Pèlerins de l'espérance, marcheurs avec le Christ

 Le pape François nous a proposé ce thème pour cette année jubilaire qui fête aussi le Crédo de Nicée. Le temps du Carême commence ce mercredi et nous portera pendant quarante jours vers ce temps de fête de la joie de Pâques. C’est vers le Christ ressuscité et sa venue que se tourne notre Espérance. C’est ainsi que nous prions après le Notre Père : Seigneur, donne la paix à notre temps… nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance : l’avènement de Jésus-Christ, notre sauveur.

    Notre communauté aura la joie d’accueillir différents témoins qui par leurs connaissances et leur art nous aideront à développer notre prière et à nous faire grandir dans la foi. Ce sera lors des vendredis de Carême mais aussi lors de certains dimanches.

    L’atelier ‘Conter la Bible’ nous rappellera comment Joseph, vendu, devenu esclave puis régisseur de    Pharaon permettra à ses frères d’être sauvés de la fa-mine : chemin de réconciliation.
    Mme Ana Maria BINET, docteur en littérature ibérique, nous partagera comment la poésie comme la quête spirituelle accompagne nos chemins de vie.
    Le père Pierre MEUNIER, historien, chanoine de la cathédrale de Bordeaux, actuellement archiviste, nous présentera comment les Pères de l’Église envisageaient le Carême. Les pères de l’Église, successeurs des apôtres, ont été les rédacteurs des symboles de notre foi jusqu’à celui de Nicée-Constantinople. Une église apostolique et universelle. 

    Le CCFD-Terres Solidaire nous ouvrira aux dimensions du monde et encouragera notre agir pour vivre d’un carême à la manière du prophète Isaïe. (Is 58,4-9).
    Des célébrations et des temps de louange viendront rythmer ces quarante jours : les messes et des veillées de chants avec Laurent GRZYBOWSKI, auteur, compositeur, interprète le weekend des 15 et 16 mars, une célébration pénitentielle le 11 avril et le ‘Chemin de Croix des néophytes’, textes, chants et musique proposé par Jean-Marie DESPEYROUX et l’ensemble Voix debout le dimanche des Rameaux.


    Chemins de Vie, chemins de Croix, marche humble en présence de notre Dieu (Mi 6,8) … Vivons ce temps de carême qui nous est proposé comme l’occasion de vivre ensemble une marche guidée par le Christ, notre Espérance.

Vincent GARROS

Aimez vos ennemis / Luc 6 27-38 / une homélie

Lorsque je préparai cette homélie, je me suis souvenu d’une citation du ‘grand penseur’ Pierre Desproges, souvent citée par une collègue de travail quand elle rencontrait des difficultés avec quelqu’un : « L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui ! »

Je propose que nous regardions d’un peu plus près l’Evangile de ce dimanche pour tenter d’y voir ce qu’il y a d’impossible dans les demandes de Jésus. Puis nous explorerons les mêmes demandes en tentant modestement de nous mettre à la place de Jésus.

« Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. »

Quelle exigence ! Comment être capable d’appliquer les recommandations de cet Evangile.

Nous entendons qu’il faut accepter de se faire battre, dépouiller, maudire et tout cela sans même réagir ! Mieux il faudrait encourager les exactions.

C’est trop demander. Notre instinct, nos réflexes, notre éducation nous conditionnent à survivre, donc à lutter contre nos ennemis. Cela tient de l’impossible pour les humains que nous sommes.

Jésus, Dieu fait homme, connaît ce qui entrave nos vies, la rancune, l’agressivité, l’escalade de la violence.

Jésus propose de sortir de ce cercle de la haine et de la violence. Il nous laisse un commandement nouveau : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. » De notre point de vue, rien de nouveau. Nous sommes prêts à nous aimer les uns les autres. Mais Jésus ajoute ces cinq mots qui changent tout : comme je vous ai aimé.

