Avec les bergers, allons à la rencontre du nouveau-né ! / Noël 2013 / JP Ranga

A l’occasion de la fête de Noël, nous entendons résonner dans nos oreilles la Voix de Dieu à travers les chants des anges et les mots qu’ils adressent aux bergers.
Dieu a tellement aimé le monde qu’il nous a donné son Fils.

Ce mystère originaire du don que Dieu fait aux hommes de son Fils, qui est sa parole toute puissante, commande notre façon d’ouvrir nos cœurs, nos yeux et nos bras pour accueillir la joie du Ciel qui fait régner la paix sur la terre. La venue du Sauveur, Christ et Seigneur, dans la ville de David se fait dans l’humilité de ce nouveau né enveloppé de langes et couché dans une crèche.
Les bergers accueillent la manifestation du mystère. Ils sont enveloppés de lumière. Leurs oreilles entendent les anges chanter et leur dire quelque chose qui vient d’en haut. Et la réaction des bergers indique le mouvement de notre foi et de notre amour.
Et il advint quand les anges les eurent quittés pour le ciel, que les bergers se disent entre eux « Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur m’a fait connaître. »
Ce déplacement est le fruit de la décision de prendre au sérieux les chants et les paroles des anges. Ce déplacement est signe d’obéissance et de confiance pour aller jusqu’au lieu de la rencontre du ciel et de la terre, là où se trouve le nouveau né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire.
C’est ce lieu de la naissance que le Seigneur nous fait connaître. Mais surtout c’est l’enfant nouveau-né couché dans une crèche, entouré de Marie et Joseph qui va être désormais le centre de nos recherches pour recevoir la grâce et le don de Dieu. Là où se trouve le nouveau né, là se manifestent l’amour et la joie qui vient du Ciel.
Ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant. Et tous ceux qui les entendaient furent étonnés de ce que leur dirent les bergers.
Et l’évangile note la réaction de Marie, sa mère, comme faisant partie de ce mystère « Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son coeur »

Cette venue de l’enfant annoncé par les anges du ciel et les bergers de chez nous, méditée par la Vierge en son cœur, nous ouvre au mystère de l’accueil de la parole proclamée pour notre salut.
Un texte de Saint Paul sur l’accueil de la Parole proclamée peut nous aider à méditer, à faire des démarches nouvelles à la lumière de la venue du Christ dans ce monde : « et voilà pourquoi nous rendons grâce à Dieu sans relâche, de ce qu’ayant reçu la parole de Dieu que nous puissions entendre : vous l’avez accueillie, non comme une parole d’homme, mais selon ce qu’elle est vraiment, comme une parole de Dieu qui agit en vous les croyants. »

Que l’accueil de parole soit toujours pour nous la rencontre avec une personne, ce Sauveur, ce Christ Seigneur qui nous est donné dans la ville de David.
Puissions-nous bénéficier de cet accueil qui est communion avec lui et reconnaissance de celui qui l’a envoyé. A ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu.
Oui, la naissance du Christ nous ouvre à cette nouvelle naissance d’enfants de Dieu
Jean-Pierre Ranga

Curé

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