Les annonces de la semaine

Prières et Sacrements
Prions pour nos frères


Prière du chapelet pour tous les détenus de France, mardi 18 novembre à 19 h à l’église.

Les détenus de la prison d’Angoulême ont émis un fascicule intitulé : « Parloir à Massabielle », qui nous a été transmis par La Visitation II.

Vous êtes invités à venir prier à partir de l’acte de foi de ces détenus, illustré par 5 dialogues entre Ste Bernadette et La Bienheureuse Vierge Marie, pour avancer sur le chemin du Christ. Le chapelet sera ponctué d’extraits de réflexions, méditations, prières et chants, issus de ce fascicule

 

Prier l'Evangile avec Marie, vendredi 21 novembre à 15h :

         Salle St Jacques pour le groupe de Nicole GAHINET ;

         Chez Pierrette SANCHEZ pour le groupe de Pierre BORDIS.


Catéchuménat : vendredi 14 novembre à 18h30 salle St Jacques

‘Carlo Acutis’ mardi 18 novembre à 19h salle St Jean. 


Lecture de la Bible  

Lecture de l'Evangile du dimanche : lundi 17 novembre à 20h salle St Jean.


Premiers pas dans la Bible : dimanche 16 novembre de 18h à 21h salle St Jean. 19h30 : messe pour tous, puis repas partagé. Lecture : Babel et les peuples de la Terre.

Pastorale des Jeunes  

Catéchisme, salle St Jean : dimanche 16 novembre de 9h à 10h et lundi 17 novembre de 17h15 à 18h15.


Éveil à la foi : dimanche 16 novembre à 10h au Fronton.

Vie Fraternelle  

Ménage de l'église : lundi 17 novembre de 14h à 17h. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

 

Collecte annuelle du Secours Catholique, du 15 novembre au 31 décembre.

La mission du Secours Catholique s’inscrit dans la charte de la solidarité de la diaconie de l’Église de France : fondée sur l’Évangile, sa mission est une mission d’amour et d’éveil à la solidarité en France et dans le monde.

Dans le département de la Gironde, ce sont près de 630 bénévoles répartis dans 31 équipes locales qui accompagnent au quotidien de nombreuses familles et personnes précarisées, en partenariat étroit avec les services sociaux et les institutions.

L’équipe de Gradignan fera sa vente annuelle à la sortie des messes

Les 6 et 7 décembre

Le vitrail du Bon Samaritain

     Dans la salle saint Jean, nous voyons une copie du vitrail du déambulatoire de la cathédrale de Bourges (XIII° siècle). Copie remarquable réalisée par Christian LAFON. Venez la contempler. 
Voici le commentaire qu’en fait Marie-Gabrielle LEBLANC dans son ouvrage ‘La vie publique du Christ dans l’art’. Téqui 2019. Cette parabole fut découverte dans le groupe ‘Premiers pas dans la Bible en octobre.
 
    Ce vitrail est composé de quatre petits cercles et d’un grand cercle, super-posés, alternés avec de grands demi-cercles. Il se lit de haut en bas. La signification en est que Le Christ s'est abaissé pour devenir un homme, c'est ce que l'on appelle, en théologie, la ‘kénose christique’.

    La parabole représentée est relatée uniquement au chapitre 10 de saint Luc. Les médaillons circulaires du centre racontent la parabole elle-même. Ils s'entremêlent avec les scènes de la Genèse dans des demi-cercles sur les côtés. Si la parabole nous incite à aider notre prochain, son véritable sens est que le Christ est lui-même le bon Samaritain venu sauver du péché l’humanité, victime des brigands (les démons). C'est pourquoi on représente souvent le Samaritain avec le visage du Christ. La victime a aussi un visage qui ressemble au Christ, puisque l‘homme a été créé à la ressemblance de Dieu, et notre verrier donne une grande ressemblance à Dieu et Adam…

    Premier cercle en haut : le voyageur, lourdement chargé quitte Jérusalem. Il est l’image de l'homme pendant sa vie terrestre. Jérusalem étant le nom symbolique du jardin d’Eden, le voyageur qui chemine de Jérusalem à Jéricho est la figure de l'homme déchu qui quitte le paradis après la chute. Jéricho, en hébreu signifie « la lune » : cela symbolise les manquements de l'humanité qui, comme la lune a des éclipses…
  
  En bas, la victime est conduite à l'auberge (l'Église) par le Samaritain qui l’a installée sur sa mule, encadré par la flagellation et une crucifixion solennelle. Ce-la donne son sens à cette verrière qui résume la Rédemption et l'attente du Messie Sauveur… Depuis saint Augustin, tous les commentateurs ont interprété ainsi cette parabole

