Dès le début du christianisme, il est entendu que ceux qui participent à
l'Eucharistie apportent, chacun selon ce qu'il peut, des biens divers
susceptibles d'être, après la célébration, partagés entre tous. (...)
Progressivement, ces dons sont associés au pain et au vin qui sont la
matière de l'Eucharistie.
L'Eucharistie est action de grâce pour le grand don du Christ que le Père fait gracieusement aux hommes pécheurs ; elle est aussi sacrifice : l'Eglise est rendue capable d'offrir au Père quelque chose qui lui plaise.
L'Eglise offre avant tout Jésus lui-même et, par lui, avec lui et en lui, chaque baptisé est offert et s'offre lui-même pour devenir « une éternelle louange à la gloire» du Père (Prière eucharistique III), ou « une vivante offrande à la louange» de sa gloire (Prière eucharistique IV).
L'Eucharistie est action de grâce pour le grand don du Christ que le Père fait gracieusement aux hommes pécheurs ; elle est aussi sacrifice : l'Eglise est rendue capable d'offrir au Père quelque chose qui lui plaise.
L'Eglise offre avant tout Jésus lui-même et, par lui, avec lui et en lui, chaque baptisé est offert et s'offre lui-même pour devenir « une éternelle louange à la gloire» du Père (Prière eucharistique III), ou « une vivante offrande à la louange» de sa gloire (Prière eucharistique IV).
L'offrande que chacun fait de lui-même est
symbolisée par l'apport d'une partie minime de son travail. L'Eucharistie n'est
pas mesurée par la grandeur des offrandes humaines, mais elle n'a toute sa
fécondité que si les hommes entrent dans le mouvement de don de soi qui est
celui de Jésus et qui fut condensé dans l'acte de la Croix.
La quête au cours de la Messe n'est donc pas
seulement un moyen commode de collecter les fonds nécessaires au fonctionnement
de l'Eglise dans ses diverses activités, elle est un acte pleinement
liturgique.
Les ressources qui rendent possible l'activité de l'Eglise proviennent du mouvement intérieur par lequel les fidèles s'associent en toute leur vie à l'offrande que le Christ fait de lui-même au Père pour ses frères.Cha cun qui participe à la quête consent que sa
vie, dans son unité et la variété de ses actes, contribue non pas d'abord à son
bien propre mais à la gloire de Dieu et au salut du monde. C'est pourquoi toute
Messe dominicale doit comporter une quête. C'est pourquoi aussi la quête ne
sert pas toujours aux besoins immédiats de telle communauté mais à des besoins
plus larges de l'Eglise particulière (le diocèse) ou universelle.
Les ressources qui rendent possible l'activité de l'Eglise proviennent du mouvement intérieur par lequel les fidèles s'associent en toute leur vie à l'offrande que le Christ fait de lui-même au Père pour ses frères.
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