Jean 1 / Noël 2013 / Homélie

Écoutez la voix des guetteurs,
leur appel retentit, c'est un seul cri de joie ; ils voient de leurs yeux le Seigneur qui revient à Sion.
Aujourd'hui est un jour de joie. Aujourd'hui, se lit sur nos visages la joie d'appartenir au Christ. 
Aujourd'hui, brille dans nos yeux, encore plus fort, la lumière du Christ. 
Aujourd'hui, se dessine sur nos lèvres la joie de l'incarnation.
Ce matin, en répondant à l'invitation du Seigneur, nous sommes invités à fêter Noël autrement.
Hier soir, à la messe de la nuit de Noël, nous avons adoré l'enfant dans la crèche. Nous avons contemplé l'enfant-Dieu dans sa puissance et dans sa faiblesse. Mais ce matin, nous laissons la Parole toucher notre chair par le mystère de l'incarnation. Dieu se fait homme. Dieu qui descend jusqu'à l'homme pour se laisser toucher par l'homme.
Dès l'origine, Dieu prépare ce moment. Dès l'origine où une parole soufflée sur la chair de l'homme fait de lui un être capable d'aimer, Dieu s'invite à rejoindre sa créature pour se révéler en vérité : "après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ." Nous dit Jean.
Nous avons fait de Noël une fête de famille. Pour la plus part d'entre nous Noël, c'est l'occasion de rassembler grands-parents, parents et petits-enfants autour du sapin. La joie de Noël, nous la traduisons par l'échange de cadeaux, par un bon repas partagé. Tout cela est bien. Mais, au milieu de la fête, au milieu des musiques et des chants, éblouis par les lumières, nous oublions que Noël c'est avant tout célébrer le mystère de l'incarnation.
Après que Dieu se soit révélé par les prophètes, Dieu nous envoie son Fils pour partager notre condition d'homme.
Cette nouvelle met de la joie dans le cœur de tout homme mais nous en oublions bien souvent l'origine. Et pourtant cette joie de Noël, c'est la même que celle qui remplit le cœur des parents qui portent leur enfant au baptême. Cette joie c'est la même que celle que ressentent les confirmands qui reçoivent le sacrement.
Quand le ciel rejoint la terre, mystérieusement, la joie habite le cœur des hommes. On ne sait pas d'où elle vient mais elle est là, bien présente, bien réelle. Cette joie exprime cette part de nous qui frémit à l'approche du Seigneur.
"Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu."
Enfant de Dieu, nous le sommes par notre baptême. Nous le méditions, il y a quelques semaines avec le nom de Jésus. La grâce d'être enfant de Dieu ne nous retranche pas du monde mais nous invite à une responsabilité immense. Nous sommes appelés comme le fit Jean à rendre témoignage de la Lumière, à témoigner du Christ vivant dans chacune de nos rencontres.
Nous sommes invités comme Jean à rendre témoignage afin que tous croient.
N'ayons pas peur de rendre témoignage. N'ayons pas peur pour deux raisons.
La première, le monde espère une bonne nouvelle. Le monde attend des paroles vraies qui le tirent de cette spirale qui le concentre sur lui-même sans la possibilité d'une issue.
Dans notre frénésie de consommation de Noël, je ne voudrais citer qu'un seul exemple : Chaque seconde, 570 sacs plastiques sont distribués en France et 16000 dans le monde... pour durer 20 minutes. Dans la nature, ils mettront entre 100 et 400 ans pour se dégrader ! Dans cet appétit pour dépenser pour des futilités, nous oublions l'essentiel ! Est-ce à cette démesure que Dieu nous convie ? Dieu s'incarne pour dire la beauté de la création. Pour dire que la création nous est certes confiée mais que nous devons la partager avec tous les êtres vivants qui peuplent notre planète. Dieu s'incarne pour nous rappeler que nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes, que le nom de Jésus signifie Dieu sauve.
La seconde raison pour laquelle nous ne devons pas avoir peur, c'est que Dieu nous donne à connaître sa Gloire comme le dit l'évangéliste : "Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.". Cette Gloire elle nous rejoint et nous fortifie quand nous communions à son corps et que nous buvons à la coupe.
Ne gardons pas la joie de cette rencontre intime pour nous. Nous devons en faire une force pour la mission. François, notre Pape, nous invite fortement depuis qu'il a été assis sur le trône de Pierre à devenir un peu plus missionnaire. Cette année nous fêtons les cinquante ans de Vatican II, et nous sentons bien que l'Esprit missionnaire qui a soufflé sur le concile se ravive. Alors mettons nous en chemin, ouvrons grand les portes de l'Église, sortons nous de notre confort pour annoncer la Bonne Nouvelle : Dieu se fait homme en Jésus, Dieu Sauve.
Que la force de la Gloire du Père fasse de nous des femmes et des hommes de douceur capables de dire la tendresse de Dieu pour tous.
Que cette force fasse de nous des femmes et des hommes d'écoute capables d'accueillir en vérité ce que vivent les personnes que le Seigneur met sur notre chemin.
Et la joie du guetteur emplira nos cœurs,
notre appel retentira,
nous verrons de nos yeux le Seigneur qui vient.
Dominique Bourgoin, diacre.

