Dimanche de Pâques / L'homélie
Pour Marie-Madeleine, Pierre et Jean, c'est
d'abord un choc : le corps de Jésus n’est plus dans le tombeau. Cette disparition ne retentit pas de 1.a mate manière
chez chacun d'eux, de nous. Marie de
Magdala aimait Jésus. Le regarder, l'écouter le suivre, était devenu toute sa
vie. Elle venait d'être profondément secouée par toute la violence qui avait déferlé
sur Lui. Mais là c'était encore
autre chose : son corps avait disparu. Quelque chose ne suivait plus la logique ordinaire. Il y avait sûrement une cause :
on nous l'a enlevé ! Pour Pierre, pas d'explication,
il constate c'est tout : il y a le linceul et le linge qui avait recouvert sa
tête, non pas posé avec le linceul mais roulé à sa place. Ça n'a pas de sens,
mais c'est là. Pour Jean, enfin,
c'est encore plus fou. Il aimait Jésus et avait compris qu'avec lui rien ne se passait de façon normale : quelle que soit
la situation, dans un mariage, avec les malades, dans sa façon de parler en paraboles, dans les débats avec ses
adversaires, les choses prenaient tout de suite une autre tournure, et
les aveugles voyaient, et les sourds entendaient et les révoltés s'apaisaient. Il ne savait pas comment ni pourquoi ;
c'était son style. Pour lui devant le
tombeau vide, pas de tentative de trouver une cause, pas de réflexe de
constater les faits, froidement,
silencieusement, il croit. Il ne sait pas qu'est-ce qui se passe, il attend la suite,
il fait confiance.
C'est alors
que le récit ouvre la porte de l'événement : ils n'avaient pas encore
compris que selon les Ecritures Jésus devait
se relever d'entre les morts. Il fallait... c'était écrit... Qu'est-ce qui commande ? C'est la volonté de Dieu,
son désir sur les hommes : « faisons l'homme à notre image et à
notre ressemblance ». Dieu veut des fils qui lui ressemblent.
Et Dieu nous donne tout
ce qu'il faut pour que nous portions son image, sa puissance d'amour. Mais dès que l'homme et la femme se
rendent compte de l'équipement qu'ils ont reçu, ils adorent se sentir forts, libres et leur lien avec leur Père du
ciel s'endort. Ils parlent ; ils imaginent ; ils construisent des
systèmes des théories, des villes, des empires, et, au jour le jour, ils jouent avec la convoitise, ils rêvent
de jouissance, ils grossissent démesurément comme la grenouille de la fable, et ils poussent les autres vers
l'extérieur, se battent contre eux, si ça gène et ils marchent dessus comme
s'ils finissaient par oublier qu'eux aussi avaient le droit de vivre,
d'aimer. Dieu veut des fils et l'homme veut de l'homme, c'est tout.
Mais Dieu ne cède pas sur son désir. Il est
patient, mais tenace aussi. Alors il faut qu'il nous réveille. Qu'il fasse se relever en nous son amour, parce que son amour est notre
vie. C'est par lui que nous existons.
Quand le temps est venu, Dieu envoie son Fils bien
aimé. Le premier-né des fils d'homme selon le désir du Père. Et les
hommes ne le reçoivent pas ; ils voudraient bien sa force, son intelligence des choses et des gens, mais ils ne veulent pas
de son lien d'amour avec son Père,
de sa soumission heureuse au quotidien.
Et Jésus prend tout ça sur Lui. Dans sa chair, il
s'offre à ce combat. Et il enlève notre péché. Ce qui pèse lourd, ce
qu'il y a en trop chez nous, la tumeur de notre suffisance, de notre autonomie
sans Père. Il fallait que notre condition de Fils ressurgisse au milieu de
nous, en chair et en os. Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde, aie pitié
de nous.
Ainsi commence pour nous la levée des morts. Là où
il y avait le trop, le poids de notre idolâtrie de l'homme, il inscrit pas à
pas la vie du Fils, de l'obéissance du Fils, de la tendresse de Dieu.
Et
vous savez comment cela se passe. Il nous donne d'abord la fraction du pain. Et
les mots de notre langage se
mettent à trembler. D'habitude le pain et le vin désignent un aliment et une boisson bien connus, et voici qu'ils deviennent la
présence de son corps livré et de son sang versé. Cela reste du pain et du vin,
mais cela nous montre, nous donne son corps
et son sang. C'était une nourriture d'homme, cela devient la nourriture des
fils de Dieu. Et il arrive que notre coeur devienne brûlant comme pour
les disciples d'Emmaüs, que notre chair soit touchée, que sa présence nous
devienne sensible.
