Les annonces de la semaine

Prières et Sacrements
Prions pour nos frères
Les défunts : Paulette MIALLON, Jocelyne PAYAN
Les mariés : Erwan DÉPREZ et Caroline TOULOUSE ; Quentin MOULIETS et Elise GIRAUDON
 
👉 MESSE DE RENTRÉE PAROISSIALE
Dimanche 5 octobre à 10h.

Prier l'Evangile avec Marie :Prier et méditer l'Évangile avec Marie une fois par mois en équipes du Rosaire en s'appuyant sur le feuillet mensuel. Pour les rejoindre 5 choix possibles. Contact 0687275067. 
    Thème de l’année : « En toi je trouve ma joie »
Vendredi 19 septembre à 15h : le groupe de Pierre BORDIS se réunit chez Denise et celui de Nicole GAHINET se réunit salle St Jacques.

 

Le catéchuménat des adultes : se préparer pour un sacrement : baptême, 1ere communion ou confirmation. (Avec Dominique BOURGOIN)
Première rencontre Pour ceux qui envisagent le baptême en 2027 : Mardi 23 septembre à 19h salle St Jean
Pastorale des Jeunes
Les fiches d'inscription, Éveil à la foi, Catéchisme et Aumônerie collège et lycée, sont disponibles ICI

Réunions des parents, salle St Jean :
🔸 EVEIL A LA FOI : mercredi 17 septembre, à 20h 
🔸 CATÉCHISME : jeudi 18 septembre à 20h30. Pour la constitution des groupes, la présence de tous les parents est souhaitée.
🔸 AUMÔNERIE COLLÈGE et LYCÉE : jeudi 25 septembre à 20h30.

Catéchuménat des enfants et adolescents :
Tous les enfants inscrits à l’éveil à la foi, au catéchisme ou à l’aumônerie collège/lycée peuvent se préparer au baptême ou à le 1ere communion. 
▶️  Se faire connaître au moment de l’inscription.
 
Réunion de présentation du parcours catéchuménat des enfants et adolescents : jeudi 16 octobre à 20h30 salle st Jean.

Étudiants et jeunes professionnels : un groupe se réunit une fois par mois le vendredi soir. 

Que cherches-tu ? pour les 18 – 30 ans, 2 Week-ends dans l’année avec la Mission de France. Un temps de rencontre et de convivialité pour partager tes questionnements avec d’autres et faire une pause, aux côtés d’autres jeunes, de moniales et de moines, de prêtres et de laïcs. brunoregis@missiondefrance.fr
Lecture de la Bible
Lecture de l'évangile du dimanche, Prochaine rencontre : lundi 15 septembre 

L’atelier "Conter la Bible" : jeudi 18 septembre à 14h salle St Jean.

👉 Premiers pas dans la Bible : nouvelle proposition, pour débuter la lecture. 9 dates dans l’année, 9 soirées le dimanche, 9 textes de la bible à découvrir. 18h – 21h
Lecture et échanges, puis messe et repas partagé.
Voir les flyers au fond de l’église (Avec Vincent GARROS)
Première rencontre : dimanche 21 septembre.

Vie fraternelle
👉 Cycle "Croire et comprendre" : des flyers sont à votre disposition au fond de l’église. Un chemin en 6 modules. Un parcours en équipe vers le Christ. (Avec Jean-Louis DESPEAUX)
Les inscriptions à ce groupe se font directement auprès de l’Institut Pey Berland, sur leur site internet : institutpeyberland.fr
Contact téléphonique : 05 57 81 74 96

Ménage de l'église : une fois par mois le lundi après-midi. 14h – 17h
Prochain ménage : lundi 22 septembre.

L'espérance - Pèlerinage diocésain à Verdelais

Sur le chemin du retour, Clémence nous a fait un petit compte-rendu de ce qu’elle a vécu le dimanche 7 septembre.


Arrivés à Ste Croix du Mont, nous avons été stupéfaits de la beauté du paysage. Nous avons prié la Vierge Marie en traversant les vignes, guidés par notre Archevêque, nous sommes arrivés au sanctuaire de Notre-Dame de Verdelais le jour de sa fête.

