Finances paroissiales

Lors de sa réunion de fin avril, le Conseil Economique a analysé les comptes de notre paroisse pour l’année 2012. Il faut rappeler que le bilan présenté à cette occasion, qui intègre des reversements dus au diocèse selon les règles habituelles, a été préalablement validé par les responsables de la comptabilité diocésaine.

        La consultation du compte de résultat aboutit aux constatations suivantes :
Charges : Leur montant est de 116 000 € contre 109 000 € en 2011. Il y a donc une augmentation due essentiellement à trois postes : déplacements – salaires + charges sociales – réceptions. Les autres postes de charges externes (maintenance – entretien des locaux – secrétariat….) ont peu évolué.
Produits : Leur montant est de 127 000 € contre 141 500 € en 2011
Les quêtes (34 000 €) et la contribution aux charges paroissiales (34 000€ pour 440 donateurs sont restées au même niveau que l’an passé.
La différence provient du fait qu’en 2011 nous avions reçu un legs de 17 000 €. Par contre grâce au placement de note réserve financière sur un compte géré par le diocèse, un différentiel positif de 5 000 € a été constaté.
        Ainsi au final, le compte de résultat présente un solde positif de 10 000 €.

        A noter que le « Denier de l’Eglise » versé directement par les paroissiens au diocèse  a représenté un montant de 77 000 € (379 donateurs) contre 72 000 € en 2011 (349 donateurs)
        Comme cela a nous été annoncé il y a quelques semaines, le Centre Beaulieu, géré par le diocèse, va être entièrement restructuré à partir de la fin de l’année. La dépense prévue est très importante et selon la règle retenue au titre de la solidarité paroissiale, une participation de 20 000 € nous sera demandée à la fin de l’année.

        En résumé, nos comptes sont équilibrés et il convient de remercier les paroissiens pour leur généreuse contribution. Beaucoup de nos concitoyens vivent des temps difficiles en raison de la conjoncture économique. C’est dire que la générosité et le souci de solidarité de ceux qui le peuvent sont essentiels au maintien et au développement des services proposés par la paroisse.

Le Conseil Economique

Raconter la bible : de la joie et du travail

L’atelier « Conter la bible » 
nous racontera le livre d’Esdras (le retour d’exil) 
le dimanche 2 juin à 18h à l’église. 

Voici deux témoignages de conteurs :

- D’abord, la rencontre d’une équipe à l’écoute : tout commence par la prière
Puis on ouvre la Bible et on regarde le texte choisi comme un territoire tout neuf à explorer.
Les images et les questions surgissent : c’est le partage et la recherche. Le texte grec d’abord, les traductions, les livres, Internet…
Ce n’est toujours pas vraiment clair, mais il faut commencer à mémoriser. Alors d’autres questions se posent : nous plongeons dans le mystère : comment rendre ce que nous découvrons, quel sera le mot le plus juste ? La fidélité au texte reste essentielle… C’est encore en équipe, réunie tous les quinze jours, que nous essayons d’ « ajuster »
Les mois passent, le texte que nous avons « mangé » se dit petit à petit, même si nous sentons qu’il reste un au-delà des mots
Arrive le jour de la racontée. Le trac bien sûr, mais surtout la joie de partager avec des auditeurs qui, c’est sûr, entendront chacun une Parole personnelle
Et si quelque chose passe, c’est que l’Esprit est à l’œuvre.
Marie-France – une conteuse