Cercles de silence pendant la COP 30

Église Verte, l'ACO (Action Catholique Ouvrière), CVX (Communauté de Vie Chrétienneet Lutte et Contemplation ainsi que d'autres organisations ont signé un appel à organiser des cercles de silence pendant la COP 30 qui a lieu du 10 au 21 novembre, pour interpeller les dirigeants et les citoyens sur l'importance d'agir de façon efficace et ambitieuse contre le dérèglement climatique. 
Vous trouverez le texte ainsi que la liste des signataires en cliquant sur le lien suivant :
ou en pièce jointe ci-dessous.
A Bordeaux, sont prévus deux cercles de silence :
JEUDI 13 NOVEMBRE  de 18h30 à 19h30 parvis des Droits de l'Homme,
DIMANCHE 16 NOVEMBRE de 12h45 à 13h30 place de la Victoire en marge des journées des Semaines Sociales de France. 

Expérience du chemin

    Cette année nous avons repris avec un groupe de 16 lycéens de notre doyenné, le chemin de St Jacques de Compostelle, à partir de Pampelune. Ce cheminement est une invitation à se tourner vers l'essentiel de nos vies. Bien évidemment quand on est lycéen, on ne porte pas dans son sac les mêmes choses qu'une personne plus mûre. Mais l'esprit reste le même : comment vivre avec peu, sortir de son quotidien et se mettre en marche dans la même direction.

Ce fût un apprentissage pour chacun, avec ses découvertes : la vie en collectivité avec la promiscuité des dortoirs, les repas frugaux parfois à base de nouilles chinoises mal cuites… mais surtout, “la marche”. Ça nous a permis d'en apprendre davantage sur nous même, mais aussi de passer de super moments à chanter ou à discuter de tout et n'importe quoi avec les autres, se faire de nouveaux amis, même si la marche était rude.

    Entre l'entrain du petit jour où le pas est léger et les derniers kilomètres dans la peine et l'impatience, la journée du pèlerin s'égrène au fil du paysage et des rencontres. On alterne les traversées de villages avec celles des champs où l'on vit parfois un passage de désert propice aux méditations, aux échanges en petits groupes ou à la cohésion de la troupe soutenue par une enceinte portative. Avec les jeunes, le chemin se vit rarement en silence, bien que certains ont goûté à l'expérience du silence en s'isolant pendant quelques kilomètres ou lors des haltes dans les églises.
    Les ampoules et les strappings de genoux étaient au rendez-vous mais aussi les rencontres avec les marcheurs ou les paroissiens soucieux de notre confort et très accueillants, malgré nos connaissances très approximatives de la langue de Cervantes. La fatigue accumulée se transforme bientôt en fierté d'avoir accompli ce bout du Chemin jusqu’à Logroño. Notre foi en ressort fortifiée, nos amitiés renforcées et cette envie d’aller plus loin a pris racine dans nos cœurs.

Heureux ! / Mt5 1-12 / Une homélie de la Toussaint

    Aujourd’hui l’Eglise fête les saints. Elle fête tous les saints, pas seulement ceux qui peuplent nos calendriers mais aussi tous les saints anonymes. Elle fête toutes ces femmes et tous ces hommes qui dans le secret de leur relation à Dieu, leur relation à la vie, ont entretenu un lien d’amour. Des saints dont les visages sont connus de Dieu seul : nos parents, nos amis, ces hommes et ces femmes ordinaires qui ont laissé la lumière du Christ traverser leur vie.
    Je garde vivant la conversation que j’ai eu avec mon père trois jours avant sa mort. Je lui demandai s’il considérait avoir réussi sa vie ? Je pensais alors qu’il me répondrait qu’il était fier de son épouse, de ses enfants ou fier de sa carrière à la Poste. Rien de cela dans sa réponse, il me dit : « oui j’ai réussi ma vie car j’ai été aimé et j’ai aimé, l’important dans la vie c’est l’amour. » Ce jour-là, j’ai vu dans mon père un autre homme. Mon père qui se disait athée était un saint.
    Pour découvrir mieux la sainteté, je nous propose de méditer en ce jour de la Toussaint sur deux aspects : Visages heureux et l’appel aux béatitudes.

