Instituée par Jean-Paul
II en 1992, l’Église Universelle célèbre tous les 11 février, fête de
Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale des Malades. Celle-ci se décline dans
les diocèses français en un Dimanche de la Santé, qui est l'occasion de
rappeler que l'accompagnement des personnes souffrantes est une priorité
évangélique, mais aussi de sensibiliser chacun pour préserver le don de la
santé.
«C'est à nos frères particulièrement éprouvés que nous
voudrions communiquer la proximité matérielle et spirituelle de la communauté
chrétienne tout entière. Il est important de ne pas les laisser dans l'abandon
et dans la solitude, alors qu'ils doivent affronter un moment aussi délicat de
leur vie.» disait Benoit XVI à l’occasion de la quinzième journée Mondiale des
Malades.
En outre, il soulignait, à cette occasion,
l'action des professionnels de la santé qui, avec patience et amour, mettent au
service des malades leurs compétences professionnelles et leur chaleur humaine
: «Je pense aux médecins, aux
infirmiers, aux agents de la santé, aux volontaires, aux religieux et aux
religieuses, aux prêtres qui se prodiguent pour eux sans s'épargner, comme le
Bon Samaritain, sans prendre en considération leur condition sociale, la
couleur de leur peau ou leur appartenance religieuse, mais seulement ce dont
ils ont besoin. Sur le visage de chaque être humain, encore davantage s'il est
éprouvé et défiguré par la maladie, brille le visage du Christ, qui a dit:
"Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes
frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25, 40).
Qu'est-ce que le Dimanche de la Santé ?
En France, cet événement se vit en paroisse
à l'occasion du Dimanche de la Santé, généralement le dimanche le plus proche
du 11 février. Mgr Michel Guyard, évêque du Havre, le définit ainsi : «le
dimanche de la santé s'adresse aux malades, aux soignants et à tous ceux qui
participent à restaurer la santé des malades. C'est une occasion d'inviter tous
les chrétiens à réfléchir sur leur santé, ce bien qui nous est donné et que
nous devons sauvegarder pour être utiles à nos frères. C'est aussi l'occasion
de les sensibiliser à la place de nos frères souffrants et à leur dignité »
Donc, « une intention de prière le Dimanche de la Santé ne
suffit pas ! »
Pourquoi ne pas nous motiver les uns les
autres, être attentifs à avoir « des cœurs qui voient » pour signaler
ceux qui souhaiteraient recevoir le Saint Sacrement chez eux dans la custode. Le
prêtre pourra ensuite être invité à visiter nos frères et sœurs qui ont quelque
peu du mal à rejoindre l’assemblée dominicale.