Avec les rallonges du jour et de la lumière, avec
les températures clémentes, les pluies et un peu plus de soleil, il y a comme
une renaissance dans nos cités, dans nos prairies, avec une herbe jeune et
neuve, les champs et certains arbustes sont garnis des fleurs ; et, commencent
à disparaître des branches sans vie, et à jaillir des feuilles vertes
éclatantes ! C'est aussi le moment où les oiseaux migrateurs reviennent et où
certains animaux, après une longue hibernation, se réveillent. La nature
revient à la vie, habillée de ses belles parures !
Si la nature a l’habitude de faire peau neuve, de
revenir à la vie, qu’en est-il pour l’homme, n’est-il pas de la nature ? Ne
fait-il pas partie de la création ? Et dans cet élan du neuf où la vie semble
régénérée, saura-t-il entendre l’appel à la vie que lance le Créateur à toute
sa création ?
En effet, le printemps coïncide avec la fête de
Pâques, ce passage de la mort à la vie que réalise Jésus, le Christ : sa
Résurrection ! Saint Paul, acquis au Christ mort et ressuscité, prisonnier à
cause de sa foi et devant le roi Agrippa, lors de sa plaidoirie, demande au roi
: « Pourquoi juge-t-on incroyable, parmi vous, que Dieu ressuscite les morts ?
» (Ac 26, 8).
Par le baptême, les chrétiens sont unis au Christ
et sont appelés à passer, avec Lui, de la mort à la vie. Et si par sa
Résurrection, le Christ fait échec aux forces de haine et de mort, par sa
Résurrection, il révèle la puissance du Créateur, Lui qui est Père, plein
d’amour et de miséricorde ; Lui qui offre à tout homme son alliance et veut
l’accueillir dans la plénitude de son amour pour lui faire partager sa propre
vie, sa force de vie.
Joyeuses Pâques à toutes et à tous !
Fabien KINTA, curé
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