Puis il nous donne des frères. D'habitude, la vie
fraternelle et la vie sociale sont une sorte de solidarité avec ceux qui pensent et vivent comme nous ; ça marche plus
ou moins. Même dans un couple qui
s'aime, il surgit souvent des tensions, des colères, des oublis dévastateurs. Cela arrive pour trois fois rien et
ça prend soudain des proportions incroyables, c'est hop, et ça détruit sans qu'on comprenne pourquoi. Et voici que la
voix du Christ pénètre la, sans
raison, par grâce. Et nous entendons que notre Père d'en haut aime la personne que nous sommes en train de rejeter, de
juger, d'haïr déjà peut-être. Et voici que la soumission heureuse du Fils s'inscrit dans notre coeur, dans notre
comportement, dans nos paroles. Si vous cherchez comment le Christ ressuscité
se manifeste à vous, c'est là que ça se
passe, quand cette inconnue se mêle à vos affaires de familles, à vos relations
de travail, à vos angoisses personnelles, et vous apaise et commence à changer votre regard. Là où il y avait mon mari, ma femme, ma compagnon de travail
que je ne peux plus supporter à cause de
mes oeillères, de ma volonté propre, de mon droit à avoir raison et à aimer
comme je veux, vient la révélation
que Dieu les aime et a bien l'intention d'en faire des fils qui portent sa ressemblance. A nos yeux, à notre tête, à notre
coeur, ils restent les mêmes, mais vous ne pouvez plus faire comme si ils n'étaient que ce que vous voyez ou
entendez d'eux. Comme le pain et le vin de la messe, Dieu vous offre d'y découvrir
des vivants en train de devenir des
fils. Et les jugements, les injures parfois, la revendication de vos droits mêmes
sont stoppés dans votre bouche, dans
votre regard, dans votre coeur. Le Christ est à l'oeuvre chez vous et vous changez, et ça se voit. Et vous
devenez pour vos proches des témoins en chair et en os de la présence du
Christ ressuscité.
Depuis longtemps Dieu nous a donné aussi les
Ecritures saintes, la Bible. Cela ressemble des histoires du passé, avec quand même
des situations qui ressemblent beaucoup aux nôtres. Mais la force de ces récits c'est de nous mettre sous les yeux
l'autre versant de l'aventure
humaine, celui où Dieu intervient, secoue, apaise, soigne, transforme et révèle
sa présence active. L’exercice de leur
lecture, ensemble, est indispensable pour apprendre, voir ce que nous n'avons pas encore vu et entendre
ce que nous n'avons pas encore entendu. Voila les façons dont le Christ crucifié pour nous est vivant chez nous
aujourd'hui : il parle, il agit dans
notre chair. Notre foi en Lui n'est pas seulement notre cri vers Lui : Seigneur
! Seigneur ! Ça ne suffit pas. Notre foi
c'est de reconnaître ce qui vient de Lui vers nous. Chacun de nous connaît ces choses. Nous avons tous
dans un coin secret de notre vie de ces visites qui nous ont bouleversés. C'est
souvent enfoui, refoulé. Mais c'est là. Pour nous le baptême en est la première marque. Pour tous les autres l'acte créateur
de Dieu en est l'invitation incessante. Rien ni personne n'est à l'abri du désir de Dieu de faire de nous des fils à
l'image du Christ.
Notre
joie ce matin, quel que soit l'état de notre chemin, est de reconnaître et de célébrer
ensemble que Jésus-Christ s'est levé d'entre
les morts et nous avec lui, et que sa puissance de transformation est
active réellement maintenant chez nous.
Jean-Pierre DUPLANTIER
Homélie de la veillée pascale
Le Fils a prié avec un grand cri
Adressant sa prière à celui qui pouvait le SAUVER de la
MORT :
Il a été exaucé en raison de sa piété, de sa bonne
disposition et de sa soumission à la volonté du Père.
Tel est le centre et le sommet de notre foi chrétienne. Tel
est le fondement de notre espérance. Telle est la source de l’amour du Père
pour les hommes, son amour pour son Fils qu’il a relevé d’entre les morts.
Nous qui proclamons cette foi en l’œuvre unique du Père qui
ressuscite son Fils, nous sommes témoins dans la vie de tous les jours que ce
qu’il a fait en son Fils, il le fait en chacun de nous.
Témoins de ce qui unit le Père et le Fils, témoin de ce qui
unit le Père et les disciples de Jésus. Il relève d’entre les morts, il
affranchit de la peur de la mort et introduit les hommes sur le chemin de la
Vie éternelle.
Dans le Christ, la mort est le passage de ce monde au
père ! C’est lui qui réveille du sommeil de la Mort. C’est lui qui fait
entendre sa voix dans les tombeaux. C’est lui qui demande d’invoquer l’Esprit
de sainteté sur les ossements desséchés.
Abraham est notre père devant le Père en qu’il a cru, le
Dieu qui fait exister les choses du
néant et qui les fait sortir de la mort.
Comme Abraham et les prophètes nous sommes tous les témoins
de l’œuvre de Dieu.
