L’Église est le sacrement du Christ. Elle est témoin de sa résurrection et signe de sa présence dans le monde. Aujourd’hui, pour les chrétiens, la rencontre de Dieu avec les hommes suppose une médiation qui dise le lien entre celui qui prend conscience de son péché et la Pâque de Jésus Christ. Dès les premiers siècles, la vie chrétienne s’articule sur le baptême et sur l’Eucharistie. La pénitence est alors un exercice continu de la vie baptismale. Dans les siècles suivants, l’Église donne à la pratique pénitentielle des formes variées. C’est sans doute le sacre-ment qui a connu les plus profondes modifications.
La pratique de ce sacrement, quant à sa célébration et à sa forme, a connu un long processus de développement, comme l’attestent les sacramentaires les plus anciens, les actes des conciles et les synodes épiscopaux, la prédication des Pères et l’enseignement des Docteurs de l’Église. (Exhortation apostolique. Jean-Paul II 1984)
Si le rite d’aujourd’hui est presque identique à celui des siècles précédents, il est assez différent par le mode de célébration. Une place première est faite à la Parole de Dieu. Qu’il soit personnel ou communautaire, le sacrement est le lieu où se reconnaît d’abord l’amour de Dieu et la force de la miséricorde avant de reconnaître ses imperfections, son péché.
La parole de Dieu révèle en même temps la dignité insoupçonnée de l’homme et la profondeur insoupçonnée du mal. Dans la vie, la mort et la résurrection du Christ, Dieu se révèle de façon plénière comme le Dieu vivant qui aime tous les hommes et les invite à aimer. (Rituel 1978)
Dieu, le Père a manifesté sa miséricorde en son Fils Jésus : en lui et par lui, il a voulu tout réconcilier en faisant la paix par le sang de sa croix (2 Co 5, 18. Col 1, 20)
L’appel de la Bonne Nouvelle rejoint les hommes en ce qu’ils ont de meilleur. A chacun de se mettre en marche pour entrer dans cette Espérance. (Rituel)
Le sacrement de la réconciliation c’est l’expérience de la résurrection de celui ou celle qui devant l’amour de Dieu confesse son péché et s’entend dire : ‘Va et ne pèche plus !’.
Vincent GARROS
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