Les annonces de la semaine

Prières et Sacrements

Les défunts : Bernardino RIBEIRO

 

Préparation des liturgies : jeudi 21 novembre, salle St Jean.

À 18h30, avec tous les membres des équipes pour préparer les Prières Universelles de l’Avent

À 20h, avec l’équipe ‘Ermitage’, pour préparer le 4° dimanche de l’Avent.

 

Réunion de catéchuménat : groupe saint Vincent de Paul (baptêmes en 2026), vendredi 22 novembre à 19h salle St Jean.

 

Prier l'Evangile avec Marie, vendredi 22 novembre à 15h Chez Anne-Marie DAUVIGNAC

Lecture de la Bible
L’atelier conter la bible racontera “La descendance de Jacob” le dimanche 24 novembre à 15h en l’Église Ste Jeanne de Lestonnac de Villenave d’Ornon. Livre de la Genèse ; chapitres 37 à 50.
 
Pastorale des jeunes

Aumônerie des lycéens : vendredi 22 novembre à partir de 19h à l’église.

 

Aumônerie des Etudiants/jeunes pros : vendredi 22 novembre à partir de 19h à l’église.

 

Confirmation des lycéens : samedi 23 novembre à 15h, église St Jean Marie Vianney de Pessac. 6 jeunes de la paroisse seront confirmés.


Vie fraternelle

Vente de chocolats au profit du CCFD terre solidaire : Grâce à vos achats, vous soutenez nos partenaires ! Alors n’hésitez pas et faites-en profiter votre famille, vos amis, vos voisins et même vos collègues ! Les fêtes de Noël sont l’occasion de déguster et d’offrir des chocolats.

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Dans le cadre des journées nationales Prison, « Écroué de rire »,
spectacle humoristique de David DESCLOS vendredi 22 novembre à 20h à la salle de la Glacière à Mérignac.

Les Journées Nationales Prison visent à sensibiliser le grand public aux thématiques carcérales à travers de nombreuses manifestations et événements déployés au sein des régions. L’objectif est de faire évoluer le regard de la société dans son ensemble sur les personnes sortantes de détention, et que chacun et chacune puisse reconsidérer ses préjugés et a priori concernant la prison et les personnes qui y ont été incarcérées.

Le thème cette année est « l’incarcération, une peine familiale ». Pour la famille d’une personne incarcérée, les conséquences sont lourdes : absence d’un père ou d’une mère auprès des enfants, solitude du conjoint, moindres ressources, stigmatisation…

Le Groupe Local de Concertation Prison (GLCP) de Bordeaux regroupe les organisations suivantes : ACAT (Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture), ANVP (Association nationale des visiteurs de personnes sous-main de justice), Aumôneries catholique, musulmane et protestante, CIMADE, Courrier de Bovet, La Visitation 2 (revue des détenus, la Roulante), Ligue des Droits de l’homme, Mai 33 / Chalet Bleu (accueil des familles de prisonniers), Relais Enfants Parents d’Aquitaine.

Crêpes solidaires : 4 jeunes étudiants (dont un paroissien) infirmiers ont décidé de faire un stage humanitaire dans les hôpitaux et orphelinat du Vietnam.

L’association ‘Autour d’une Crêpe’, lance l’opération « Crêpes sur Commande – destination Vietnam » Pour les soutenir, vous pouvez commander vos crêpes jusqu’au 22 novembre, par mail : sam.pletan18@gmail.com ou 07 69 73 19 08. 8€ les 6 crêpes ou 12€ les 10 crêpes.

Retrait des commandes le dimanche 24 novembre, 2, allée Bourdeille à Gradignan.

Ils vous remercient : Charlotte-Emilie DEHEZ, Maiwen HERRY, Camille DE CASTRO, Samuel PLETAN.

 

Collecte banque alimentaire : samedi 23 novembre. Les jeunes de l’aumônerie attendent vos dons à la sortie de l’Intermarché Favard.

 

Vente au profit d'Artisans du monde : après les messes, samedi 23 et dimanche 24 novembre salle St Jean.

Mieux produire, mieux consommer, faire avancer la justice sociale et climatique : ces préoccupations prennent une place croissante dans nos choix de vie, et doivent aussi guider les actions collectives qui vont évoluer nos sociétés. Ces enjeux sont aussi au coeur du commerce équitable.

ARTISANS DU MONDE propose une solution qui fait ses preuves depuis plusieurs décennies. Il garantit le respect des droits des travailleurs et travailleuses, une production durable, davantage de justice sociale, plus d'égalité entre les femmes et les hommes, une meilleure prise en compte de l’écologie et davantage de démocratie.

