Saint André

 Dimanche dernier, c’était la fête de la saint André. Chaque année, c’est pour notre diocèse l’occasion de le fêter dans la cathédrale de Bordeaux qui porte son nom. Mais cette année, le jour coïncidait avec le premier dimanche de l’Avent, occasion pour chaque paroisse de le fêter comme elle le souhaitait. 

    André, nous le savons est le frère de Simon-Pierre. Né à Bethsaïde, en Galilée, il est pêcheur sur le lac de Tibériade. Il est appelé par Jésus avec son frère dès les premiers versets des évangiles de Marc et Matthieu (Mc 1, 16 ; Mt 4, 18). Pour saint Jean, André est disciple de Jean-Baptiste. C’est lui qui va chercher son frère Simon pour lui faire connaître Jésus, ‘l’agneau de Dieu’ (Jn 1,40). C’est lui aussi qui présente à Jésus un petit garçon qui possède cinq pains d’orge et deux petits poissons (Jn 6, 8). Ils serviront à nourrir une grande foule. 
    André fait partie du groupe appelé ‘les Douze’ (Mt 10, 2 ; Mc 3, 18 ; Lc 6,14) Fidèle parmi les disciples, on le retrouve avec les premiers apôtres, en prière dans la chambre haute après la montée au ciel de Jésus ressuscité (Ac 1, 13).  
    La tradition rapporte qu’après la Pentecôte, il annonça l’Évangile en Achaïe et mourut en croix à Patras, en Grèce, en l’an 60. Une croix que l’Apôtre aurait voulue en forme de X, comme l’initiale grecque du nom du Christ.
    Patron de la Roumanie, de l’Ukraine, de la Russie et de l’Écosse, André est très vénéré à Istanbul-Constantinople dans l’église des saints Apôtres où sont ses reliques. 
    Nous comprenons alors combien était très symbolique cette rencontre avec les hauts responsables des Églises d’Orient avec le pape Léon 14 ce jour du 30 novembre 2025, l’année même où tous les chrétiens fêtent les 1700 ans du Crédo, dit de Nicée. Nicée, cette petite ville proche d’Istanbul où se réunit ce concile qui définit la double nature de Jésus, le Christ, pleinement homme : ‘engendré’, ‘né de la Vierge Marie’ et pleinement Dieu : ‘il est Dieu, né de Dieu, lumière, né de la lumière’ ‘de même nature que le Père’…
    Notre diocèse étant sous le patronage de Saint André, puissions-nous ouvrir davantage notre prière et nos relations fraternelles avec les chrétiens venus d’Orient, de rites orthodoxes : c’est la communion des Saints. 
Vincent GARROS

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