C’est là qu’intervient le grand penseur que je citais en introduction : « L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui ! » C’était un moyen pour la collègue que je citais de prendre du recul et de considérer le point de vue de celui qui s’opposait à ses projets professionnels.

Oui ! Jésus aime tous les hommes, aussi bien ceux que nous considérons bons comme ceux que nous traitons en ennemis.

Dans l’Evangile de Matthieu, au chapitre 5, dans le sermon sur la montagne, Jésus précise après avoir demandé d’aimer ses ennemis : « Ainsi vous deviendrez les fils de votre Père qui est dans les cieux. Car il fait lever son soleil aussi bien sur les méchants que sur les bons, il fait pleuvoir sur ceux qui lui sont fidèles comme sur ceux qui ne le sont pas. »

Du point de vue de Jésus, il y a deux groupes ennemis qui se disent bons et qui voient dans l’autre groupe un ennemi.

Dans cette configuration, Jésus ne tranche. Il ne désigne pas qui a raison et qui a tort. Il ne prend pas partie. Il nous demande seulement de prendre du recul et de ne pas avoir un regard tranché sur celui qui s’oppose à nous.

Jusqu’au bout, Jésus, le Christ, est un exemple pour nous. Sur la croix où il agonise, Jésus prie son Père de pardonner à ses tortionnaires. Jésus nous montre jusqu’où va son amour.

Ce dimanche, nous sommes venus à l’invitation du Seigneur. Nous sommes heureux d’être réunis autour de la table de la parole et la table où le Christ s’offre en sacrifice. Il faut reconnaître que nous sommes bien entres-nous, nous les bons.

Et bien cela n’est pas suffisant !

L’Evangile de ce dimanche nous invite à beaucoup plus. Il nous demande de sortir de notre confort, de nos habitudes, de dépasser nos aprioris. Nous pouvons par exemple nous ouvrir à ceux qui ne prient pas comme nous.

Ainsi, notre joie sera parfaite, car ce sera une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante que nous recevrons !

Amen !

Dominique Bourgoin, diacre.

Lettre des évèques de France pour le jubilé de l'anniversaire du Concile de Nicée

 (Extraits). Lourdes Nov. 2024

    Le pape François nous encourage à être « Pèlerins de l’Espérance ». Nous voudrions vous encourager à vivre votre mission avec ferveur durant l’année jubilaire comme un nouveau départ, en pèlerins et témoins de l’Espérance, dans notre monde qui l’attend, parfois de façon inquiète ou angoissée. Nous le faisons dans un contexte où les chrétiens sont soumis à de nombreuses pressions et tentations, afin qu’ensemble, nous leur proposions la foi au Christ telle que la professe l’Église comme le critère de l’attitude juste dans la relation à Dieu et au monde.

    Ce jubilé sera célébré au sein d’une société civile blessée par la confusion des repères, par une fuite en avant inquiétante sur les questions « sociétales », par un fossé grandissant entre riches et pauvres, et par les grandes inquiétudes engendrées par un contexte international tendu, les souffrances dues aux migrations et les changements climatiques. Tout cela pèse et peut parfois fragiliser la capacité d’espérer. Or, c’est quand les temps sont difficiles que nous avons la belle mission d’être, selon l’expression du Pape, des « pèlerins de l’Espérance ».

    Le Jubilé de l’Espérance et l’anniversaire de Nicée nous replacent devant la fascinante beauté de Dieu qui s’incarne, qui s’abaisse et sollicite notre liberté. Sa toute puissance est celle d’un Amour « plus grand que notre coeur » (1 Jn 3,20).

    Pour cette année jubilaire, un beau signe de providence est donné : la date de Pâque (dimanche 20 avril) sera la même pour les catholiques, les protestants et les orthodoxes. Que ce signe du calendrier soit un prélude à l’unité des disciples du Christ pour un monde réconcilié dans la fraternité, qui attend la participation de chacun de nous.

