Les annonces de la semaine

Prières et Sacrements
Prions pour nos frères

Les défunts Barbara GONZALES, Étienne TIXIER.

Prier l'Evangile avec Marie : 

vendredi 19 décembre : Rencontre du groupe de Pierre Bordis, à 15h chez Pierre.


Messes de Noël dans les EHPAD :

Mercredi 17 décembre aux Fontaines de Monjous – Jeudi 18 décembre à la Villa Gabriel et vendredi 19 décembre à Douceur de France.


Messe avec les scouts : samedi 13 décembre à 18h. Ils porteront la Lumière de Bethléem.
MESSES DE NOËL :

🌟Mercredi 24 décembre :

19h messe au Solarium

 21h30 messe à l’église

Jeudi 25 décembre :

10h messe à l’église.

Lecture de la Bible

Lecture de l'Evangile du dimanche : lundi 15 décembre à 14h salle St Jean.


Premiers pas dans la Bible : dimanche 21 décembre de 18h à 21h salle St Jean. Lecture : Prédication de Jean Baptiste. 19h30 : messe pour tous, puis repas partagé

Pastorale des Jeunes

Lycéens : vendredi 12 décembre, à partir de 19h à l’église puis au Fronton.

Collège : samedi 13 décembre, à partir 18h à l’église puis salles St Jean et St Jacques.

Catéchisme, salles St Jean et St Jacques : dimanche 14 décembre, à 9h et lundi 15 décembre à 17h15.

Éveil à la foi : dimanche 14 décembre à 10h au Fronton.

Vie Fraternelle  
Concert de "Résonances" : dimanche 14 décembre à 17h.

Concert du conservatoire : mardi 16 décembre à 20h.

Chorale GRADIGNAN 21 : dimanche 21 décembre à 16h

 

Ménage de l'église : lundi 15 décembre de 14h à 17h. L’église restera fermée.

N’hésitez pas à venir renforcer l’équipe.

 
VOUS AVEZ PLUS DE 75 ANS;
VOUS VIVEZ SEUL.E OU EN COUPLE
VOUS VOUS SENTEZ UN PEU ISOLE.E....
Une idée vient de germer :
se retrouver pour déjeuner le jeudi 1er janvier.
Rendez-vous à midi au Fronton.
Formule ‘auberge espagnole’ : chacun apporte un plat salé ou un plat sucré à partager, une boisson et ses couverts.
Possibilité d’apporter des jeux de société pour animer l’après-midi.
Merci de signaler votre présence au secrétariat avant le 25 décembre. 05 56 89 53 77. Possibilité d’organiser du co-voiturage.
 

Fermeture du Secours Catholique, du 20 décembre au 5 janvier inclus.

Permanence téléphonique pour répondre à des demandes dans l'urgence. (07) 86 17 91 77

 

L’Association GUS (Gradignan Ukraine Service) envoie périodiquement des colis dans diverses villes d’Ukraine. Dans ces colis, il y a des restes de bougies, utilisés sur le front pour produire un courant d’air chaud.

L’association « À Nous Tous » se fait le relai et serait reconnaissante à toute personne possédant des bougies (quels que soient leur état, leur forme ou leur couleur) de les remettre à Henri BOUAS-LAURENT ou de les déposer aux permanences d’accueil ou au secrétariat.

Vie diocésaine
A Gradignan le samedi 13 décembre

Jubilé des détenus

Dans le cadre du Jubilé des détenus, les 13 et 14 décembre 2025, les évêques de France publient ce texte sur la situation carcérale en France pour inviter les catholiques et toutes les personnes de bonne volonté à s’engager au service de l’espérance pour les détenus.

