Les Rameaux, c’est le chemin de Jésus,
lorsque son heure est venue de passer de ce monde à son Père.
Pour entrer dans Jérusalem, il a demandé
qu’on aille détacher un petit âne et qu’on lui amène. Il s’est assis dessus. Ce
petit âne, c’est la part de nous qui appartient à Dieu ; la part de nous
qu’il détache de son piquet. Dans nos mains nous tenons des rameaux, les
branches neuves de la saison, les forces vives de notre génération qui pousse.
Et Jésus fait de nous, si nous le voulons bien, un corps d’espérance et de
louange. Un corps qu’il façonne à sa ressemblance, selon le désir de son Père,
et du nôtre. Un corps qui n’est pas celui que nous construisons ou que nous
imaginons, mais qu’il façonne pourtant avec ce que nous sommes maintenant.
Quand il arrive en ville, cette fois-ci, il
prend le large, et nous avons du mal à le suivre. Nos amarres ne se laissent
pas détacher. Et la violence nous reprend, on ne sait comment. Il est arrêté,
condamné, mis en croix. Il meurt en même temps que le printemps commence, et
nous le regardons, de loin, mourir.
Si son regard croise le vôtre, n’ayez pas
peur. Il y a dans ses yeux, la tendresse de Dieu et notre délivrance.
Jean-Pierre
Duplantier
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