    Nous vous invitons tous, jeunes et vieux, malades et bien portants, familles, consacrés, croyants de toutes sensibilités, forts de nos richesses si variées, à vivre de cette Espérance fondée en Jésus-Christ. Répondons ensemble au magnifique et enthousiasmant appel à la sainteté, que nous adresse notre beau Dieu, trois fois saint, Père, Fils et Saint Esprit.

Pour lire l'intégralité de la lettre ICI

Les fraternités Chrétiennes de quartier

    Dans sa lettre pastorale de 2022, Mgr Jean-Paul JAMES encourage à la création de petites fraternités chrétiennes dans un quartier, une résidence, un hameau… Voici ce qu’il en dit (document « Oser l’avenir avec le Christ » page 16)
    Ce sont des groupes assez petits pour que ses membres se connaissent assez et entretiennent des relations fraternelles, pas seulement pendant les réunions. Dans un tel groupe, les membres prient ensemble, lisent la Parole de Dieu puis, à sa lumière, réfléchissent et décident comment agir. Ils se soutiennent mutuellement pendant et en dehors des rencontres… leur groupe est ouvert, accueillant… afin de servir la progression spirituelle de chacun et d’aider l’Église dans sa triple mission : annoncer la Bonne Nouvelle, vivre dans notre société et célébrer le Seigneur…

La fraternité Malartic
   Notre paroisse a vu naître deux petites fraternités : la première, dans le quartier Malartic et une autre, l’an passé dans les résidences ‘Saint Géry’. Je suis émerveillé de ce qui s’y vit dans leurs rencontres régulières autour des Écritures et souvent d’un bon repas partagé mais aussi de ce que cela fait naître d’entraide, de rencontres informelles pour rompre les solitudes ou offrir de petits services de voisinage. Là où nos assemblées dominicales sont quelquefois trop anonymes car on n’a pas le temps de faire connaissance, voilà que l’Évangile se vit tout simplement avec ceux et celles qui sont très proches. Des enfants et des jeunes font la connaissance d’autres familles ou des personnes âgées qu’ils croisent dans la rue, dans un commerce ou à l’arrêt d’un bus. Des bonjours, des sourires et peut-être des prénoms s’échangeront…
 
    Je rêve aussi que ces petites fraternités ne soient pas repliées sur elles-mêmes mais s’ouvrent en toute simplicité, entrent en dialogue avec ceux et celles qui sont nos voisins et ne partagent pas notre foi en Christ. Apprendre à con-naitre celui qui ne me ressemble pas ou qui ne vit pas comme moi, travaille à la paix. Nous puiserons la force de vivre cette fraternité dans le ‘repas du Seigneur’. La communion au Christ est profondément liée à la communion fraternelle’ (in Le jour du Seigneur, Jean-Paul II).
Vincent GARROS

Des photos du forum du 16 février

Heureux vous / luc 6 17-27 / Une homélie


Chez Saint Luc, les béatitudes ne sont pas un enseignement sur la montagne, le texte précise bien que Jésus les proclame dans un endroit plat, au pied de la montagne. Et, plus qu’ailleurs, elles sont rudes à nos oreilles. Là où nous espérions entendre des paroles consolatrices, les mots sont tranchants.

Il y a beaucoup de différences avec les béatitudes de Matthieu. Le détail qui m’a mis au travail, c’est celui du rire : « Quel malheur pour vous qui riez maintenant »
Ne sachant pas trop quoi en penser, je suis allé voir ce que disent les Pères de l’Église sur ce texte et je ne résiste pas au plaisir de vous partager la lecture qu’en donne Saint Basile au quatrième siècle, même si ça ne va pas beaucoup nous aider :
« Puisque le Seigneur menace ici ceux qui rient, il est donc évident que le vrai fidèle ne doit jamais s'abandonner au rire. D'ailleurs, le rire immodéré est le signe d'un esprit déréglé et d'une âme désordonnée; toutefois il n'est pas défendu de manifester la joie intérieure, en donnant au visage une certaine expression de gaieté. »*

Est-ce que Jésus est en train de menacer ceux qui rient (comme le suggère saint Basile) ?
Jésus est pressé par une foule nombreuse qui cherche à le toucher. Il est face à une masse indistincte qui veut être guérie par lui de ses maladies. Jésus serait un guérisseur, il serait venu uniquement pour libérer des esprits mauvais et redonner la santé. Alors, il regarde cette foule et lui propose autre chose, un autre programme.

