Si tu savais le don de Dieu / Jn 4 / Une homélie
Il est midi. Aucune ombre n’obscurcit le paysage. La vérité se révèle en pleine lumière. La samaritaine regarde l’homme avec le filtre des conventions sociales. Elle aurait pu voir simplement un homme assoiffé, accablé de chaleur, qui veut étancher sa soif. Elle aurait pu simplement puiser de l’eau et la lui donner en geste d’accueil.
« Donne-moi à boire. » les randonneurs ont eu, une fois ou l’autre, à la formuler. Après des heures de marche, la gourde vide, arrivés dans un village, ils frappent à une porte et ils demandent de l’eau.
Je n’ai jamais essuyé de refus quand j’ai demandé à remplir ma gourde. Et pourtant, il me fallait faire un effort pour frapper à une porte, retenu moi-même par le filtre des conventions sociales. Et pourtant, cette simple démarche a été chaque fois l’occasion d’un échange simple entre un étranger et un autochtone. Une relation simple et authentique qui permet d’échanger sur le pays que l’on traverse, sur le pays d’où l’on vient.
La samaritaine ne perçoit pas qui s’adresse simplement à elle. Mais la parole de Celui qui s’est incarné, de ce Dieu qui a pris pleinement la condition d’homme au point de souffrir de la soif après la marche, va révéler dans le cœur de la femme tout le mystère du Christ.
« Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : 'Donne-moi à boire', c'est toi qui lui aurais demandé, et il t'aurait donné de l'eau vive. »
Déjà, la femme est bouleversée sinon pourquoi appellerait-elle son interlocuteur : « Seigneur » ? Touchée par la parole, elle perçoit la singularité de Celui qui est assis sur le puits.
Mais avant de plonger dans le baptême du Christ, il est nécessaire de mettre sa vie au clair. Ainsi, Jésus permet-il un chemin de pardon et de vérité pour cette femme à qui il va révéler pour la première fois qui il est. Il dit explicitement qu’il est le Sauveur.
Le parcours baptismal de l’Evangile de ce dimanche réveille en nous la vivante présence de notre baptême. Il révèle en nous le don de Dieu.
Le baptême nous le recevons une fois mais c’est un sacrement qui se déploie toute notre vie comme pour nous éveiller aux réalités de la vie éternelle.
Le baptême est bien plus qu’une initiation à la vie chrétienne qui ouvrirait, une bonne fois pour toute, les portes de la vie éternelle. Il est ce qui fait vivre en nous la parole comme une source jaillissante. Il est ce carburant qui nous pousse à sortir au loin pour porter la bonne nouvelle.
Regardons ensemble la fin de l’Evangile de ce dimanche. Jésus s’adresse à ses disciples. Il leur dit que, là où il passe, germe son Evangile. Il leur dit que de partout des femmes et des hommes se lèvent. Et Lui, le semeur, et son Père, le moissonneur, accueillent les bras ouverts ceux qui se précipitent vers Lui. C’est l’histoire des catéchumènes. Lors d’une rencontre avec les catéchumènes qui seront baptisés à Pâques, nous avons vécu un moment comme suspendu quand nous avons partagé sur ce texte de la Samaritaine. Nous étions tous témoins des semailles et de la moisson.
N’ayons pas peur de porter l’Evangile du Christ au monde. C’est le travail que nous confie le Christ : « annoncer la venue du semeur. » Le reste lui appartient. C’est lui qui parle au cœur de celui qui l’écoute.
Et dans notre prière, laissons résonner ces mots :