Les
nations affolées, désemparées… les hommes qui meurent de peur….
Et
tout ça pourquoi ?
A
cause du bruit de la mer et des flots, à cause de ce qui doit
arriver au monde…
De
quoi s’agit-il ?
Le
fracas de la mer et des flots : de l’écume et
du vent !
Rien
qui tienne, rien de réel
Ce
qui doit arriver au monde : ce que personne ne sait !
du
fantasme, du cauchemar, rien de réel.
Nous
y sommes, c’est notre temps aujourd’hui ! c’est toujours
l’aujourd’hui des hommes.
Les
hommes aiment se faire peur, les nations tremblent devant le bruit et
le vent.
Il
suffit d’écouter un peu la radio, d’ouvrir quelques journaux, de
tendre l’oreille au café du coin : le monde va mal, la maison
brûle, la guerre est pour demain, la planète est foutue, les
ennemis nous cernent, nous sommes nos propres ennemis, l’Église
est en crise, l’humanité vit ses derniers feux, tout s’effondre,
le pire est pour demain…
Du
bruit et du vent.
Alors
chanter que tout irait très bien et que le monde est en pleine santé
serait aussi dangereux et absurde que de dire qu’il est à sa fin.
Il
y a bien des choses à faire pour tenter d’améliorer les choses.
Mais
ce n’est pas la question ici.
(...)
Que
faire de ce temps de l’avent ?
Faire
maigrir nos cœurs !
Alléger
nos cœurs… les mettre au régime.
Je
vous propose un régime sans peur, un régime allégé en soucis du
monde.
Je
vous fais une ordonnance de quatre semaines pour un régime sans
fracas, une abstinence de trouille, de panique et de regards affolés
sur le monde.
Faisons
le vide de tout ce rien du tout de la mort qui prend toute la
place dans nos vies et dans nos cœurs.
Mais
faisons-le sérieusement.
Quand
vous verrez le violet sur nos vêtements, rappelez-vous que nous
sommes en cure… en deuil de la grande peur.
Alors,
comme le dit Paul, nos cœurs s’affermiront, alors, nous serons
plus légers pour pouvoir nous mettre debout, pour nous tenir debout
devant le fils de l’homme qui vient.
Car
il nous veut debout devant lui ! Ni assis, ni à genoux !
Le
monde va faire de ces semaines avant Noël, un temps d’accumulation,
faisons
de ce temps un temps de vide.
Alors,
peut-être la nuit de Noël nous trouvera debout
Debout
devant l’enfant,
L’enfant
couché dans la mangeoire.
« Redressez-vous,
relevez la tête, car votre délivrance approche »
╬ Amen
Sylvain
diacre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire