Le Dieu des Vivants - Equipe obsèques

    
La Toussaint, et plus précisément la célébration du deux novembre est l’occasion de faire mémoire des défunts de nos familles… C’est aussi l’occasion de se parler de l’équipe qui accompagne les familles en deuil jusqu’à la célébration des obsèques, jusqu’au « dernier adieu ».
    Qu’est-ce qui peut bien pousser une poignée de retraités (mais pas seulement !) à se rendre disponibles pour rencontrer des familles au moment de la grande douleur, du grand désarroi, pour construire et vivre avec eux une célébration d’obsèques ?
- S’agit-il d’une bande de sinistres individus attirés, fascinés par la mort ?
- S’agit-il au contraire de héros, libérés de toute crainte face à la mort, forts d’une foi inébranlable, capables d’affronter avec courage et audace le gouffre du tombeau ?
- Ou bien sont-ils de fins psychologues, riches en recettes de communication positive, formés pour écouter la peine de leurs semblables et les consoler ?
- Ou des spécialistes de la liturgie ? Maîtrisant chaque rouage d’une mécanique bien huilée qu’ils présideraient avec aisance ?
             Rien de tout cela.

    Si chacun porte en lui la raison profonde qui lui a fait accepter cette mission, tous ont en commun d’avoir découvert qu’ils sont uniquement au service de la vie. De la vie et des vivants. La mort n’est pas leur objet, elle n’est pas au centre, ce n’est pas elle qui est célébrée… en aucun cas.
    Car notre Dieu « n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ». (Lc 20, 38)
    En célébrant des obsèques, en recevant une famille transpercée par la perte, c’est la vie qui est relevée.
    D’abord la vie de ceux qui restent : il va falloir écouter la vie qui continue et qui a des choses à dire, être attentifs à la vie de cette famille, de ce couple, de ces liens. De ces liens qui ne meurent pas.
    Et puis la vie de celui ou celle qui s’absente : nous ne faisons pas mémoire d’un mort mais bien d’un vivant, ce n’est pas un mort qui nous rassemble, c’est un vivant.
    Vivant dans les mots de ceux qui l’ont connu et aimé.
    Vivant dans ce que sa vie a suscité de fruits, de grâces.
    Vivant enfin de cette « vie-vivante » reçue le jour de son baptême et qui se prolonge par-delà le passage.

    Être membre de l’équipe obsèques c’est donc être au service du Frère, au service du vivant qui s’éloigne et des vivants qui cherchent comment dire à-Dieu.

L’équipe a besoin de s’étoffer… contactez le secrétariat !

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