Les lycéens de retour de Taizé

     Vingt lycéens de l’aumônerie des Graves ont passé une semaine de retraite à Taizé. Certains y retournaient pour la troisième fois et un tiers pour la première fois. On s’est retrouvé principalement entre Français car les Allemands et les Suédois viennent en nombre au moment de Pâques.

    Frère Raphaël qui s’occupait de nous cette année est un Suisse francophone qui a beaucoup d’humour. Il nous accueillait tous les matins pour le partage biblique avec des textes en lien avec la lettre de frère Matthews (le nouveau prieur) « CHEMINER ENSEMBLE ». Le frère a su nous intéresser en faisant le lien entre la Parole [de Dieu] et nos vies. Ce n’étaient pas des cours sur la Bible mais un échange où les jeunes osaient poser des questions ou donner leurs avis.

    Á Taizé, tout tourne autour des 3 prières quotidiennes, rendez-vous essentiels avec les frères. Il y aussi les services : distribution des repas, vaisselle et nettoyage des sanitaires (« contribuer à la construction du Royaume de Dieu » comme disait frère Raphaël). Et il y a plein de moments où l’on fait la queue : pour la douche, pour la « bouffe », pour s’agenouiller devant la croix, … mais ce ne sont pas des files d’attente comme au supermarché car c’est l’occasion de faire des rencontres, d’avoir des temps de partages improvisés ou des temps suspendus dans la prière. Inutile de stresser, tout le monde aura sa louche de pâte et sa pomme : on est là pour déconnecter. Il faut se laisser porter et accueillir ce qui se présente, comme cela vient, avec simplicité : un fond de casserole cramé ou une averse de grêle. Ce n’est pas important, de toute façon on est content parce qu’on est à Taizé (ça ne s’explique pas, ça se vit).

Deux autres points forts que les jeunes ont retenus :

-    Le partage en petits groupes nous donne la chance d’accueillir des témoignages souvent très touchants, comme ceux où Dieu se révèle à chacun sur le chemin de notre vie. On prend le temps de s’écouter et de s’interroger : comment contribuer à l’œuvre du Seigneur par nos engagements ou se mettre à l’écoute de nos désirs qui peuvent rejoindre le projet de vie que Dieu a pour nous.

-    Les nombreux temps de silence où l’on doit s’exercer à ‘éteindre notre radio
intérieure’ : il ne faut penser à rien mais sans se le dire, sinon ça ne fonctionne pas. Faire de la place pour que le Seigneur s’exprime en nous, ce n’est pas évident, cela demande de la confiance et de la persévérance.


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