Is 52, 7-10 // Ps 97 // He 1, 1-6 // Jn 1, 1-18

Homélie de la nuit de Noël 2013

Frères et sœurs, chers amis en cette nuit nous avons quitté nos maisons décorées pour la fête.
Nous sommes venus jusqu’ici, non pas simplement parce que nous aurions vu de la lumière en passant, et que l’endroit paraissait chaleureux. Nous sommes venus à un rendez vous. Chacune, chacun a rendez vous avec tous ceux qui sont ici, rassemblés en une famille sans frontière, appelés en ce lieu par le SIGNE qui nous est donné, un signe à entendre, à interpréter, à diffuser, à vivre :
« Vous trouverez un enfant nouveau né, emmailloté, couché dans une mangeoire ».
Nous sommes venus à l’appel des anges : «  Il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur »
Dans les champs avec les anges, la terre et le ciel se rejoignent.
Ce nouveau né, qui sans doute pleure et sourit comme tout bébé, mais qui ne parle pas encore, ce nouveau né là est cependant une Parole qui fait irruption dans la nuit des hommes. Dieu parle maintenant dans tout homme, comme à des fils.

C’est une Bonne Nouvelle pour tout le peuple, c’est une grande joie pour toute la terre. C’est un cri d’amour pour notre monde d’aujourd’hui.
Au début de notre célébration nous avons fermé les portes de la salle pour notre confort.
Mais à présent ouvrons nos cœurs.
Que soient avec nous ici, ceux que nous avons laissés chez nous, ceux qui sont seuls, ceux de nos maisons de retraite, de nos hôpitaux. Que soient avec nous nos frères et sœurs des prisons (la maison d’arrêt) ue soient avec nous les bénéficiaires de nos institutions de solidarité, que soient avec nous ceux qui subissent la guerre, l’intolérance, la pauvreté, le chômage, la dépression, l’exclusion. Ils sont tous à l’image du Signe qui nous est donné, l’enfant emailloté couché dans une mangeoire pour lequel il n’y a pas de place dans la salle commune.( bref moment de silence)
Noël c’est Dieu qui vient nous déranger, car Dieu a besoin de chacun de nous. Il a besoin de nous pour que le monde entre dans le fleuve de joie dont parle le Pape François. Il a besoin de nous pour que « le peuple qui marche dans les ténèbres voit se lever une grande lumière ». Il a besoin de nous, non pas dans l’agitation médiatique ou commerciale, dans la recherche du succès mais dans le silence où se forment les chemins de l’amour.
Noël c’est le silence  ( Stille Nacht, silent night)
Ce n’est pas le silence devant la souffrance des hommes, devant les inégalités ou les injustices. C’est le silence du face à face avec soi même et le Seigneur. Le silence qui permet, la rencontre en vérité et qui fait voir au delà des apparences et des visages, du conformisme et des événements quotidiens ce qui germe du Royaume, ce qui se réalise du Signe donné dans nos vies dans notre monde.
Frères et sœurs ne manquons pas ce rendez vous du silence, cette rencontre avec  la Parole faite chair : elle fait vivre.
Osons laisser affleurer en nous le désir du peuple qui marche dans les ténèbres.
N’ayons pas peur d’affronter notre nuit, puisqu’elle nous fait désirer la vraie lumière.
Ne passons pas nos vies sous le fouet du chef de corvée, mais accueillons la loi d’amour.
Ne nous habituons pas au bruit des bottes qui piétinent le sol, soyons artisans de paix.
Efforçons nous à retrouver notre source en Dieu avec le goût pour ce qui sans cesse germe dans nos vies et dans tout homme. En don nous aurons la joie de l’Evangile

(Noël c’est l’inauguration du mystère pascal)