Cette œuvre nous transforme de l’intérieur et nous associe à
son Fils.
Nous sommes SES SERVITEURS, SES AMIS, LES VEILLEURS au
milieu du peuple.
Et dans la résurrection du Christ, nous devenons SES FILS.
Cette transformation qu nous vient de la force de l’Esprit
agit sur notre corps dès aujourd’hui. I ouvre nos yeux et éclaire nos regards.
Il ouvre nos oreilles et nous dispose à entendre sa parole.
Il nous guérit de toutes nos maladies, surtout de la dureté de notre CŒUR, de
cet ESPRIT de CERTITUDE COMPLETE qui nous ferme au salut de Dieu.
Grâce à cette transformation nous pouvons proclamer l’œuvre
de Dieu et vivre comme témoins de sa venue dans notre monde.
Et dans l’Eucharistie, chaque fois que nous mangeons ce pain
et que nous buvons à cette coupe, nous annonçons la mort du Seigneur jusqu’à ce
qu’il vienne.
Nous annonçons la mort que le Fils du Père a voulu goûter dans
notre corps d’hommes en toute liberté. Et nous proclamons la réponse que le
Père fait à l’offrande de son Fils : le relever d’entre les morts, le
faire entrer dans sa gloire, avec notre corps et notre âme humaine.
C’est ainsi qu’il a arraché aux forces des ténèbres et du
mal l’ouvrage qu’il a modelé à son image et à sa ressemblance.
Jean-Pierre Ranga
Veillée pascale – 19
avril 2014
Homélie du Jeudi Saint
Dans l’évangile et l’Eucharistie de ce soir,
nous sommes convoqués à signer l’acte de donation que le Christ fait en notre nom à tous.
Acte de donation de lui-même
à l’amour du Père et à l’amour des hommes afin de reconnaître la part de
l’amour que Dieu le Père manifeste à travers sa passion, les souffrances et la
mort de son Fils.
On peut parler aussi d’acte
d’offrande comme nous le faisons à la messe, acte d’abandon, dans l’horizon
d’une alliance scellée entre Dieu et les hommes.
Il y a un acte de donation et
d’offrande que nous vivons avec le Christ le Jeudi Saint. Cet acte se résume
dans ce que le Christ dit et fait en notre faveur, sous le regard bienveillant
de son Père. C’est en même temps une promesse qui engage l’avenir, un serment
de fidélité qui marque l’indissolubilité du lien entre le Christ, nous et son
Père.
C’est de cela qu’il parle
quand il parle, de cette part à avoir avec lui. Cette part qui nous vient de
Dieu à travers lui. C’est le don de l’Esprit qui nous fait demeurer en Dieu au milieu
des épreuves et qui nous fait devenir membre de son corps, marqué par le sceau
de l’alliance en son sang.
Cette part qu’est pour nous
l’Esprit Saint, c’est l’héritage dont parle St Paul. Nous sommes héritiers de
Dieu, cohéritiers avec le Christ – héritiers du Royaume promis par le Père.
Cet acte de donation et
d’offrande est aussi balisé par les gestes des autres disciples et leurs
paroles.
L’évangéliste citera Pierre,
le disciple bien-aimé et Judas lui-même dans la première partie de la Cène.
Puis il parlera de Thomas et de Philippe qui interviendront.
Avec Pierre, le lavement des
pieds demeure quelque chose de mystérieux. Que le Christ ne corresponde pas
totalement à son geste de refus et à son geste de demande. En lien avec la
lecture de l’Exode, on pensera davantage à ce préparatif de départ, où ceux qui
sont appelés à sortir d’Egypte doivent être disposés. Partir aussitôt que le
sang de l’Agneau aura épargné les premiers-nés d’Israël. Entendre le refrain de
Dieu vis-à-vis des Egyptiens. « Israël est mon premier né, ne touchez pas
à mon premier né. » Et Dieu lui-même ne manquera pas de rappeler aux fils
d’Israël : « Je suis l’Unique qui t’a fait sortir du pays d’Egypte.
Tu n’auras pas d’autres dieux en dehors de moi. »
Le geste de l’eau aux pieds,
pour trouver des pieds des messagers de l’Evangile. Pour anticiper ce que le
Seigneur fera comprendre plus tard. Il est le chemin, la Vérité et la Vie.
C’est lui seul qu’il faudra suivre. Le Seigneur nous met en route de plusieurs
façons, et nous met en contact avec la
vérité de son Père et des hommes. Il nous offre la vie en abondance.
Il est le Chemin, la Vérité
et la Vie. Il est le Pasteur qui guide ses brebis. Il est le Maître et la
Parole de Révélation du Père ! Il est la Lumière, la Lumière qui est la
Vie des hommes. Il est la vigne, celle là en qui les sarments trouvent la sève
et l’œuvre du Père. Nous sommes greffés en lui pour avoir la vie en abondance
et devenir fils avec le Fils unique.