Cette année 2025 est une année jubilaire. Cette tradition s’origine dans un appel ancien qui vient de la Parole de Dieu, où à intervalle régulier on annonçait une année de clémence et de libération pour le peuple. Jésus-Christ lui-même l’a reprise en inaugurant sa vie publique : “Le Seigneur m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs la délivrance, aux prisonniers leur libération… “ (Is 61,1-2). “L’espérance ne déçoit pas !” Le pape François a voulu que la célébration de cette année jubilaire invite toutes celles et ceux qui sont éprouvés à demeurer dans l’espérance. Celles et ceux qui sont en prison en font partie et le 14 décembre a été retenu pour célébrer le Jubilé en détention.

Aujourd’hui, la surpopulation carcérale atteint un seuil historique en France. Elle contribue à une prise en charge dégradée – sentiment d’humiliation, augmentation de la violence et de l’oisiveté, perte du sens du travail pour les agents pénitentiaires. Elle empêche que les personnes détenues ressortent “meilleures” qu’au moment de leur incarcération et génère ainsi plus de récidive que de sécurité. Pour la société, la prison est la sanction la plus coûteuse, non seulement financièrement mais en termes de récidive. Toute mesure qui vise à augmenter la population carcérale va à l’encontre de la sécurité de nos concitoyens.

Si la Justice doit légitimement sanctionner les crimes et délits, la loi pose le principe d’une peine qui vise à prévenir leur réitération et à réinsérer leurs auteurs. N’appréhender la sanction que comme châtiment qui doit faire mal, réduirait la peine à déshumaniser au lieu de relever. Choisir de restaurer dans leur humanité ceux qui ont failli en les aidant à assumer leur responsabilité et à envisager un nouvel avenir, c’est l’intérêt de toute la société, à commencer par les victimes. Des prisons qui débordent sont des prisons qui détruisent, où l’on n’enferme pas seulement les personnes condamnées derrière des murs mais dans une déchéance désespérée, comme s’il n’y avait plus rien à attendre d’elles. Personne n’y a intérêt.

À l’occasion du Jubilé des personnes détenues, nous tenons à rappeler que tout être humain est créé à l’image de Dieu et que la dignité qui en résulte est inaliénable, indestructible. Personne ne peut être réduit à l’acte qu’il a commis, quel qu’il soit. La révélation de Dieu en Jésus-Christ nous dit qu’il paye de sa personne pour nous arracher au pouvoir du mal. L’Évangile nous montre à chaque page Jésus qui fait bon accueil aux pécheurs, mange avec eux, les relève.

Nos aumôniers en détention sont témoins que derrière les murs d’une prison, l’amour du Christ relève, réconcilie et ouvre à l’espérance. La foi en un Dieu crucifié entre deux condamnés de droit commun pour nous libérer du cycle infernal de notre violence, ne peut s’accommoder du renoncement à croire en ce que chacun porte en lui de meilleur, de la désespérance de l’autre, d’une justice qui ne ferait que punir sans restaurer, d’une peine dans laquelle on n’offre pas à la personne condamnée les moyens d’aller vers le meilleur d’elle-même.

La Bonne Nouvelle de la révélation en Jésus-Christ est la rédemption de l’humanité et elle rejoint, au-delà du cercle des croyants, la vision d’une communauté fraternelle inscrite dans la devise de notre République.

Devant ce constat alarmant et inquiétant, nous souhaitons interpeler les responsables politiques et les juges de notre pays afin que nous nous engagions délibérément sur des voies nouvelles pour exercer la justice et condamner ceux qui commettent des infractions ou même des crimes. Le “tout carcéral” est une impasse. Il existe d’autres manières de sanctionner en respectant vraiment la dignité des personnes tout en permettant un changement de comportement.

Nous appelons non seulement les catholiques, mais aussi toutes les femmes et les hommes de bonne volonté, à ne pas renoncer à la perspective d’une fraternité inclusive qui est au fondement de notre société, à résister à la méfiance, au rejet de l’autre. Désespérer de l’autre conduit à un monde infernal fait d’exclusion et de violence toujours plus grande, à une société de plus en plus fracturée.

Cultivons la confiance, prenons soin de celles et ceux qui ont besoin d’être relevés.