Je me souviens d’un ami qui se disait non pratiquant mais qui se faisait un devoir de venir chaque année à la messe dite de minuit et qui disait « Noël est la fête la plus importante, c’est la fête de la lumière ».
Comme je m’efforçais de lui montrer un signe encore plus grand, la Croix, et d’exprimer que la vrai lumière nous était donnée à Pâques par la célébration de la résurrection., il m’a répondu « sans Noël il n’y aurait pas Pâques ; Noël c’est comme une inauguration »
Nous qui avons reçu le SIGNE et sommes venus pour inaugurer, nous entrons dès maintenant dans la contemplation de Jésus mort et ressuscité, le mystère pascal que nous célébrons tous les dimanches de l’année et à chaque Eucharistie.
Noël tout seul n’a pas de sens sans Pâques.
Dans les gestes de la messe que nous allons célébrer ensemble vivons les étapes de cette rencontre avec le Père, à laquelle nous invite l’enfant de Betleem
Laissons venir en nous, avec les paroles qui nous touchent, le désir d’être aimés de lui.
Recevons les Paroles de Jésus sur le pain et le vin et ravivons notre désir d’être nourris de sa présence.
Accueillons les gestes de la paix qui passeront par nos propres mains.
Et quand nos mains et nos cœurs s’ouvriront pour accueillir le corps et le sang du Christ que ce soit la rencontre de deux désirs
Le désir du Père de venir dans nos ténèbres et de trouver en nous ce qui était perdu.
Notre désir à nous d’être des vivants, répondant joyeusement à l’Amour qui nous est donné par notre Père en ce signe «  un enfant emmailloté couché dans une mangeoire »

Et nous nous efforcerons de partager avec les hommes de notre temps, l’amour et la paix qui nous sont donnés. La joie de l’Evangile sera la grâce dont nous serons comblés.

Robert Zimmermann

24 décembre 2013

Avec les bergers, allons à la rencontre du nouveau-né !

A l’occasion de la fête de Noël, nous entendons résonner dans nos oreilles la Voix de Dieu à travers les chants des anges et les mots qu’ils adressent aux bergers.
Dieu a tellement aimé le monde qu’il nous a donné son Fils.

Ce mystère originaire du don que Dieu fait aux hommes de son Fils, qui est sa parole toute puissante, commande notre façon d’ouvrir nos cœurs, nos yeux et nos bras pour accueillir la joie du Ciel qui fait régner la paix sur la terre. La venue du Sauveur, Christ et Seigneur, dans la ville de David se fait dans l’humilité de ce nouveau né enveloppé de langes et couché dans une crèche.
Les bergers accueillent la manifestation du mystère. Ils sont enveloppés de lumière. Leurs oreilles entendent les anges chanter et leur dire quelque chose qui vient d’en haut. Et la réaction des bergers indique le mouvement de notre foi et de notre amour.
Et il advint quand les anges les eurent quittés pour le ciel, que les bergers se disent entre eux « Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur m’a fait connaître. »
Ce déplacement est le fruit de la décision de prendre au sérieux les chants et les paroles des anges. Ce déplacement est signe d’obéissance et de confiance pour aller jusqu’au lieu de la rencontre du ciel et de la terre, là où se trouve le nouveau né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire.
C’est ce lieu de la naissance que le Seigneur nous fait connaître. Mais surtout c’est l’enfant nouveau-né couché dans une crèche, entouré de Marie et Joseph qui va être désormais le centre de nos recherches pour recevoir la grâce et le don de Dieu. Là où se trouve le nouveau né, là se manifestent l’amour et la joie qui vient du Ciel.
Ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant. Et tous ceux qui les entendaient furent étonnés de ce que leur dirent les bergers.
Et l’évangile note la réaction de Marie, sa mère, comme faisant partie de ce mystère « Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son coeur »

Cette venue de l’enfant annoncé par les anges du ciel et les bergers de chez nous, méditée par la Vierge en son cœur, nous ouvre au mystère de l’accueil de la parole proclamée pour notre salut.
Un texte de Saint Paul sur l’accueil de la Parole proclamée peut nous aider à méditer, à faire des démarches nouvelles à la lumière de la venue du Christ dans ce monde : « et voilà pourquoi nous rendons grâce à Dieu sans relâche, de ce qu’ayant reçu la parole de Dieu que nous puissions entendre : vous l’avez accueillie, non comme une parole d’homme, mais selon ce qu’elle est vraiment, comme une parole de Dieu qui agit en vous les croyants. »

Que l’accueil de parole soit toujours pour nous la rencontre avec une personne, ce Sauveur, ce Christ Seigneur qui nous est donné dans la ville de David.
Puissions-nous bénéficier de cet accueil qui est communion avec lui et reconnaissance de celui qui l’a envoyé. A ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu.
Oui, la naissance du Christ nous ouvre à cette nouvelle naissance d’enfants de Dieu
Jean-Pierre Ranga

Curé

La liturgie par le Frère Prétot

Intervention du Frère Prétot du 16 décembre 2013, à l'occasion de l'anniversaire du texte du concile sur la liturgie.

