Ils
sont enthousiastes, ils chantent et dansent, posent leur vêtements sur la
route. Ils acclament Jésus comme un roi. Les liens qu’ils ont établis avec
Jésus sont divers mais ils l’aiment.
Ils l’aiment jusqu’à lui verser un
parfum de grand prix sur la tête !
Ils l’aiment jusqu’à manger ce
pain partagé et boire à cette coupe en toute confiance sans y discerner que ce
repas est le dernier et qu’il parle d’un corps brisé qui sera exposé nu sur la
croix et de sang versé.
Ils l’aiment jusqu’à promettre de
le suivre jusque dans la mort : « même s’il faut que je meure avec
toi, non, je ne te renierai pas » affirme avec force Pierre
Ils l’aiment jusqu’à tirer une
épée pour le défendre lors de l’arrestation dans la nuit.
Mais
voilà, tous l’abandonnent et prennent la fuite.
C’est
de ces hommes et de ces femmes, éparpillés, lâches, mal croyants, parfois butés,
que le Père du Ciel se fait un peuple. L’Église va naître de ces compagnons et
compagnes car ce qui va demeurer c’est l’amour qu’ils ont pour lui, ce Jésus. Il les a appelés, guéris, délivrés, aimés avec
leurs défauts, leurs incohérences, leur péché …
Aujourd’hui
encore, l’Église est faite d’hommes et de femmes différents, aux engagements
politiques ou sociaux parfois aux antipodes, assurément pécheurs … mais ce qui nous
est commun c’est notre amour, notre attachement
à Jésus, le Christ. Sa vie nous a bouleversé, sa parole nous a touchés. Nous
avons pu nous aussi être appelés, guéris, délivrés, en tout cas, aimés avec nos
défauts, nos incohérences, notre péché.
Venons
à lui, de tout notre coeur, acclamons-le en ce jour de joie, n’ayons pas peur
de cette fraternité qu’il structure entre nous par sa présence vivante, par son
évangile, par son eucharistie.
Hosanna !
viens nous sauver ! Amen
Vincent GARROS
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