L’Espérance ne déçoit pas !

Seigneur, qui es-tu ?

        Souvent, dans nos prières, nous invoquons ‘le Seigneur’ ! Mais à qui nous adressons-nous ? Je me propose de répondre à cette simple question posée un dimanche après la messe par un paroissien.

        Seigneur est un titre qui traduit le mot grec ‘Kyrie’. Nous le trouvons dans ‘Kyrie eleison’ : Seigneur, prends pitié : invocation du début de nos célébrations eucharistiques. Cette petite prière qui semble se répéter trois fois nous donne déjà une indication. Quand nous disons Seigneur, nous nous adressons à Dieu, unique mais qui se décline en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint Esprit. Le Credo, nous le rappelle. Ici aussi Seigneur, prends pitié, Ô Christ prends pitié, Seigneur prends pitié ! Trois invocations pour les trois personnes de la Trinité, au centre le Christ, Jésus.
        Pour les chrétiens, Jésus, le Christ est central : c’est lui qui nous révèle le Père et nous fait vivre de l’Esprit Saint.  Comme le précise le Credo, Jésus est Seigneur :’Je crois en un seul Seigneur Jésus-Christ’. Dieu, le Père est Seigneur, Jésus, le Christ est Seigneur et l’Esprit Saint aussi est Seigneur : Je crois en l’Esprit Saint qui est Seigneur et qui donne la vie.
        Quand nous disons ’Seigneur’, nous nous adressons avec respect et foi à Dieu. Notre louange et nos supplications vont de manière égale au Père, au Fils et au Saint Esprit, dans une même adoration. Selon les circonstances, nous pouvons nous adresser à Dieu, notre Père, à Jésus, le Christ, le fils unique de qui nous tenons la grâce de la filiation ou à l’Esprit-Saint, souffle de Vie et force d’Amour.
        Écoutons Jésus qui n’a pas repoussé ce titre pour lui-même mais qui s’en sert pour nous faire entendre son Évangile : Et pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ? (Lc 6,46)
        ‘Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.  (Jn 13, 13-14)
        Jésus-Christ, le Seigneur, nous invite à aimer comme il a aimé, accueillons son Esprit de Paix et de miséricorde qu’il reçoit du Père.

Vincent GARROS

Information sur les collèctes

 pour le DENIER et les CHARGES PAROISSIALES
(Toutes les deux ouvrant droit à un reçu fiscal)
 
DENIER (enveloppes Denier ou site donnons-bordeaux.catholique.fr )
Le Denier sert à payer les prêtres et les salariés du Diocèse.
 
À fin novembre 2025, la collecte des paroissiens de GRADIGNAN était de 46 081 euros ce qui correspond à 68,5% par rapport à l’année entière 2024.
Plus globalement au niveau du Diocèse, cette collecte du denier est en baisse importante avec très peu de dons en provenance des moins de 50 ans et une baisse globale du nombre de donateurs suite aux décès des donateurs âgés.
 
CHARGES PAROISSIALES (enveloppes bleues) + SOLIDARITÉ PAROISSE (dons via le site du Diocèse pour une paroisse donnée)
Ces fonds, avec les quêtes, servent à payer les salariés en paroisse,
les utilités et l’animation pastorale en général.
 
A fin novembre 2025, la collecte est de 21 300 euros ce qui correspond à 74% par rapport à l’année entière 2024.
 
Un grand MERCI à tous pour votre générosité.

Saint André

 Dimanche dernier, c’était la fête de la saint André. Chaque année, c’est pour notre diocèse l’occasion de le fêter dans la cathédrale de Bordeaux qui porte son nom. Mais cette année, le jour coïncidait avec le premier dimanche de l’Avent, occasion pour chaque paroisse de le fêter comme elle le souhaitait. 