Que
cette célébration du jeudi nous rappelle les liens sacramentels qui font que
nous avons part avec le Seigneur, nous le suivons sur son chemin, nous
attendons la vérité de sa parole ainsi que la vie surabondante qui est source
de la fécondité de notre vie.
Dans les paroles et les
gestes des sacrements, puissions-nous retrouver cet évènement de la veille de
sa passion où le Christ fait acte de donation de lui-même, de son héritage afin
de fonder l’alliance et la réconciliation avec le Père.
JPRanga
Homélie du jour des Rameaux
Entrer dans la prière de Jésus
Avancer sur les traces de sa Passion.
Axer notre réflexion sur les prières de Jésus.
Au-delà de ses enseignements, de ses miracles,
Entrer en communion avec lui en restant attentif aux prières
qu’il dit lors des jours de sa chair, lors des jours de sa passion.
L’action de grâce qui fonde sa confiance au Père
Elle est dite avant la prière de
bénédiction du pain et du vin qu’il va offrir aux disciples pour les nourrir
d’une nouvelle manière et leur faire goûter la joie du royaume.
La prière dite à genoux, dans la prostration
Qui demande que sa volonté soit
unie à la volonté du Père, avant d’affronter librement les étapes de la
passion.
La prière dite sur la Croix, qui prépare le grand moment où
il va expirer, et remettre le souffle entre les mains du Père
Cette prière du psaume insiste sur
l’éloignement qui existe entre lui et son Père, qui lui demande de se
rapprocher et de le sauver de la mort.
Toutes ses prières doivent devenir nos prières, dites en
notre faveur,
mais aussi dites pour nous
apprendre à demeurer vigilants avec lui dans les épreuves.
La prière de sa résurrection quand
il intercède pour nous à droite du Père complétera la prière dite dans les
jours de sa chair.
Jean-Pierre Ranga
Nous sommes nombreux parce que nous avons besoin d’une
protection de Dieu dans nos maisons.
Les rameaux, cet arbre vert, c’est l’arbre de la vie.
Ceci n’est que le premier jour de la semaine sainte. Il y a
une chose que nous savons bien : l’arbre de vie est devenu l’arbre de la
connaissance du bien et du mal.
Ce 2° arbre est notre vie, un mélange de bien et de mal, de
l’amour et de la haine, de guerre et de paix, de bonheur et de malheur.
C’est sur cet arbre que nous sommes crucifiés tous les
jours. Ce qui nous arrive est une étrange chose : nous nous jouons la
comédie de mettre Jésus le Christ sur cette croix, comme un bouc émissaire,
pour exorciser notre malheur.
Mais voici que le Christ offre de se livrer à ce mensonge
meurtrier et Il devient celui en qui s’expose au monde entier la violence
humaine à l’égard de l’homme.
Le Christ crucifié sur ce bois de la Croix, sur ce bois
devenu sec, nous montre dans quel état nous sommes ; comment nous désirons
l’arbre de vie et comment nous choisissons sans nous en rendre compte l’arbre
de la mort.
Dieu notre Père a relevé le crucifix d’entre les morts, la
croix du Christ devient la porte de notre enclos, le passage à la vie qui nous
vient par lui, avec lui et en lui.
Car nous n’avons pas la force de nous fabriquer un chemin
vers la vie : c’est lui le Chemin.
Nous n’avons pas la force de connaître la Vérité, c’est lui
la Vérité.
Nos n’avons pas la force de connaître la Vie, c’est lui la Vie.
Ce n’est pas d’avoir dans nos maisons le symbole de l’arbre
vert qui nous sauve. Ce symbole nous rappelle qu’il s’agit de suivre le Christ,
de voir ce que la Christ soigne et guérit dans nos vies, d’entendre ce qu’il
nous dit en continue au quotidien.
Entrons dans cette semaine sainte, laissons-nous instruire,
conduire, réveiller par le Christ crucifié et ressuscité.
Jean-Pierre Duplantier.
"Rameaux en main formez vos cortèges jusqu'au près de l'autel"
Ce verset du psaume 118 pour nous aider à avancer
ensemble vers le Père en vivant ce mystère de Pâques sur les traces de son
Fils.
Il s’agit de savoir où mettre les pieds et en même temps avec qui nous
marchons dans la foulée.
Le mercredi des cendres, le dimanche des rameaux, le
jeudi saint, le vendredi saint et la nuit de Pâques nous sommes invités à cette
démarche de procession, à faire partie du cortège de l’époux qui vient
au-devant de son épouse. Jésus marche au milieu de nous afin de révéler l’amour
de son Père et l’amour de ses frères.
Le cortège des rameaux nous introduit dans la
démarche pascale, l’accueil de Celui qui vient au nom du Seigneur, la
méditation sur la passion du Christ, ses souffrances et son obéissance à la
volonté du Père. Mais en même temps que nous méditons sur les gestes et les
actes du Seigneur, nous avançons dans la découverte de la volonté de Dieu, nous
marchons vers l’autel, le saint des saints où le Père nous accueille avec son
Fils.
La nuit de Pâques, nous accompagnerons la démarche
des catéchumènes qui vont aller à la source de la foi : l’eau du baptême,
la lumière du Christ, l’onction d’en-haut et le vêtement de l’homme nouveau.
C’est avec eux que nous proclamerons notre foi et notre amour dans la nuit de
Pâques, en marchant ensemble vers la table du Seigneur, communiant à la parole
proclamée, au pain de la vie et à la coupe du salut.
Beaucoup de malades et de personnes seules chercheront à faire leur communion
pascale : puissions- nous être unis à eux dans le Christ, afin que le Père
renouvelle en nous l’esprit d’adoption.
Le vendredi saint, l’Eglise
nous invite à prier pour les prisonniers et tous ceux qui ont besoin de l’aide
de Dieu. Participons à cette prière d’intercession en ce temps où le Seigneur
s’offre pour nous à son Père.
Après le psaume 113, accueillons le psaume 118 afin
d’acclamer les merveilles de Dieu qui a ressuscité son Fils et qui nous le
donne comme fondement de notre nouvelle existence. C’est lui la pierre rejetée
par les bâtisseurs et qui est devenue pierre d’angle. Quelle merveille !
Jean 10 / Textes de la célébration pénitentielle
Nous avons
choisi le texte d'évangile propose par l'Eglise pour la liturgie d'aujourd'hui
vendredi 11 avril. (Jean 10, 31-39) Il nous invite à changer de référence à
propos de nos fautes : Non plus seulement l’évaluation du bien et du mal, mais l’intérêt
que nous portons à l’oeuvre de Dieu.
1. Lorsque les juifs vont chercher des pierres pour lapider Jésus, ils déclarent : « ce n’est pas pour une oeuvre bonne que nous voulons te lapider, mais parce que tu n'es qu'un homme et que tu prétends être Dieu ».De la haine s'est levée vis-à-vis de Jésus. De la haine sortant du coeur de croyants et de la peur des fils de l'Alliance. Nous aurions peut-être intérêt à ne pas évacuer trop vite cette sourde révolte enfouie au fond de nous. Comme s'il y avait dès le commencement chez les fils d'Adam une sorte de réflexe d'exclusion lorsque Dieu se présente à eux et qu'il ne se contente pas de nous aider à gérer au quotidien nos acquis, notre situation plus ou moins fragile en famille ou dans notre société, mais qu’il nous demande d’aller au-delà, vers le pays inconnu qu'il nous montre et où il nous conduit. Comme si la venue de Jésus chez nous était un risque de dérangement, « Que nous veux-tu, Seigneur Jésus ? » crient les esprits mauvais qui tourmentent les hommes.Cette affaire n’est pas une façon de réveiller un sentiment de culpabilité. Elle révèle l'étrange résistance qui habite nos premiers pas dans notre relation avec Celui qui n'est pas comme nous et qui vient vers nous, et qui nous aime, et qui nous bouscule. Ce retrait instinctif n'est pas un refus, mais un recul, une distance, une crainte d'être aimé, entraîné. Une peur qu'il nous arrive, de la part de Dieu, quelque chose qui met sans dessus dessous l’enclos fermé dans lequel nous nous sommes retranchés au fit du temps. Demandons au Seigneur de nous apaiser et de nous tirer de cette sourde réticence à nous laisser approcher par Dieu.