- La préparation de ce texte (livre d’Esdras) a déclenché des réactions passionnées, entendues ou lues entre nous. Du coup, je mesure mieux le chemin qu'il a parcouru jusqu'à maintenant chez moi : il est loin d'avoir accompli tout son travail, et sa portée n'est pas la même que chez vous, sinon il me susciterait davantage de questions. Ou alors, je ne le laisse pas faire (?...).
Nous n’accomplissons que ce que nos sommes capables de faire : le peuple de cette époque n’échappe pas à cette règle, pas plus que nous aujourd’hui.
Depuis Abraham jusqu'à nous, la relation entre le Seigneur  et son peuple a traversé l'épreuve du temps avec des crises plus fortes que d'autres. Forcement la qualité du lien se construit et évolue comme entre des parents et un enfant.
Quel regard pouvons nous porter aujourd'hui sur le comportement du peuple du temps d'Esdras qui semblait être habité à cette époque par un désir profond et sincère de rétablir le lien?
Sommes nous aujourd'hui prêts à foncer, quitte à commettre des erreurs, pour Lui manifester notre amour?

Une autre conteuse

Deux soirées sur l'Eglise dans le monde



"l’Église unit prière et travail pour que le monde entier dans tout son être soit transformé en Peuple de Dieu, en Corps du Seigneur et temple du Saint-Esprit, et que soient rendus dans le Christ, chef de tous, au Créateur et Père de l’univers, tout honneur et toute gloire." 
(Lumen Gentium, Vatican II n°17)

Nous sommes tous invités à deux soirées exceptionnelles de témoignages et d’échanges sur la présence de l’Eglise dans le monde, à la lumière de la fête de Pentecôte et de l'anniversaire du concile,


Le Vendredi 17 mai : Présence de l’Eglise dans le monde en Gironde avec le témoignage d'un diacre (Robert Zimmermann, diacre sur notre paroisse) et de l’aumônier de la Maison d’Arrêt de Gradignan (le Père Richard Gay).

Le vendredi 24 mai : présence de l’église dans sa mission universelle avec Sœur Maëlys en mission en Argentine et notre curé (Père Jean-Pierre Ranga) en France.

Ces deux soirées auront lieu à 20h salle Saint Jean.


Venez nombreux !

Vivre l’Évangile avec Marie dans nos maisons.


C’est de la maison que doit partir aujourd’hui «la mission», telle était la conviction profonde du Père Eyquem, dominicain, fondateur des Equipes du Rosaire vers 1958.
A tour de rôle, nous ouvrons la porte de nos maisons pour nos rencontres mensuelles, elles deviennent de petites fraternités chrétiennes. Issus de tous les milieux, nous nous retrouvons autour de la table de l’hôte comme des enfants de Dieu sous le regard de Marie.
Au début de la rencontre, nous disons ensemble à la Vierge, cette prière du Père Eyquem : « Vers toi je lève les yeux Ste Mère de Dieu car je voudrais faire de ma maison, une maison où Jésus vienne selon sa promesse, quand plusieurs se réunissent en son nom… »
Ensuite, nous méditons à l’aide d’un feuillet mensuel (le Rosaire en équipe) un passage d’évangile qui nous est proposé. Puis, nous approfondissons ce mystère avec l’Évangile réflexion sur notre vie.

Pour entendre la voix de Dieu, chacun est à l’écoute de l’autre, parle avec ses mots, s’enrichit mutuellement ; puis vient un temps de silence pour rentrer dans la prière de louange et d’intercession adressée à notre Père et à Marie.
Et nous poursuivons notre dizaine de chapelet en confiant nos intentions personnelles.
Notre mouvement est reconnu comme mouvement missionnaire dont chaque membre est envoyé pour transmettre à d’autres l’espérance de l’évangile au milieu des autres activités de l’Eglise.

Lorsque l’heure de se quitter arrive, chacun repart vers son quotidien en s’abandonnant à Dieu, avec la certitude d’être porté par la prière des autres et s’engage, selon son choix, à prier tous les jours un des mystères du Rosaire (étapes de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus) suivi d’une dizaine de chapelet.
A travers Marie, Dieu déverse en nous de nombreuses grâces à chaque prière que nous lui présentons et nous voulons partager ce bonheur d’avoir été invités en vous conviant à nous rejoindre.
Vous trouverez les jours de nos rencontres chaque mois dans la feuille d’annonces.