Nous avons remarqué que chez Saint Luc, les béatitudes ne sont pas un discours sur la montagne, elles sont d’en bas, au raz du sol… au raz des gens. C’est là que Jésus va descendre, pour y déconstruire la foule, diviser la masse indistincte qui s’avance en rouleau compresseur. Il regarde ceux qui lui font face, et il s’adresse directement à eux « Heureux vous » « quel malheur pour vous »…

Serait-il en train d’ériger des catégories ? De constituer des équipes ? Il y aurait face à lui « ceux qui rient » et « ceux qui pleurent », comme il y aurait « les pauvres » et « les riches », « les affamés » et « les repus », « ceux qui ont bonne réputation » et ceux qui sont calomniés »… Si c’était le cas, la foule serait partagée en effet…
Mais qui sont les rieurs ? Qui sont ceux qui pleurent ? Est-ce que ça existe des gens qui ne font que rire ou d’autres qui ne feraient que pleurer ? Qui est affamé pour toujours ? Qui est repu à jamais ? Qui ne connaît pas le deuil ?
Ces catégories n’existent pas, ces étiquettes sont impossibles. C’est donc que nous ne sommes pas descendus assez bas. Ce n’est pas seulement la foule qu’il vient tirer au clair, c’est chacun de ceux qui l’écoutent. C’est donc chacun de nous.
Nous sommes tous, tour à tour, et parfois en même temps, dans chacune de ces catégories. Nous sommes les affamés et les repus, les riches et les pauvres, les rieurs et les endeuillés. C’est inévitable.

Ce que Jésus nous révèle, c’est que nous ne sommes pas simplement des gens malades tous pareils, tous prisonniers de nos symptômes, tous soumis à nos douleurs. Nous ne sommes pas venus ici attendant simplement de lui la guérison pour pouvoir rentrer chez nous en bonne santé.
Aujourd’hui, il lève les yeux sur nous et il nous dit « vous êtes plus que cela, vous êtes mélangés, tiraillés, vous portez en vous à la fois l’heureux et le malheureux, vous êtes mouvants, mobiles…. Vous êtes le lieu d’un combat que le Fils de l’homme vient déclencher en vous et dont vous ne sortirez plus désormais, car il est, en vous, signe de contradiction…»

Jésus ne nous demande pas de choisir notre équipe, il nous dit ce que nous sommes. Et il nous projette dans une perspective nouvelle et folle : « Aimez vos ennemis, faîtes du bien à ceux qui vous haïssent ». Impossible désormais d’être passifs, plantés là à attendre la guérison.
Nous ne sommes pas nos maladies. Nous sommes disciples, heureux et malheureux en même temps, et, à cause de cela, disposés à devenir sujets, acteurs d’un lien nouveau.
╬ Amen
Sylvain diacre
*Citation complète de St Basile :
« Puisque le Seigneur menace ici ceux qui rient, il est donc évident que dans aucun temps, le vrai fidèle ne doit jamais s'abandonner au rire, à la vue surtout de la multitude si grande de ceux qui meurent dans le péché et sur lesquels il faut bien plutôt verser des larmes. D'ailleurs, le rire immodéré est le signe d'un esprit déréglé et d'une âme désordonnée; toutefois il n'est pas défendu de manifester la joie intérieure, en donnant au visage une certaine expression de gaieté. »

Cinquième Dimanche du temps ordinaire / Lc 5, 1-11 / Une homélie

      Isaïe, dans le Temple de Jérusalem et Simon-Pierre dans sa barque font l’expérience de la présence de plus grand qu’eux, Dieu est présent et ils se sentent indignes.