Nous avons écouté plusieurs témoignages dont un de la part d’un couple qui s’est construit sur une enfance difficile. Ils ont dû surmonter des difficultés pour bâtir de la joie et être dans l’espérance.
Puis il y a eu un temps de discussions. Pour Cédric et Christian c’était avec des séminaristes du diocèses de Toulon (dont 5 girondins) et leur recteur. Après le déjeuner, nous avons fait un chemin de croix vers le calvaire.
 
La messe était un moment de communion avec les prêtres et une communauté de religieuses, ‘Marie Mère de l’Église’, qui vient de s’installer en Gironde. Nous avons aussi prié avec les deux nouveaux saints. (St Carlo ACUTIS et St Giorgio FRASSATI)

En quittant Verdelais, l’Archevêque nous salue et nous bénit. Notre pèlerinage s’achève avec de nombreux souvenirs.

Clémence

Croix Glorieuse / Jn3 13-17 / Une homélie

Fête de la croix glorieuse
La croix, instrument scandaleux de mort, d’humiliation, de torture, de dérision, de souffrance et de haine.
        Glorieuse…

Glorieuse pourquoi ?
Parce qu’on aimerait la mort, l’humiliation et la torture ?
Parce qu’on admirerait la dérision la souffrance et la haine ?
Parce qu’on donnerait la prime à la douleur ? la récompense au supplice ?

Ou glorieuse parce que ce serait la mort du héros…
Jésus, super-héros, donnant sa vie sans broncher, endurant l’épreuve, modèle d’obéissance à un Père sadique, bouc-émissaire innocent sacrifié pour payer pour les autres ?

Rien de tout ça

Dans cette église, il y a deux représentations de la croix.
La première, vous l’avez sous les yeux. Elle est le point de fuite, le point focal, elle attire tout à elle, depuis la rue, au-delà de l’assemblée, par-delà l’autel et le tabernacle…
Elle tente de donner à voir ce que le matin de pâque fait de la croix : un trou, un passage, une ouverture de lumière dans le mur de pierre, une porte d’où jaillit un corps étrange… pas seulement mal sculpté (celui qui l’a faite n’est pas sculpteur), mais volontairement bizarre, volontairement flou, tordu… un corps qui vient que l’on ne connaît pas.
Pauvre image.
Impuissante à montrer, inapte à faire comprendre, incapable de dire

La deuxième, c’est moi qui l’ai sous les yeux au moment ou je vous parle. Je l’ai sous les yeux parce qu’il est bon que celui qui parle d’ici se souvienne au nom de quoi il parle.
Une croix qui porte un corps figé dans son cri de souffrance. Il ne manque pas un muscle, il ne manque pas un cheveux, c’est un corps d’homme sans l’ombre d’un doute. Et il y a les clous, et il y a les blessures… pas seulement bien sculpté (celui qui l’a faite n’est pas un génie), mais volontairement ressemblant, un corps qui meurt et que l’on connaît bien.
Pauvre image.
Impuissante à montrer, inapte à faire comprendre, incapable de dire

Pourquoi nous faut-il deux croix ?
La croix douloureuse et la croix joyeuse ?
La croix de ténèbre et la croix de lumière ?
La croix de la mort et la croix de la vie ?

Il nous faut deux croix parce que nous n’arrivons pas à comprendre que c’est la même…. Parce que nos esprits sont incapables de saisir, nos yeux sont aveugles et nos nuques sont raides.

Nous ne prions pas assez devant la croix. Nous ne la contemplons pas assez. Elle nous fait peur parce que nous n’y voyons que douleur et mort. On lui préfère d’autres images, d’autres figures… plus douces, plus féminines…
    Aveugles à la croix, aveugles à la gloire.

Il n’y a qu’une croix et elle est glorieuse.
Parce que c’est le trône du fils de l’Homme. Et que l’Homme, Dieu l’a voulu un peu moindre qu’un Dieu, couronné de gloire et d’honneur.