    André, nous le savons est le frère de Simon-Pierre. Né à Bethsaïde, en Galilée, il est pêcheur sur le lac de Tibériade. Il est appelé par Jésus avec son frère dès les premiers versets des évangiles de Marc et Matthieu (Mc 1, 16 ; Mt 4, 18). Pour saint Jean, André est disciple de Jean-Baptiste. C’est lui qui va chercher son frère Simon pour lui faire connaître Jésus, ‘l’agneau de Dieu’ (Jn 1,40). C’est lui aussi qui présente à Jésus un petit garçon qui possède cinq pains d’orge et deux petits poissons (Jn 6, 8). Ils serviront à nourrir une grande foule. 
    André fait partie du groupe appelé ‘les Douze’ (Mt 10, 2 ; Mc 3, 18 ; Lc 6,14) Fidèle parmi les disciples, on le retrouve avec les premiers apôtres, en prière dans la chambre haute après la montée au ciel de Jésus ressuscité (Ac 1, 13).  
    La tradition rapporte qu’après la Pentecôte, il annonça l’Évangile en Achaïe et mourut en croix à Patras, en Grèce, en l’an 60. Une croix que l’Apôtre aurait voulue en forme de X, comme l’initiale grecque du nom du Christ.
    Patron de la Roumanie, de l’Ukraine, de la Russie et de l’Écosse, André est très vénéré à Istanbul-Constantinople dans l’église des saints Apôtres où sont ses reliques. 
    Nous comprenons alors combien était très symbolique cette rencontre avec les hauts responsables des Églises d’Orient avec le pape Léon 14 ce jour du 30 novembre 2025, l’année même où tous les chrétiens fêtent les 1700 ans du Crédo, dit de Nicée. Nicée, cette petite ville proche d’Istanbul où se réunit ce concile qui définit la double nature de Jésus, le Christ, pleinement homme : ‘engendré’, ‘né de la Vierge Marie’ et pleinement Dieu : ‘il est Dieu, né de Dieu, lumière, né de la lumière’ ‘de même nature que le Père’…
    Notre diocèse étant sous le patronage de Saint André, puissions-nous ouvrir davantage notre prière et nos relations fraternelles avec les chrétiens venus d’Orient, de rites orthodoxes : c’est la communion des Saints. 
Vincent GARROS

Le Seigneur vient

     En ces jours commence le temps de l’Avent, quatre semaines qui précèdent les célébrations de la Nativité. Le monde et son commerce nous envahissent de ses slogans et de ses images tape-à-l’œil. Redécouvrons paisiblement ces quatre dimanches où l’une après l’autre, des bougies viendront éclairer la crèche prépa-rée devant l’autel. Le Seigneur vient !
    À chacune de ces bougies la tradition a attribué un mot : Pardon, Paix, Joie, Amour, nous invitant à les décliner dans nos quotidiens car essentiels au vivre en-semble. Ces mots et ce qu’ils recouvrent ne sont pas spécifiquement chrétiens et notre prière rejoint tous les hommes, les femmes et les enfants pour qui ces mots ne sont pas lettres mortes. Le Seigneur vient !
    Christiane Gaud, dans un poème de l’Avent pour les enfants, déclinait ces bougies selon quatre autres mots : sourire, silence, prière, tendresse. Quatre bougies pour un quotidien tout simple, tourné vers l’autre, mon prochain, mon voisin, mon collègue de travail, mon enfant, mon conjoint, mon ami, vers celui qui vient à moi et que je ne connais pas, que je ne reverrai probablement pas : un livreur, un passant, un paroissien en voyage, un passager dans le bus ou le train, un enfant dans la rue, un jeune assis contre un mur avec son animal, mais aussi vers celui que mon travail ou mon engagement met en relation : un malade, une personne âgée et dépendante, un migrant en quête d’une terre hospitalière … Le Seigneur vient !
    Comme un voleur, à notre insu, au moment où nous ne nous y attendons pas, le Seigneur vient. Car il vient ! Ce n’est pas nous qui allons vers Lui, c’est Lui qui vient vers nous. Il nous faut bien quatre semaines et le recommencer chaque an-née, pour réaliser que le Seigneur, qui nous a été révélé par Jésus-Christ, est venu en notre humanité ; le créateur de toute chose est devenu l’un d’entre nous, la parole est venue dans le monde, le Verbe s’est fait chair. Il nous faut bien quatre dimanches pour disposer notre âme à résonner au chant du chœur qui la nuit de Noël, envahira le Ciel de sa louange. Il nous faut bien ce temps de l’Avent pour travailler encore cette Espérance qui est comme une humble disposition du cœur à accueillir le quotidien comme un don de Celui qui est la lumière qui brille dans les ténèbres. Le Seigneur vient !