"Fratelli tutti", Tous frères

    Dans son encyclique « Fratelli Tutti », le pape François développe le thème de la fraternité, apportant ainsi sa vision personnelle à la Doctrine Sociale de l’Eglise (DES). Il porte le regard sur un monde qui se divise et s’oppose de plus en plus.
    Il note que, de nos jours, se construisent plus de murs que de ponts. Il in-vite alors à plus de relations personnelles comme des petits ponts. Des relations avec les étrangers, avec les pauvres, avec ceux qui sont différents.

En ce dimanche de la journée mondiale des pauvres, le SECOURS CATHOLIQUE organise sa collecte annuelle en faveur des plus pauvres d’entre-nous. Le Secours Catholique fait partie de ces lieux où se construisent des ponts entres les hommes et les femmes de notre ville.
Ce sont des petits ponts, comme ce « petit pont de bois » que chante Yves DUTEIL, «un petit pont de bois qui ne tenait plus guère que par un grand mystère...»

Ces petits ponts enjambent l’indifférence et tiennent bon grâce à un grand mystère qui réunit bénévoles et bénéficiaires. Ce grand mystère, le saint Père nous invite à y voir Dieu qui habite le cœur de chaque homme.
Dieu, qui est Père, voit la misère du monde car il a envoyé son Fils, le Christ, pour vivre la condition des plus petits et répandre l’amour par son Esprit libérateur.

Dominique BOURGOIN
et l’équipe du Secours Catholique de Gradignan

PS : Le Secours Catholique organisera sa vente de Noël aux messes du 7 & 8 décembre.
Pour en savoir plus sur le Secours Catholique, ICI

Une expo Mirande

 Jusqu'au 29 décembre se tient à Eysines une expo présentant de nombreuses œuvres de Christophe Mirande (auteur, entre autre de la croix de la cathédrale de Bordeaux, d'un vitrail dans l'église d'Arès...), et de dessins de Raymond Mirande (auteur des deux émaux présents dans l'église de Gradignan, mais aussi de très nombreuses œuvres, émaux et vitraux, visibles dans tout le diocèse).

C'est la première fois que ses dessins sont dévoilés au public, lui-même ne les montrait jamais, même à ses proches.

Deux œuvres très différentes chères aux cœurs des gradignanais.

C'est gratuit, ouvert tous les après-midi sauf le lundi.

Fils de l'homme / Mc 13 24-32 / Une homélie

Quelqu’un vient
Le Fils de l’homme
Pas le Fils de Dieu.
Le Fils de Dieu, il est déjà venu.
C’était il y a un peu plus de 2000 ans, sur la terre de Galilée.

Quand le Fils de Dieu est venu, le ciel a ajouté une étoile aux étoiles. Le ciel déjà plein a allumé un luminaire supplémentaire pour attirer à Lui les mages d’Orient, pour manifester sa royauté… mais c’est une autre histoire que nous entendrons bientôt.
Quand le Fils de Dieu est venu, le soleil s’est obscurci. Mais seulement pour un court instant, le temps de sa mort sur la croix. Et au matin, le ciel a retrouvé son ordre. Le soleil s’est levé comme chaque matin, la lune et les étoiles ont brillé comme chaque nuit. Et quand le Fils de Dieu a lui-même regagné le ciel, rien n’a changé au ciel.

Maintenant, quelqu’un vient.
Ce n’est pas le retour du Fils de Dieu, c’est la venue du Fils de l’homme.
Celui-là, on ne le connaît pas.
On ne peut pas le connaître avant qu’il soit venu.
Un Fils d’homme, tant qu’il est dans le ventre de sa mère, personne ne le connaît. Vous qui avez eu des enfants, vous savez bien cela. L’enfant à naître, l’enfant qui vient, on ne sait rien de lui. On sait qu’il est là, qu’il est vivant, qu’il se tient tout prés… à la porte. Il bouge… on sent qu’il bouge…. Mais c’est un parfait inconnu. Le Fils de l’homme vient, que l’on ne connaît pas.

Celui-là, quand il vient, le ciel se vide. Ce n’est pas une catastrophe, ce n’est pas un cataclysme, ce n’est même pas la fin du monde, c’est le grand ménage dans le ciel. Comme on fait un vide-grenier, on assiste à un vide-ciel.
Le soleil, la lune, les étoiles et les puissances qui se tiennent dans le ciel, tout cela se retire, fait place-nette pour le Fils qui vient. Pour lui, pour sa grande puissance, pour sa gloire et pour ceux que ses anges ont pour mission de rassembler. Pour accueillir tout ça, il est indispensable que le ciel se libère.

Cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive
Quelle génération ? La génération qui entend l’Evangile lui parler.
Toutes les générations qui entendent ces mots ne passeront pas avant que tout cela n’arrive. Notre génération donc n’y échappera pas. Comme aucune génération avant la notre n’y a échappé.

Le Fils de l’homme vient
Il ne cesse de venir
Il vient pour chaque génération
Le Fils d’humanité, le Fils de l’humain
Il vient dans notre "ciel habité"
Il vient dans notre ciel intérieur plein de puissances qui prennent toute la place
Notre ciel intérieur encombré d’images, de croyances, de craintes…
Notre ciel intérieur peuplé par nous de vieux barbus, de Vierges assises sur des nuages, d’anges ailés qui jouent de la trompette, de saints en longues robes blanches….
Notre ciel intérieur où l’on a déjà tant de mal à loger nos morts, ne sachant pas trop où et comment leur trouver une place…
Notre ciel intérieur si désordonné que l’on craint que le père lui-même ne s’y retrouve pas, puisque chaque jour, nous prions pour que sa volonté y soit faite.

C’est là-dedans que le Fils d’humanité vient et c’est parce qu’il vient qu’il fait du vide. Un vide bienheureux, un vide bienvenu, nécessaire
Pour qu’enfin il soit l’unique habitant de ce ciel intérieur,
        que ce soit lui enfin qui donne sa lumière,
        que ce soit lui enfin qui règle la mesure du temps,
        que ce soit en lui enfin que nos morts trouvent leur demeure, que nous trouvions notre demeure.

Aucun de nous n’échappera à la venue du Fils
Ce n’est pas une menace, c’est une promesse.
On ne sait rien de lui. On sait qu’il est là, qu’il est vivant, qu’il se tient tout prés… à la porte.
            Il bouge… on sent qu’il bouge….

╬ Amen
Sylvain diacre

Des lycéens sur le chemin de St Jacques

Un groupe de 11 pèlerins dont 7 lycéens est parti sur le chemin de St Jacques de Compostelle la première semaine des vacances de la Toussaint. C’était pour les jeunes leur première expérience sur le Chemin et elle fût riche en dé-couvertes et en apprentissages. Le Chemin c’est un rythme qui change des vacances ! Levé tôt, couché tôt, pas trop de temps pour regarder son portable et une messe tous les soirs !

Au départ de St Jean-Pied-de-Port, on a très vite rencontré les nuages et il a fallu du courage pour passer le col de Roncevaux dans la bruine et le froid. Cette première étape pour les montagnards n’a cependant pas entamé le moral de la troupe et les 2 jours suivants, ça a marché comme sur des roulettes jusqu’à Pampelune. L’hébergement en gîtes avec ses grandes tablées et ses grands dortoirs furent l’occasion de rencontres avec d’autres pèlerins de différents pays. Un front orageux nous a fait quitter le Camino Frances pour sauter sur le Camino del Norte depuis San Sebastian en direction de la France. C’était un peu déroutant pour certains qui voulaient coûte que coûte affronter les éléments déchaînés : passer les obstacles du chemin était pour eux le vrai mode de vie du pèlerin qui garde confiance. Mais la sagesse doit aussi nous guider pour arriver à bon port et ralentir le pas, s’abriter ou changer de route font partie des apprentissages du pèlerin face aux difficultés.

Voici quelques impressions des lycéens :

”Ce qui m'a vraiment marqué sur ce chemin c'est la persévérance qu'il a fallu pour accomplir chacune des étapes. C'était vraiment génial de rencontrer jour après jour de nouveaux pèlerins et de pouvoir discuter avec eux. C’était vraiment très inspirant et j’ai envie de poursuivre le chemin.”

“Ce que je retiens de cette semaine : c'est la patience. On doit faire avec la lenteur de la marche et on prend conscience que tout n'est pas mesuré. Quand on marche sur le chemin, on part à une heure donnée mais on se laisse aller juste au rythme des pas avec un seul petit objectif : partager et connaître les autres pèlerins. “

Au départ c'était un véritable défi sportif puis c'est devenu un pèlerinage plus spirituel. Cette marche m'a permis de me rendre compte à quel point être sans son téléphone, sans problème juste à marcher, est quelque chose d’agréable. De plus grâce au Père Basile j’ai pu mieux comprendre la messe.”