En passant sur la Croix, le Christ relève l’Homme tout entier. Tout l’Homme. Il entraîne l’humanité toute entière. Il ne porte pas seulement sa souffrance pour en faire sa victoire. Il porte toutes nos souffrances pour en faire l’unique victoire.
Rien de ce qui fait un homme ou une femme n’est étranger à la croix. Tout de nous s’y dépose. Tout de nous s’y écrit.

La vieille mère qui dépérit dans son ehpad
Le fils chômeur pataugeant dans son divorce
L’adolescent dépressif rivé à son téléphone et qui n’imagine pas de lendemains
L’époux esclave de ses addictions
La veuve qui se sent partir en solitude
Le jeune homme tétanisé par l’angoisse de la maladie
L’épouse qui s’aperçoit qu’elle n’aime plus
Le prêtre qui n’y croit plus
L’enfant qui grandit sous les bombes
    Tous
Tous rassemblés dans la croix
Tous embrassés dans la gloire
    Pas une larme qui ne tombe sur le bois de la croix.
    Pas une prière-restée-sans-réponse qui ne s’y grave.
    Pas un gémissement qui n’y pénètre au cœur.

Le fils de l’homme prend tout, Il se charge de tout, Il glorifie tout.

Il n’y a qu’une croix, et elle est glorieuse.
Pas pour glorifier la souffrance et la peine, mais pour mettre à mort la mort.
Pas parce que la douleur nous obtient la récompense, mais parce que Dieu lui-même souffre de nos souffrances.
    Parce qu’il n’est tout-puissant que de l’amour.
Pour qu’au nom du Fils « tout genou fléchisse, au ciel, sur terre... 
            et aux enfers ».

╬ Amen
Sylvain diacre

Si quelqu’un vient à moi / Luc 14 25-33 / Une homélie


Ce dimanche, ils sont nombreux à suivre Jésus. Et nous pouvons penser que cela lui pose un problème.

Jésus va alors prononcer des paroles que nous jugeons parfois parmi les plus dures de celles qu’il a dites. Il semble s’attaquer aux liens qui nous sont les plus chers, les liens familiaux. « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. »

Avant de penser que Jésus veut organiser une grande réunion de famille au cours de laquelle, nous allons tous nous fâcher définitivement avec notre belle-mère, regardons de plus près ce que nous propose l’Evangile. Car enfin, Evangile cela veut dire bonne nouvelle et non organisation de la zizanie.

Jésus veut simplement nous dire que lorsque nous choisissons de le suivre, cela demande un engagement complet et entier. Ce n’est pas juste un abonnement pour une activité de loisir le dimanche que nous pouvons envisager de résilier. Cet engagement peut effectivement amener des frictions dans la famille.

L’amour de Dieu ouvre nos yeux sur un lien plus fort qui nous unit aux autres et même à notre famille. Il s’agit de reconnaître chez l’autre la présence de Dieu. C’est une présence que nous découvrons chez notre père, notre mère, notre femme, notre mari, nos enfants, nos frères, nos sœurs et en nous-même. Et même chez notre belle-mère, en voilà une bonne nouvelle.

Savoir discerner la présence de Dieu dans le cœur de ceux que nous rencontrons ne va pas de soi. Cela demande un apprentissage.

C’est pour cette raison que le baptême des adultes demande une longue préparation. Le parcours de plus d’une année permet aux catéchumènes d’apprendre à vivre en Eglise. Cela leur permet de découvrir peu-à-peu la communauté chrétienne de Gradignan. Il faut s’apprivoiser. Il faut apprendre à s’ouvrir à l’autre. Il faut parfois s’entrainer à dompter notre peur de la rencontre.

Etre baptisé, ce n’est pas comme prendre une inscription à un club de sport qu’on peut résilier si cela prend trop de temps, est trop dur ou ne convient pas à nos convictions. Le baptême nous ouvre à une conversion de la vie.

La lettre de Paul à Philémon explique bien les changements qui s’opèrent dans le baptême. Paul écrit à Philémon pour qu’il accueille Onésime comme un frère et non plus comme l’esclave qu’il fut.