Vincent GARROS

Les mots pour le dire

    Comment bien parler de LUI et utiliser les mots qui conviennent ? Autant cette question vaut pour chacun et chacune d’entre nous, autant c’est beaucoup plus complexe pour parler de Celui dont le nom l’emporte sur tout nom (Phil 2, 9) : le Christ Jésus. Les évangiles utilisent des noms, des qualificatifs, des titres et souvent nous les mélangeons ou nous utilisons l’un pour l’autre. Je propose ici quelques repères. 
    Je mot ‘Jésus’, seul, désigne cet enfant né de Marie (Lc 2,6) annoncé à Joseph (Mt 1, 21), ce fils du charpentier qui sera baptisé par Jean dans le Jourdain (Mc 1,9), qui aura des disciples, prêchera et mourra sur une croix (Jn 19,30). Être de chair et de sang, rempli d’Esprit Saint dont le nom en hébreu veut dire ‘Dieu sauve’. Puis, des hommes et des femmes de Palestine vont reconnaître en lui un prophète (Jn 6, 14), vont vouloir le faire roi, l’Envoyé de Dieu, le Messie an-noncé par les prophètes, Celui qui allait restaurer Israël. 

    Nos traductions confondent souvent Messie et Christ. S’ils traduisent l’un en hébreu (Messie) et l’autre en grec (Christ) Celui qui est l’Oint de Dieu, celui qui a reçu l’onction, signe de son élection par le Très Haut, ces deux mots disent deux réalités bien différentes. Avec le Messie, c’est une fonction royale et sacerdotale que Jésus refuse et fuit (Jn 6, 15), espérance du peuple d’Israël que les disciples auront du mal quitter (Ac 1, 6). Avec le mot Christ, c’est une autre réalité, ouverte vers un monde au-delà des frontières … Ce mot que nous portons en tant que chrétiens, enfants de la diversité du monde, ayant également reçu l’onction à notre baptême.
    Jésus est Seigneur et nous le prions : Kyrie eleison, Seigneur prends pitié, dans le ‘Gloire à Dieu’ et dans le ‘Credo’… Reconnaissant en Lui cette double nature humaine ‘Jésus’ et divine ‘Christ’ : Jésus-Christ, ressuscité, à la droite du Père, Parole qui a créé toute chose (Prière Eucharistique n°2), le Vivant (Ro 6,10), le Seigneur-Jésus dont nous attendons la venue, (Ap 22,20).
    Nous qui sommes le Corps du Christ (1 Co 12,27), qui disons Amen quand nous accueillons en nos corps l’Eucharistie et veillons en présence du Saint Sacrement, discernons le Corps du Christ avec la présence de tous et toutes, jusqu’aux malades, aux infirmes et les morts (1 Co 11,29-30). Quand Jésus re-connait pour lui-même le titre de Fils de l’Homme (Dn 7, 13 & Mt 26, 24), il nous invite probablement à entendre cette place de Fils unique désignant un Père (Mt 6,9) et l’humanité dont il est issu et qu’il sauve : une humanité aimée, accueillant la Paix. (Lc 2,14). C’est la jubilation des anges à Noël, puisse-t-elle devenir la nôtre.

Vincent GARROS