Contrairement
à ce que la traduction que vous venez d’entendre dit, ce texte ne
parle pas de la venue de Jésus, mais de la venue du Fils de
l’homme…. Et ce n’est probablement pas la même chose.
Pour
en parler, Jésus utilise une série d’images que nous connaissons
bien, qui remplissent notre imaginaire et les imaginaires de tous les
hommes depuis les origines.
Il
est question de la fin du soleil et de la lune, de la chute des
étoiles, de l’ébranlement des puissances célestes.
Ce
qui est stable de toute éternité, ce qui marque nos repères de
temps, de saison, ce qui rythme la vie du monde depuis toujours, ce à
quoi l’on peut se raccrocher quoi qu’il arrive, tout cela se met
à vaciller, à perdre de sa puissance, à tomber.
Quand
les astres tombent, on appelle ça le désastre !
Et
le désastre, ça nous terrifie.
Alors ?
Jésus est-il en train de vouloir nous faire peur ?
Nous
présente-t-il la venue du Fils de l’homme comme une menace ?
Le
sommet de la Bonne Nouvelle serait-il une catastrophe ?
(...)
N’ayons
pas peur du désastre.
N’ayons
pas peur de voir tomber les astres qui n’ont rien à faire dans
notre ciel.
Ceux
qui nous encombrent, ceux qui se font passer pour Dieu, ceux qui
brillent trop fort, qui parlent trop fort.
La
gloire et la puissance du Fils de l’homme qui vient, c’est comme
l’évidence d’un figuier qui renaît : C’est silencieux,
c’est tout petit, c’est fragile.
Pourquoi
s’inquiéter ? Jésus nous l’assure : le ciel et la
terre passeront, mes paroles ne passeront pas.
Dans
le désastre, à quoi allons-nous nous raccrocher ? Au ciel ?
A la terre ? Ou à ses paroles ?
Viens
Seigneur désencombrer nos cieux
Viens
y éteindre ce qui n’est pas toi
Tu
te tiens à la porte, tout proche
╬ Amen
Sylvain
diacre
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