Paul a baptisé Onésime. Il lui semble exercer sur lui comme une sorte de paternité. Mais Paul voit en Onésime un frère dans le Christ. Cette reconnaissance est une loi qui dépasse largement toutes les conventions sociales. Onésime est libre dans le Christ. C’est visiblement un déchirement pour Paul de se séparer de lui. Pour Paul, suivre le Christ passe devant nos liens d’affection. Ce qui importe c’est la croissance de l’amour du Christ. Et cette croissance va porter du fruit. Cette lettre ainsi que d'autres écrits nous rapportent que l'apôtre Paul fit de Onésime l'évêque d'Ephèse. 

Moralité : Pour être disciple, il faut se préparer, il faut choisir vraiment de mettre Dieu en premier.

Père, toi qui nous as donné ton fils, garde-nous près de toi !
Christ, toi qui nous aimes jusqu’à la croix, donne-nous la constance de te louer.
Esprit-Saint, toi qui nous visites, ouvre-nous aux autres.

Amen !

Dominique Bourgoin, diacre.

La porte étroite / Lc 13, 22-30 / Une homélie


    
Aujourd'hui, nous entendons Jésus répondre avec une sorte de parabole. Pour faire simple : c'est l'histoire d'une maison. Elle a une porte. Elle est étroite. Un jour, le maître de la maison fermera cette porte et ceux à qui s'adresse Jésus ne pourront plus entrer. D'autres viendront et pourront y entrer !

    Comme avec les évangile, ce n'est jamais si simple qu'il n'y parait. La parabole nous parle d'abord de cette porte qui est étroite. Ce qui est le plus important c'est de faire effort pour y entrer.

    Cette porte sera fermée par le maître qui se sera levé. Alors que Jésus approche de Jérusalem, la ville où il va être crucifié, enseveli puis levé - ressuscité, cela m'interroge sur l'imminence de cette fermeture. Les gens de la parabole disent 'nous avons mangé et bu avec toi, qui a enseigné sur les place de nos villes !' Les auditeurs de cette parole de Jésus sont avertis, eux qui ont mangé et bu avec Jésus.

    D'un côté de la porte, un lieu appelé ensuite 'Royaume de Dieu' où il y a déjà Abraham, Isaac et Jacob, les pères du peuple juif, les prophètes aussi. Dans cette maison, il y aura un festin. Le festin du Royaume de Dieu ! ceux à qui s'adressent Jésus peuvent y entrer mais ce n'est pas facile : la porte est étroite.

    Jésus encourage ses auditeurs comme à nous aujourd'hui à faire tous les efforts pour entrer par cette porte étroite. Elle est petite et oblige donc à ne pas s'encombrer. Elle est peut être basse et peut-être
oblige à se baisser !

    Simplicité, pauvreté, humilité... ne pas faire d'injustice, ne pas faire le mal donc, faire le bien... aimer comme Jésus... voilà probablement les conditions pour entrer dans ce lieu, cette maison du Père qui a accueilli déjà Abraham, Isaac et Jacob, mais aussi les prophètes.

    Nous pourrons entendre plus tard dans l'évangile selon saint Jean : 'Je suis la porte, si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé'... (Jn 10,9) J'ai d'autres brebis qui ne sont pas de cet enclos et celles-là aussi, il faut que je les mène... (Jn 10,16)

    Au festin sont accueillis des hommes, des femmes, des enfants d'Israël mais aussi de tous les peuples du monde, des quatre coins de la planète !

    Jésus marche vers Jérusalem, vers la croix et nous dit l'urgence de passer par la porte étroite pour entrer dans la maison de Dieu ! Entendrons-nous cette invitation ?

Vincent GARROS

La prière du vendredi

Chaque vendredi, un temps de prière se déroule dans l'église, entre 19h et 19h30
C'est une prière communautaire construite sur le modèle des vêpres,
autour de la lecture des psaumes.
Un temps pour remettre notre semaine dans les mains du Seigneur,
Un temps pour déposer au pied de la croix nos préoccupations et nos joies

A l'issue de ce temps de prière, ceux qui le souhaitent peuvent le prolonger par un temps de lecture libre, simple et spontanée, du psaume du dimanche suivant, jusqu'à 20h.
Une bonne manière de nous préparer à la prière des liturgies du week-end.

Ce temps de prière du vendredi est ouvert à tous