…
2. La réponse de Jésus est surprenante : « Il est écrit dans votre Loi, Dieu dit : vous êtes des dieux ».Franchement, se penser comme des dieux cela est très exagéré. Nous sommes responsables parfois de très belles choses, mais nous sommes aussi la cause de gros dégâts en nous-même et chez les autres. Pourquoi donc Jésus reprend cette formule écrite noir sur blanc dans la Bible : vous êtes des dieux ? Parce que, dans le récit de la Genèse, lorsqu'à la fin du 6° jour, Dieu dit « Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance » et qu'il le fait, la Bible conclut : c'est très beau.Nous pouvons hésiter entre beau et bon. Les amoureux de la musique peuvent hésiter en parlant d'un bon musicien ou d'un bel orchestre. Mais dans les deux cas ce qui déclenche notre appréciation, ce n'est pas seulement leur technique, ni leur interprétation nouvelle, mais que notre âme a été visitée, que des larmes ont mouillé nos yeux, qu'une paix heureuse est descendue dans notre coeur, qu'une joie a inondé notre visage. Il en est de même dans les familles et dans les relations sociales. Les bons moments ne sont pas seulement les temps d'excitation ou de jouissance commune, ils sont des instants de vie belle, juste, vraie, qui nous sont donnés on ne sait comment. Des instants de grâce qui transfigurent le quotidien, l’ordinaire de nos jours, les promesses de nos idoles et tous les efforts des bâtisseurs d'un monde meilleur.Dans ces moments-1à, c'est vrai, les hommes portent la marque de l'image de Dieu : nous sommes des dieux.Le monde dit : nous pouvons tout, tout seul, sans Dieu ni maître. Jésus déclare : Dieu a crée les hommes à son image et à sa ressemblance ; c'est cette puissance de création divine qui fait de nous des dieux. Ce n'est plus je sais„je peux je veux, avec mes connaissances, mes expériences, mes techniques et mes mobilisations générales ; c'est je vais là où il me dit comme Abraham, Moïse et tous les autres. C'est écouter la manière dont Jésus-Christ parle de notre vie humaine depuis que la Parole de Dieu s'est faire chair en Lui ; c'est écouter ce que l'Esprit dit aux Eglises aujourd'hui... Ecouter et le faire, y aller, sortir sur son commandement, sans savoir où ça nous mène. Dieu le suit, Dieu pourvoira. Nous comprendrons ensuite.Dieu notre Père, que ta volonté soit faite ! Seigneur Jésus conduis-nous sur le chemin des fils de Dieu! Esprit Saint donne-nous d'entendre ce que tu commandes maintenant ! Confesser notre péché c'est, en même temps confesser notre foi en ce que Dieu veut faire de nous
.…
3. Et il- ajoute : « Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les accomplis, croyez les oeuvres. Alors vous verrez que le Père est en moi et moi dans le Père. »
La demande de Jésus est
claire. Croyez les oeuvres que j'accomplis au milieu de vous. Notre foi n'est
pas seulement des règles de conduite; des valeurs à appliquer des mots pour
expliquer la divinité du Christ, la paternité de Dieu, le statut ou les références
des disciples. Notre foi est de voir le ressuscité à l'oeuvre au milieu de
nous, vivant, agissant en continu, enchaînant les visites, les coups .de semonce
quand nos habitudes où nos intérêts nous emprisonnent, les gestes de miséricorde
pour nous remettre en chemin quand nous sommes fatigués, les moments de grâce,
sans raison, sans mérite, par tendresse. Seules les actions, les comportements
et les paroles que le Christ suscite en nous, inscrivent dans le monde la présence
de Dieu en acte. Ce n'est pas seulement un message, c'est un témoignage.La demande de Jésus
porte sur notre capacité à voir les oeuvres du Seigneur qui s'enchaînent au fil
des jours et à apprendre à les interpréter au quotidien, quel que soit notre état,
nos conditions de vie, nos humeurs, nos jugements.Jésus utilise une
superbe figure, celle d'un enclos qui a une porte. Une porte étroite, mais
toujours active. Une porte par laquelle nous est donné à voir en continu, en
permanence, la lumière d'en-haut, la vie que Dieu donne, la présence active de
son Fils bien aimé et du Souffle de leur amour. Iréné a raison de dire : la gloire
de Dieu c'est l’homme vivant et la vie de l'homme c'est de voir Dieu. De le
voir maintenant passer, afin de désirer le voir pour toujours.Voir Dieu à l'oeuvre
dans nos vies, prendre le temps d'interpréter ces visites de Dieu au quotidien„
en continu, quoiqu'il arrive, voila le commandement du Christ. Y obéir nous
donne la lucidité de reconnaître nos fautes, la confiance de recevoir son
pardon et l'expérience de jouir de sa tendresse. Vous êtes le sel de la terre,
la lunière du monde, nous dit le Christ. A chacun de nous de donner, par Lui et
avec Lui, du sel, du goût, de la sagesse à la vie.Seigneur donne-nous de
voir et d'interpréter les gestes et les paroles qui viennent de toi, quelque
soient les personnes et les événements par lesquels ils nous arrivent. Donne
nous d'y croire et d'y aller.
Vraiment il est juste et bon de te rendre grâce, Dieu très saint, car tu ne cesses de nous travailler au coeur et au corps pour que nous devenions des fils qui portent ta ressemblance.Dieu de tendresse et de pitié, tu offres ton pardon sans te lasser à l'homme pécheur. Bien loin de te résigner à nos ruptures d'Alliance, tu as noué en ton Fils Jésus le Christ une nouvelle Alliance entre Toi et nous, entre Toi et la totalité des êtres humains. Sur le bois de la Croix a été exposé la haine et la violence du Prince de ce monde contre le corps de l'homme tel que Tu l'as crée au commencement. Sur le bois de la croix nous regardons désormais Celui qui a été transpercé et nous découvrons, à travers l'eau et le sang qui coulent de son côté, que la source de la vie continue de laver nos blessures et d'étancher notre soif. Et Tu l'as relevé d'entre les morts et il est devenu pour tous une force d’attraction plus puissante que nos forces de mort.Et maintenant qu'il est donné à ton peuple d'expérimenter un temps de grâce et de réconciliation, voici venir l'Esprit saint qui nous tourne vers Toi, afin que nous devenions témoins dans ce monde de l'immense travail d'enfantement des fils de Dieu, que tu as décidé dans la puissance de ton amour et que tu accomplis de génération en génération.Pleins d'admiration et de reconnaissance, rassembles dans le corps de ton Fils bien-aimé, unis dans cet Esprit en train de nous transformer, nous voulons dire avec confiance la prière que Jésus nous a apprise.