Une inspiration du Père Basile :
“Comme l'aveugle dans l'évangile, il s'agit de ne pas laisser passer l'occasion où Dieu passe près de nous : CARPE DEUM : cueille Dieu là où il passe, même furtivement.”
“Pendant ce pèlé, on a vu Dieu passer furtivement dans les beaux paysages, les discussions profondes qu'on a eues, les efforts de la marche, les temps de prière... j'espère que tous, on a pu "cueillir" Dieu au moment où il passait ainsi dans nos vies. Moi je l'ai fait en tout cas
😁.”

Et pour finir, voici ce qui a été notre fil conducteur spirituel durant ce pèlé : le défi consistait à écrire notre CV chrétien pour répondre à une petite annonce du Seigneur : « Recherche des ouvriers pour construire mon Royaume ».
Au fil des étapes nous avons réfléchi en nous aidant de passages d’évangiles. Que mettre dans notre CV ? Les sacrements que nous avons reçus ? les services que nous avons rendus ? Quels dons, quels talents mettre en avant ?
Mais au fait, pourquoi en mettre des tonnes ? « Seigneur, tu le vois bien que je suis prêt pour le job, puisque je suis en marche… »

Vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé. / Mc 10 35-45 / Une homélie

Ce dimanche, l’Evangile nous relate la demande de deux apôtres qui essayent de se « placer ». Ils nous paraissent pétris d’ambition. Or cela n’est pas aussi simple qu’il n’y parait, semble-t’il.

Dans un premier temps, nous examinerons la demande de Jacques et Jean et ensuite la réponse claire et directe de Jésus.

Les deux disciples présentent leur requête timidement. Ils interpellent Jésus pour avoir l’autorisation de faire leur demande : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. » C’est seulement à l’invitation de jésus qu’ils présenteront leur requête. C’est là une attitude bien loin de l’assurance de deux ambitieux qui voudraient s’arranger une bonne promotion. 

La demande, la voici avec une petite variante : « Donne-nous d’[être assis], l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. »

La traduction liturgique propose le mot « siéger » alors que dans le texte grec, il s’agit d’être assis. Certes « siéger » signifie littéralement être assis sur un siège mais il signifie aussi exercer le pouvoir.

En fait, ils ne demandent aucun pouvoir particulier, ils veulent juste rester proche de celui qu’ils ont choisi de suivre.

Dans les versets précédents l’Evangile de ce dimanche, nous découvrons que Jésus vient juste d’annoncer sa passion, sa mort et sa résurrection.

Ainsi, leur demande peut se justifier par l’angoisse d’être séparés par la mort.

Être séparé de son frère, être séparé du Christ.

La demande des frères révèle l’angoisse d’être séparés l’un de l’autre et de ne pas pouvoir retrouver Celui pour lequel ils ont tout quitté. C’est pourquoi, ils demandent d’être réunis. Mieux, la position qu’ils revendiquent place Jésus entre eux deux et fonctionne comme un lien supplémentaire entre les deux frères.

« Donne-nous d’[être assis], l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. » Quelle belle expression de foi. Avons-nous déjà exprimé une prière aussi forte ? Demander d’être assis à côté du Christ, de partager intimement avec le Sauveur, tout cela pour la vie éternelle ? Avons-nous déjà fait preuve d’une telle ambition ? Osons-nous nous tourner vers le Christ pour lui demander une place à ses côtés malgré le poids de nos fautes ?

Cette demande, que nous contemplons comme une prière, exige une chose qui est loin d’être anodine.

Là intervient la réponse de Jésus : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ? »

Pour que soit exaucée la prière des frères, il leur faut passer par le baptême que va recevoir Jésus. Il leur faut être plongés dans sa mort et sa résurrection.

Avec force les deux apôtres affirment qu’ils acceptent ce baptême. Ils acceptent d’être plongés dans la mort et la résurrection du Christ.

La prière des deux frères, nous pouvons la formuler sans crainte, nous qui avons été baptisés, nous qui avons déjà été plongés dans la mort et la résurrection du Christ.

Reste à éclairer le complément de la réponse de Jésus : « Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder. » Là est le travail du Père, celui d’accorder le pardon pour ouvrir les portes du Royaume.

Ceux qui voient dans la demande des deux frères l’expression d’une ambition, ce sont les autres disciples et c’est à eux que Jésus s’adresse pour leur rappeler que le vrai pouvoir est dans le service du frère.

          Père de miséricorde ouvre-nous grandes les portes du Royaume.

          Christ accueille-nous à ta droite et à ta gauche.

         Esprit-Saint réveille en nous tous les bienfaits de notre baptême qui fait de nous un peuple de prêtres, de prophètes et de rois.

Amen !

Dominique Bourgoin, diacre.