        Isaïe est en prière, témoin d’une liturgie dans le Ciel où des anges proclament cet hymne que nous reprenons encore aujourd’hui : Saint, Saint, Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers, le Ciel et la terre sont remplis de ta gloire !

        Simon-Pierre est sur son lieu de travail, dans sa barque, avec ses compagnons et l’impossible se réalise. Une pêche en plein jour, sur la parole de Jésus mais dans ce récit apparaît déjà une autre pêche, à la lumière éclatante du matin de Pâques : celle d’hommes et de femmes, d’enfants et de personnes âgées.

        Isaïe, Simon-Pierre et Paul de Tarse ont accepté de devenir des messagers. Isaïe annoncera la venue de temps nouveaux, des temps meilleurs après les guerres, des temps de droit, de justice par la venue d’un enfant qu’on nommera ‘Prince de la paix’. (Is 9,5)

Simon-Pierre lui, quand il sera revenu de l’épreuve de son reniement, gardera la foi, la confiance et redonnera courage à ses frères (Lc 22,32). Il partira sur les chemins de Palestine puis jusqu’à Rome pour témoigner du Christ ressuscité.

         Paul marchera sur les terres païennes de l’empire romain pour annoncer Jésus, mort sur la croix, signe du salut pour la multitude. Il fondera de nombreuses communautés de croyants auxquelles ils écrira des lettres d’encouragement : Rome, Corinthe, Éphèse, Philippe, Colosse pour les plus célèbres.

        Personne n’est indigne de l’amour de Dieu, rien ni personne n’est impur sous le regard du Créateur. Baptisés en Christ, nous sommes tous ‘un’ en Christ. (Ga 3,28) Ce qui fait nos différences aux yeux du monde : langue, genre, nation, situation familiale ou de santé, tout cela ne compte pas en Celui que l’Esprit saint nous fait appeler ‘Père’, ‘Notre Père’

        Isaïe, Simon-Pierre et Paul ont fait l’expérience de la miséricorde de Dieu dans leur vie et ont répondu à cet appel : ‘annoncer ce Royaume de Dieu qui vient.’

Qui y répondra, aujourd’hui ?                                                     Vincent Garros

Messe de la Santé 2025

    La messe de la santé a lieu le dimanche 9 février 2025. Elle est célébrée en l'honneur des soignants et des personnes malades. Cette messe a lieu toujours en proximité de la journée mondiale des malades du 11 février, date anniversaire des premières apparitions de LOURDES.

Cette journée est l'occasion de prier plus particulièrement pour les malades, les personnes âgées, les personnes porteuses d’un handicap et leurs aidants familiaux ou professionnels.

Le thème de cette année est « Qui enverrai-je ? » inspiré du livre d'Isaïe (6, 8). C’est l’occasion de méditer sur l’appel à servir, à prendre soin des malades, à soutenir les soignants dans leur mission souvent difficile notamment dans les périodes d’épidémies ou d’urgence. Comme Isaïe saurons-nous, même de manière très simple, répondre à l’appel des plus petits, de ceux qui souffrent, qui ont besoin de soin ? Quelquefois, une humble présence, un simple sourire prend soin…

Prière pour le dimanche de la Santé 2025

 

Dieu de miséricorde touche-moi comme tu as purifié Isaïe au feu de ton amour
J’entends ton appel : « Qui enverrai-je ? »
« Me voici, Seigneur ! »
Jésus Sauveur, gardien et médecin de ma vie, que je prenne soin de toi en ceux et celles qui sont malades ou isolés.
Au souffle de l’Esprit, je veux te reconnaître dans mes frères et sœurs souffrants et leur manifester ta bonté, ta Parole réconfortante.
Tu me dis d’avancer au large et j’ai confiance.
Envoie-moi.

Carole MONMARCHÉ