Bénédiction finale :
Dieu notre Père,Tu ne veux pas la mort du pêcheurs, mais qu'il se convertisse et qu'il vive;Tu nous as aimés le premier et tu as envoyé ton Fils dans le monde, pour que le monde soit sauvé. Que ta miséricorde fasse sa demeure en nous et nous donne la paixTous répondent : AmenSeigneur Jésus-Christ, tu as donné ta vie, pour nous et pour la multitude, en rémission des pêchés.Ton Père t'a relevé des morts, conformément aux Ecritures, afin que nous entrions dans la justice de l’oeuvre que tu fais au milieu de nous, de génération en génération : engendrer des fils qui te ressemblent.Par ce sacrement de pénitence, libère-nous des liens qui nous encombrent, et développe chez nous, les liens qui font de nous les membres de ton Corps.Tous répondent AmenEt toi, Esprit saint, notre défenseur, tu viens sur nous pour que cette vie éternelle grandisse en nous dans la vie que nous menons. Et que cette Vie ensemencée chez nous se voie et s'entende dans toutes les langues et les situations de ceux que nous rencontrons, soit pour faire alliance ou pour leur résister.Que nos coeurs éclairent et brillent de ta présence dans toutes nos actions, nos paroles et nos rencontres. Fais de nous des témoins de ton oeuvre au milieu des nations, du plus proche au plus lointain.Tous répondent : Amen
Que la bénédiction de Dieu soit sur vous et engendre en nous des fils de sa Parole au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit.
1. Lorsque les juifs vont chercher des pierres pour lapider Jésus, ils déclarent : « ce n’est pas pour une oeuvre bonne que nous voulons te lapider, mais parce que tu n'es qu'un homme et que tu prétends être Dieu ».De la haine s'est levée vis-à-vis de Jésus. De la haine sortant du coeur de croyants et de la peur des fils de l'Alliance. Nous aurions peut-être intérêt à ne pas évacuer trop vite cette sourde révolte enfouie au fond de nous. Comme s'il y avait dès le commencement chez les fils d'Adam une sorte de réflexe d'exclusion lorsque Dieu se présente à eux et qu'il ne se contente pas de nous aider à gérer au quotidien nos acquis, notre situation plus ou moins fragile en famille ou dans notre société, mais qu’il nous demande d’aller au-delà, vers le pays inconnu qu'il nous montre et où il nous conduit. Comme si la venue de Jésus chez nous était un risque de dérangement, « Que nous veux-tu, Seigneur Jésus ? » crient les esprits mauvais qui tourmentent les hommes.Cette affaire n’est pas une façon de réveiller un sentiment de culpabilité. Elle révèle l'étrange résistance qui habite nos premiers pas dans notre relation avec Celui qui n'est pas comme nous et qui vient vers nous, et qui nous aime, et qui nous bouscule. Ce retrait instinctif n'est pas un refus, mais un recul, une distance, une crainte d'être aimé, entraîné. Une peur qu'il nous arrive, de la part de Dieu, quelque chose qui met sans dessus dessous l’enclos fermé dans lequel nous nous sommes retranchés au fit du temps. Demandons au Seigneur de nous apaiser et de nous tirer de cette sourde réticence à nous laisser approcher par Dieu.
