Ordinations

 
Ordination de Dominique BOURGOIN
Philippe CHIROLD et François-Xavier CORDEAU
  (diaconat permanent)

Sylvain FLIPO (diaconat en vue du presbytérat

Bertrand ARSAC et Bruno MAUREL (presbytérat)
  
Les premières photos
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Qui est le diacre 
Dans le secret, l'appel au service du Christ prend chair

Qui est le diacre ?



Le dimanche 30 juin à 16h en la cathédrale de Bordeaux, le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux ordonnera deux prêtres, un diacre en vue du presbytérat, et trois diacres permanents.
Parmi ces derniers Dominique Bourgoin que nous connaissons bien à Gradignan.

Un ministère restauré par le concile Vatican II
        Les diacres existent depuis les premières communautés chrétiennes. Le concile Vatican II qui a mis en avant la dynamique de l’Eglise au service du monde sachant partager les pauvretés qu’elle côtoie, est aussi le concile qui a décidé de rétablir le diaconat comme ordre « permanent ».
Avant cela et depuis plusieurs siècles, le diaconat n’était exercé qu’à titre transitoire - pour une durée limitée - par ceux qui se destinaient au presbytérat (prêtrise). Le diaconat est donc à présent reconnu comme une vocation propre, intégrée au sacrement de l’ordre - qui est l’un des 7 sacrements reconnus par l’Eglise catholique. Les diacres permanents peuvent être mariés ou célibataires.

Un seul sacrement de l’ordre pour l’évêque, le prêtre et le diacre
        De fait, le diaconat fait partie de l’unique ministère ordonné, incluant trois dimensions : l’épiscopat, le presbytérat et le diaconat. Il peut donc être utile de préciser ici à la fois les traits communs avec les évêques et les prêtres, mais également de présenter quelques-unes de ses spécificités
        Les trois dimensions du ministère ordonné ont en commun le fait qu’elles sont conférées sacramentellement : elles sont fondées sur un don de l’Esprit, reçu par l’imposition des mains de l’évêque, dans le cadre d’une communauté diocésaine. Ce sacrement, comme les autres, est signe visible de la grâce de Dieu. Il rend le chrétien ordonné apte à exercer une charge nouvelle, dans une Eglise au service du monde. Tout cela, bien sûr, en collaboration avec les différents services et charismes existants.
Ensuite, celui qui est ordonné - évêque, prêtre ou diacre - demeure un frère pour les autres chrétiens, au titre de son baptême. Mais l’ordination le situe désormais dans une position nouvelle : il n’est plus un «laïc », mais un «clerc».
Enfin, les ministres ordonnés représentent le Christ, chacun d’une manière spécifique et permettent à l’assemblée des fidèles de percevoir qu’elle s’assemble à l’appel du Christ et qu’elle est envoyée dans le monde par le Christ. « Chacun des ministres ordonnés va signifier et servir la présence du Seigneur selon son charisme propre » (Catéchèse du cardinal Ricard)

Le diaconat a ces spécificités :
Le diacre est ordonné «non au sacerdoce mais au service ». Cela indique que la charge diaconale n’a pas pour finalité la présidence d’une communauté.
Le diacre est au service de la parole, de la liturgie et de la charité, «signe du Christ lui-même venu pour servir et non pour être servi ». Le contenu du ministère diaconal est donc d’abord de raviver la vocation de tous les chrétiens au service. On pourrait dire que les diacres sont les signes de la permanence du Christ serviteur.
Les ministères de diacre et de prêtre sont dans une position analogue vis à vis de l’évêque. Ils ont chacun leur fondement propre. Ils se retrouvent ensemble pour la célébration liturgique, car leur vocation propre bien que différente, est complémentaire.

Lorsque chacun à sa place, prêtre et diacre célèbrent l’Eucharistie, en communion avec les baptisés, alors nous est donné de contempler la personne du Christ qui guide son peuple vers le Père, et qui est venu pour servir ce peuple, l’humanité toute entière. «Chacun selon la grâce reçue, mettez-vous au service les uns des autres, comme de bons intendants d'une multiple grâce de Dieu. Si quelqu'un parle, que ce soit comme les paroles de Dieu ; si quelqu'un assure le service, que ce soit comme par un mandat reçu de Dieu, afin qu'en tout Dieu soit glorifié par Jésus Christ, à qui sont la gloire et la puissance pour les siècles des siècles ».

Robert Zimmermann, diacre.


Retour de Lourdes

Voilà plus d’un mois que nous sommes de retour et que le rythme infernal de l'agitation quotidienne nous a repris après ces deux jours de quiétude et de prières. Beaucoup de remontées positives, de satisfactions personnelles et d'avancées sur ce chemin qui nous conduit "au Christ par Marie" pour ceux qui ont témoigné dans les bus par téléphone ou par écrit.
Seul bémol, à ne pas sous estimer, la prise en compte l'an prochain des nouveaux qui ne connaissent pas forcément "Lourdes" et nos habitudes.
Remercions ici ces hospitaliers et hospitalières d'un jour et de circonstances qui se sont retrouvés spontanément derrière un fauteuil et ont permis à nos "mal marchant" ou assis temporaires de passer ou découvrir autrement ce pèlerinage qui a favorisé bien des rencontres. Actes de foi personnel et partage avec le groupe, les deux complémentaires et indissociables, tous ces petits gestes au service les uns des autres qui renforcent notre unité dans l’Eglise.                                    Pierre.

Pour moi, Lourdes était une grande première. Je n'y étais encore jamais allé autrement que par des photos, les souvenirs des autres ou des reportages sur KTO.
J'ai tout de suite senti la vraie dimension, celle qu'aucun documentaire ne pourra traduire : la spiritualité, le mystère de Dieu qui se révèle à nous, le besoin d’aller nous régénérer à la source. L'attente était déjà perceptible dans le bus. Elle nourrissait chants et prières.
C'est un acte de foi personnel et un partage avec le groupe. Les deux sont complémentaires et indissociables.
Ce pèlerinage restera, pour moi aussi, un souvenir à marquer d'une pierre / croix blanche, une expérience riche de sens et de rencontres de personnes.           Eric.

Partir en pèlerinage avec le diocèse pendant 2 jours, c’est différent :
C’est 2 jours de prière,
C’est 2 jours de partage,
C’est 2 jours de découverte,
C’est 2 jours de rencontre de l’autre,
C’est 2 jours où l’on découvre son évêque auxiliaire,
C’est 2 jours où des réponses arrivent.
On revient différent, on en ressort plus fort parce que c’est une parenthèse qui apporte une paix intérieure, au milieu des soucis du quotidien                           Gilles


Un grand merci à ceux qui œuvrent à la réalisation de ces moments !