Matthieu 11 / Homélie

Es-tu celui qui doit venir ?
Es-tu celui qui doit venir ? Comment Jean le Baptiste peut-il poser cette question ? Nous le suivions dimanche dernier. Jean affirmait avec force : "Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales." Comment donc peut-il poser cette question ?
Jean est en prison. Jean est au plus bas dans un cachot. Jean serait-il pris par le doute ? Lui qui tressaillit dans le ventre de sa mère à la présence de Jésus lui-même dans le ventre de Marie. Serait-il pris par le doute ? Lui qui préparait la venue du Seigneur ? Lui, la voie qui criait dans le désert de Judée ?
Comment ne pas douter seul dans son cachot ? Comment ne pas douter alors que Jean sent la fin approcher ? Il a besoin d'être rassuré. Il a besoin de savoir si sa vie a servi à quelque chose. L'Évangile nous livre aujourd'hui un passage plein d'humanité. Jean, ce roc, cet homme qui parle avec assurance et force semble être pris par une sorte d'angoisse. La prison a-t-elle eu raison de cet homme ? L'Évangile casse le mythe du héros dont on pourrait vêtir Jean. Jean héros, s'éloignerait de nous. Son engagement serait pour nous au-dessus de nos forces. Son questionnement le rapproche et fait de lui un frère. Il nous signifie que nous aussi nous sommes appelés à l'annonce de la bonne nouvelle. Le baptême qui fait de chacun de nous un prophète. Il nous invite a annoncé comme Jean la venue du Seigneur.
Mais peut-être n'est-ce pas un doute que jean exprime depuis le soupirail de sa prison ? Ce qui étonne dans ce passage, c'est que Jean n'est pas coupé du monde. Il continue de recevoir la visite de ceux qui le suivaient. On peut imaginer sans trop s'éloigner du texte que Jean est au courant de ce qui se passe dehors. Peut-être a-t-il pris connaissance des foules que Jésus rassemble notamment sur la montagne. Peut-être un de ses disciples lui a rapporté ce que Jésus dit sur la montagne dans les béatitudes : " Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés." Comme ces mots ont dû le réconforter s'il les a entendus. Il doit savoir les miracles que Jésus fait comme autant de signes de la venue du Royaume. Il sait que Jésus guérit les paralytiques, les sourds, les aveugles.

Jean ne peut pas douter que Jésus est le Christ. Jean garde son attachement à celui dont la mission a été confirmée lors de son baptême au Jourdain Mais Jean a besoin que cela lui soit dit. Jean a faim d'entendre la bonne nouvelle.

Jean ne demande pas à ses disciples que Jésus en personne se déplace pour confirmer qu'il est le messie. Il ne ressent pas le besoin d'un contact. Il n'a pas besoin d'entendre de la bouche même de Jésus qu'il est bien celui qui doit venir. Il ne cherche pas à voir Jésus pour savoir qu'il n'y en a pas un autre à attendre. Jean a besoin d'entendre de la bouche de ses frères que le Christ parcourt la Galilée et la Judée pour annoncer le salut. Le simple témoignage de ses amis suffit.



Là encore comment ne pas être touché par ce passage qui rend Jean si proche de nous ? Car nous aussi nous avons besoin de la parole d'une sœur ou d'un frère dans la foi pour que nous entendions les paroles qui sauvent. C'est pour nous une nécessité que résonne dans nos oreilles par une voie humaine des mots tels que :
"Heureux ceux qui ont une âme de pauvre,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux les doux, car ils posséderont la terre.
Heureux les affligés, car ils seront consolés."

Pas des mots lus seul dans la Bible mais des mots prononcés par une personne qui témoigne du Christ.

Et de la même manière que Jean révèle en nous notre faim de paroles vraies, de la Bonne Nouvelle, de la même manière, nous sommes appelés à tenir la place des disciples de Jean qui n'hésitent pas à visiter un homme au plus bas pour témoigner de Celui qui vient.

Le monde espère une Bonne Nouvelle. N'ayons pas peur de dire que ce qui interroge les femmes et les hommes que nous rencontrons est en eux. Ne craignons pas de dire que Dieu est un Père qui les cherche. N'ayons pas peur de nous risquer au large, le Christ y est déjà, il nous précède en Galilée et il nous demande d'être les témoins de sa présence dans toutes nos rencontres. Dans nos rencontres les plus inattendues, dans nos rencontres les plus éloignées du centre.
Pas besoin d'avoir étudié longuement la théologie. Pas besoin d'être un exégète expert. Nous avons ce qu'il faut, le Christ nous invite tous les dimanches à venir puiser des forces à la source.
Réunis autour de cet autel, le Christ nous fait la grâce de sa présence pour qu'une fois fortifiés nous puissions partir au large témoigner de sa présence.
Témoigner de sa présence en nous et témoigner de sa vie dans celui que nous rencontrons.
Prophète du Très-Haut, Jean est venu préparer la route devant le Seigneur
et rendre témoignage à la Lumière.
Amen !
Dominique Bourgoin, Diacre
Isaïe35, 1-6a.10 ; Ps 145 ; Jc 5, 7-10 ; Mt 11, 2-11