2. La réponse de Jésus est surprenante : « Il est écrit dans votre Loi, Dieu dit : vous êtes des dieux ».Franchement, se penser comme des dieux cela est très exagéré. Nous sommes responsables parfois de très belles choses, mais nous sommes aussi la cause de gros dégâts en nous-même et chez les autres. Pourquoi donc Jésus reprend cette formule écrite noir sur blanc dans la Bible : vous êtes des dieux ? Parce que, dans le récit de la Genèse, lorsqu'à la fin du 6° jour, Dieu dit « Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance » et qu'il le fait, la Bible conclut : c'est très beau.Nous pouvons hésiter entre beau et bon. Les amoureux de la musique peuvent hésiter en parlant d'un bon musicien ou d'un bel orchestre. Mais dans les deux cas ce qui déclenche notre appréciation, ce n'est pas seulement leur technique, ni leur interprétation nouvelle, mais que notre âme a été visitée, que des larmes ont mouillé nos yeux, qu'une paix heureuse est descendue dans notre coeur, qu'une joie a inondé notre visage. Il en est de même dans les familles et dans les relations sociales. Les bons moments ne sont pas seulement les temps d'excitation ou de jouissance commune, ils sont des instants de vie belle, juste, vraie, qui nous sont donnés on ne sait comment. Des instants de grâce qui transfigurent le quotidien, l’ordinaire de nos jours, les promesses de nos idoles et tous les efforts des bâtisseurs d'un monde meilleur.Dans ces moments-1à, c'est vrai, les hommes portent la marque de l'image de Dieu : nous sommes des dieux.Le monde dit : nous pouvons tout, tout seul, sans Dieu ni maître. Jésus déclare : Dieu a crée les hommes à son image et à sa ressemblance ; c'est cette puissance de création divine qui fait de nous des dieux. Ce n'est plus je sais„je peux je veux, avec mes connaissances, mes expériences, mes techniques et mes mobilisations générales ; c'est je vais là où il me dit comme Abraham, Moïse et tous les autres. C'est écouter la manière dont Jésus-Christ parle de notre vie humaine depuis que la Parole de Dieu s'est faire chair en Lui ; c'est écouter ce que l'Esprit dit aux Eglises aujourd'hui... Ecouter et le faire, y aller, sortir sur son commandement, sans savoir où ça nous mène. Dieu le suit, Dieu pourvoira. Nous comprendrons ensuite.Dieu notre Père, que ta volonté soit faite ! Seigneur Jésus conduis-nous sur le chemin des fils de Dieu! Esprit Saint donne-nous d'entendre ce que tu commandes maintenant ! Confesser notre péché c'est, en même temps confesser notre foi en ce que Dieu veut faire de nous
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3. Et il- ajoute : « Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les accomplis, croyez les oeuvres. Alors vous verrez que le Père est en moi et moi dans le Père. »
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Vraiment il est juste et bon de te rendre grâce, Dieu très saint, car tu ne cesses de nous travailler au coeur et au corps pour que nous devenions des fils qui portent ta ressemblance.Dieu de tendresse et de pitié, tu offres ton pardon sans te lasser à l'homme pécheur. Bien loin de te résigner à nos ruptures d'Alliance, tu as noué en ton Fils Jésus le Christ une nouvelle Alliance entre Toi et nous, entre Toi et la totalité des êtres humains. Sur le bois de la Croix a été exposé la haine et la violence du Prince de ce monde contre le corps de l'homme tel que Tu l'as crée au commencement. Sur le bois de la croix nous regardons désormais Celui qui a été transpercé et nous découvrons, à travers l'eau et le sang qui coulent de son côté, que la source de la vie continue de laver nos blessures et d'étancher notre soif. Et Tu l'as relevé d'entre les morts et il est devenu pour tous une force d’attraction plus puissante que nos forces de mort.Et maintenant qu'il est donné à ton peuple d'expérimenter un temps de grâce et de réconciliation, voici venir l'Esprit saint qui nous tourne vers Toi, afin que nous devenions témoins dans ce monde de l'immense travail d'enfantement des fils de Dieu, que tu as décidé dans la puissance de ton amour et que tu accomplis de génération en génération.Pleins d'admiration et de reconnaissance, rassembles dans le corps de ton Fils bien-aimé, unis dans cet Esprit en train de nous transformer, nous voulons dire avec confiance la prière que Jésus nous a apprise.
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Bénédiction finale :
Dieu notre Père,Tu ne veux pas la mort du pêcheurs, mais qu'il se convertisse et qu'il vive;Tu nous as aimés le premier et tu as envoyé ton Fils dans le monde, pour que le monde soit sauvé. Que ta miséricorde fasse sa demeure en nous et nous donne la paixTous répondent : AmenSeigneur Jésus-Christ, tu as donné ta vie, pour nous et pour la multitude, en rémission des pêchés.Ton Père t'a relevé des morts, conformément aux Ecritures, afin que nous entrions dans la justice de l’oeuvre que tu fais au milieu de nous, de génération en génération : engendrer des fils qui te ressemblent.Par ce sacrement de pénitence, libère-nous des liens qui nous encombrent, et développe chez nous, les liens qui font de nous les membres de ton Corps.Tous répondent AmenEt toi, Esprit saint, notre défenseur, tu viens sur nous pour que cette vie éternelle grandisse en nous dans la vie que nous menons. Et que cette Vie ensemencée chez nous se voie et s'entende dans toutes les langues et les situations de ceux que nous rencontrons, soit pour faire alliance ou pour leur résister.Que nos coeurs éclairent et brillent de ta présence dans toutes nos actions, nos paroles et nos rencontres. Fais de nous des témoins de ton oeuvre au milieu des nations, du plus proche au plus lointain.Tous répondent : Amen
Que la bénédiction de Dieu soit sur vous et engendre en nous des fils de sa Parole au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit.
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