Visage
    Dans l’Evangile des béatitudes, Jésus pose son regard sur les visages des anonymes qui composent les foules qui le suivent. Dans les regards qui se croisent, Jésus voit des saints.
Jésus voit des pauvres de cœur, des gens qui pleurent, des doux, des combattants pour la justice, des gens prompts à pardonner, des pacifistes et des persécutés.
    Voilà ce que Jésus voit quand il plonge son regard dans celui de ceux qu'il croise. Il voit des états qui révèlent toute la diversité des êtres humains et surtout toutes leurs faiblesses. Et de ces faiblesses, il en fait une richesse, il en fait une force.
    Car ce n'est pas rien d'avoir le royaume des cieux à soi, d'être consolé, d'être pardonné ou d'obtenir la justice.
    Et surtout, dans toutes ces situations, Jésus voit de quoi se réjouir. Heureux ne cesse-t ‘il de proclamer.
    Heureux, non pas d'être pauvre de cœur mais à cause de cela d'avoir le royaume des cieux comme ceux qui ont été persécutés.
    Heureux non pas de pleurer mais parce que c'est la consolation qui vient.
    Heureux d'être rassasié de justice.
    Jésus dans sa contemplation du peuple qui le suit est heureux de se voir lui-même comme dans un miroir. Il voit son visage, lui le pauvre de cœur, doux et miséricordieux, affamé de justice, artisan de paix, persécuté pour l’amour.
    Le Christ contemple en chacun de nous la possibilité de la sainteté.
    Suivre Jésus c’est l’aimer et se sentir aimé par lui. Suivre Jésus, c’est comme ressentir dans sa chair l’appel des béatitudes.

L’appel.
    La Toussaint est la fête de la vocation universelle à la sainteté.
    La Toussaint n’est pas seulement la fête de ceux qui ont réussi leur vie parce que leur nom est inscrit dans le calendrier. Elle nous rappelle que tous nous sommes appelés à la sainteté.
    Un moyen très simple de prendre le chemin de la sainteté c’est le baptême. J’ai ce matin une bonne nouvelle pour tous les baptisés de notre assemblée, tous nous sommes appelés par le Christ à la sainteté.
    Le jour de notre baptême, nous avons tous été appelés à participer à la dignité du Christ de prêtre de prophète et de roi.
    Prêtre, nous somme capable d’entrer en relation avec Dieu. Prophète, nous sommes habilités à lire la parole de Dieu. Roi, nous recevons le pouvoir de justice envers les pauvres.

En conclusion.
    Pour répondre à l’appel du Christ à la sainteté, il faut emprunter le chemin qui mène à lui. Ce chemin, certain veulent en faire un chemin tortueux et douloureux. Or ce chemin est droit et doux, la seule difficulté de ce chemin c'est l'amour. Il faut aimer en chemin et se laisser aimer. Ce qui peut nous faire perdre le chemin c'est de ne pas aimer et de manquer d'amour. Alors aimons en chemin et nous seront heureux.
    Que nos vies, à la suite des saints, deviennent des Béatitudes vivantes pour notre monde.
    Amen !
Dominique Bourgoin, diacre.

Appel au Denier

 Chers amis,
 
Aujourd’hui, le diocèse de Bordeaux avec son archevêque Mgr James, renouvelle auprès de vous son appel pour le denier 2025 : tous ensemble, participons au financement de la mission de l’Église ! Beaucoup d’entre vous donnez de votre temps, donnez à la quête, mais savez-vous que le Denier représente un tiers des ressources du Diocèse ? C’est une collecte essentielle pour assurer le traitement des prêtres et des laïcs en mission en Gironde.
Il reste 48% du montant du denier à collecter !
 
Ce qui nous préoccupe le plus, c’est la baisse du nombre de donateurs : - 30% en 10 ans !
Les jeunes catholiques de 25-45 ans engagés dans le monde professionnel ne connaissent pas cette forme de don et sont donc peu nombreux à donner… mais nous sommes là pour vous informer !
Alors, jeunes ou moins jeunes, donateurs réguliers ou non, n’oubliez pas que jusqu’au 31 décembre 2025, votre don au denier est encore déductible de vos impôts à hauteur de 66 % de son montant. Ainsi, un don de 100 € ne vous coûtera en réalité que 34 € ! Il vous reste quelques semaines pour bénéficier de cet avantage fiscal ! Ne passez pas à côté.

Des enveloppes Denier sont toujours disponibles sur le présentoir au fond de l’église.

Vous pouvez aussi donner sur la plateforme de dons en ligne sécurisée du diocèse :donnons-bordeaux.catholique.fr

Il est dit que la foi déplace les montagnes, mais même une petite contribution au denier de l’Église peut contribuer à faire de grandes choses pour permettre l’annonce de l’Évangile ! Un grand merci à tous pour votre générosité !