Nous venons de nous lever pour écouter l’Évangile de ce jour comme l’assemblée d’Israël écoutant la lecture de la loi. Et Néhémie de nous dire qu’ils se sont inclinés ensuite devant le Seigneur. La proclamation de la Parole de Dieu est manifestation de la présence de Dieu.
Croyons-nous cela ?
Saint
Paul nous rappelle que tous que ‘pour le Christ, nous avons été baptisés pour
former un seul Corps, désaltérés par un unique esprit.’
Croyons-nous cela ?
nous qui venons de passer cette semaine de prière pour l’unité des Chrétiens. Nous
qui proclamons que l’Église est ‘une’ dans le credo de Nicée dont nous fêtons cette
année le 1700eme anniversaire, où en sommes-nous avec nos
divisions ?
Dimanche dernier nous entendions chez Saint Jean le début du ministère de Jésus inauguré par une noce à Cana, une alliance où du neuf et du très bon est à gouter venant des eaux puisées aux jarres du rituel. Aujourd’hui avec saint Luc, c’est une prédication on ne peut plus courte de Jésus qui fait irruption dans la synagogue de Nazareth. « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre »
En
reprenant ce passage qu’Isaïe a laissé dans son livre, Jésus annonce ce qui
sera son ministère. Comme Isaïe, Jésus affirme que l’Esprit de Dieu est sur lui
pour annoncer une année de bienfaits, comme une année jubilaire où le captifs,
les opprimés seront libérés, les malades guéris, la bonne nouvelle est
proclamée à ceux et celles qui ont tout perdu. Dans cette année jubilaire de
l’Espérance, entendons-nous cela dans nos corps ?
Croyons-nous que cela
s’accomplit aujourd’hui ?
Oui, mystérieusement, nous croyons cela, dans la confiance, humblement, sans comprendre peut-être. Dieu est présent dans sa parole qui travaille nos corps et nos cœurs. Alors comme le psalmiste du psaume 18 que nous avons chanté ensemble, nous reconnaitrons que la charte du Seigneur est sûre qui rend sages les simples.
Dans une partie de ce même psaume, l’auteur prie ainsi :
Viens Seigneur, libérer les captifs que nous sommes, que s’accomplisse aujourd’hui ta parole dans nos corps divisés et dans nos cœurs qui murmurent.
Amen
Vincent Garros
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire