1- Le samedi avant les Rameaux : une
méditation pour introduire à la semaine sainte. Entendre la passion dans
l’espoir de la résurrection. Avec l’ensemble pastoral, la célébration du
dimanche au solarium a donné une certaine solennité à cette entrée en semaine
sainte.
2- Lors du Vendredi Saint j’ai proposé de
reprendre ce qui est dit de la passion en demandant la compassion du
cœur : souvenez-vous des prisonniers comme si vous étiez en prison avec
eux ! Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités comme étant vous-mêmes
dans un corps ! La mort du Seigneur nous donne la grâce de communier à ses
souffrances et aux souffrances des hommes, en suivant avec Lui le chemin de
l’amour !
3- Et puis je propose de prendre la finale de la
deuxième lecture du Vendredi Saint pour servir d’introduction à la grande
prière universelle et à toute prière chrétienne qui met chacun en présence de
Dieu avec le Christ : « le Christ pendant les jours de sa vie
mortelle, a présenté, avec un grand cri et dans les larmes, sa prière et sa supplication
à Dieu qui pouvait le sauver de la mort, et parce qu’il s’est soumis en tout,
il a été exaucé. Bien qu’il soit Fils, il a pourtant appris l’obéissance par
les souffrances de sa passion ; et ainsi conduit à la perfection, il est
devenu, pour tous ceux qui lui obéissent cause de salut éternel. »
4- Le dimanche de Pâques, il est bénéfique de
reprendre ce qui était dit le Jeudi Saint par rapport au lavement des pieds, la
préparation à suivre Jésus-Christ qui passe de ce monde au Père ; et aussi
assimiler ce passage où il est dit qu’ayant aimé les siens, il les aima
jusqu’au bout. Il nous entraîne ainsi vers son Père par le chemin de l’amour,
en passant par l’épreuve des souffrances et de la mort.
Le texte du dimanche se lit ainsi comme une
nouvelle mise en route des deux disciples après l’interpellation de Marie
Madeleine : On a enlevé le Seigneur et on ne sait où ils l’ont mis. On
parle de la course des deux disciples, on insiste sur la place du disciple que
Jésus aimait. Celui-ci voit et croit. Et
le texte se termine par une note temporelle : jusque-là ils n’ont pas
encore saisi l’écriture qui disait qu’il fallait que le Christ ressuscite
d’entre les morts. Cette expression ouvre un deuxième espace : après le
tombeau ouvert, c’est l’ouverture de l’écriture pour saisir le mystère de la
résurrection du Christ. On peut ainsi traduire le jusque-là en disant
aussi : à partir de maintenant, proclamons la résurrection du Christ comme
faisant partie de l’œuvre de Dieu promise et annoncée par l’Ecriture.
Alors le texte des Actes des Apôtre de ce
dimanche insiste sur ce que Dieu a fait avec Jésus, par lui et en lui, dans
toute la durée de sa vie et dans le contexte de sa mort. Et avec Dieu vient
prendre place l’Esprit vient prendre sa place en nous et autour de nous, lui
qui est manifesté comme onction et consécration pour la mission du Christ.
4- Gardons dans notre cœur la prière d’ouverture
de la messe : «Que ton Esprit fasse de nous des hommes nouveaux pour que
nous ressuscitions avec le Christ dans la lumière de la vie. »
La foi en la mort et en la résurrection du
Seigneur donne la clé de notre foi et de notre espérance. Elle ne peut se
dissocier de la proclamation de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Durant
toute la semaine, les mains ouvertes devant le Père, nous avons accueilli la
lumière et le salut qui nous viennent d’en-haut, qui nous viennent d’en-bas,
par la médiation du Christ, mort pour nos péchés, ressuscité pour notre
justification.
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