Les annonces de la semaine

Prières et Sacrements
Prions pour nos frères
Les défunts : Jeannine MATON, Laurence POUPON ROCHE, Denise ALLANT, Philippe LEGRAND.

Les baptisés : Louis MALARD


👉 MESSE DE RENTRÉE PAROISSIALE
Dimanche 5 octobre à 10h. 
Remise des lettres de mission.
11h ‘Escape Game’.
11h30 Apéritif offert avec les élus de la nouvelle EAP
 
Messe ‘Villa Gabriel’ : jeudi 2 octobre
Messe ‘Douceur de France' : vendredi 3 octobre
 
Prier l'Evangile avec Marie : le Groupe d’Anne GELAS se réunit jeudi 2 octobre à 14h30
 
Lecture de la Bible
Atelier ‘Conter la Bible’ : jeudi 2 octobre à 14h salle St Jean
 
Pastorale des Jeunes 
Réunion de présentation du parcours catéchuménat des enfants et adolescents : jeudi 16 octobre à 20h30 salle st Jean.
 
Vie fraternelle
Vente des calendriers des Guides et Scouts de France, groupe de Gradignan : samedi 4 et dimanche 5 octobre à la sortie des messes.
 
Vie diocésaine
Ensemble pour la création avec le Pape Léon du 1er au 3 octobre prochain le Pape Léon XIV rassemblera des acteurs engagés dans la défense de la Terre et les voies de respect et d’usage intelligent et pérenne de notre terre.  
14 associations et mouvements chrétiens de notre diocèse, engagés dans la pastorale Laudato Si nous proposent de découvrir ou approfondir notre compréhension de l’originalité de l’approche chrétienne que dessine l'invitation de Dieu dans le livre de la Genèse à "garder et cultiver" le jardin :
Célébration : 3 octobre 18h30, Église Notre-Dame-des-Anges
Messe, conférence, ateliers, expos, spectacle : 4 octobre 9h30-17h, église St Jean-Marie Vianney-Pessac
Prière œcuménique, 5 octobre 10h30 Église Protestante Unie - Talence
 
99eme Rencontre annuelle des Semaines Sociales de France, 15 et 16 novembre, à Bordeaux, campus Victoire. Tous les renseignements : ssf-fr.org
 
Relations avec le Judaïsme : programme de l’année
Jeudi 13 novembre : « La diplomatie vaticane à l'égard de l'État d’Israël »
Dimanche 7 décembre : Colloque ‘Nostra Ætate’ (Vatican II)
Jeudi 15 janvier « Introduction à la semaine de prière pour l'unité des chrétiens »
Jeudi 29 Janvier : Théâtre : « La dernière Lettre de Vassili Grossman »
Jeudi 12 mars : « Les significations du shabbat. » - Participation possible ensuite à un shabbat communautaire.
Jeudi 28 mai : « Reconnaître la spécificité du génie de la femme »
Lundi 18 juin : « Lecture de la Bible à deux voix » Didier GUEDJ et Robert CABANE
Voir plus d’informations à la maison St Louis Beaulieu de Bordeaux.

L’actualités des fraternités de quartier

 En cette rentrée 2025/2026 c’est dans la joie que nous poursuivrons nos rencontres de fraternité dans le quartier St Géry. 
Depuis un an et demi nous nous retrouvons tous les mois environ pour partager ce que nous vivons, nous écouter et approfondir la Parole de Dieu.
La joie de la rencontre tout simplement. Nous sommes une dizaine d’adultes qui avancent en âge. La santé des uns et des autres nous entraînent à nous aider dans les différents services.
L’isolement est rompu, nous habitons la même rue, nous ne nous connaissions pas et aujourd’hui nous savons nous appeler, nous visiter, nous réunir tantôt chez les uns ou les autres.
Un temps fort : les obsèques du Pape François célébrés le 26 avril 2025 nous les avons partagés ensemble chez l’un d’entre-nous. Au lieu d’être chacun devant notre téléviseur, nous étions ensemble. Faire Église, François nous l’a tellement soufflé au cours de son pontificat.
Dans la Lettre encyclique de François ‘Fratelli Tutti’ : « Je ne rencontre pas l’autre si je ne possède pas un substrat dans lequel je suis ancré et enraciné, car c’est de là que je peux accueillir le don de l’autre et lui offrir quelque chose d’authentique ».
En ce mois d’octobre qui vient après quelques échanges de courrier ou autres pendant les vacances, nous allons reprendre nos rencontres dans la joie et l’espérance et accueillir les personnes qui souhaitent nous rejoindre.
 Chantal TOURON
 
La fraternité de Malartic a fait sa rentrée en septembre. Nous ne nous étions pas vus de l’été. Nous reprenons rendez-vous, généralement pour le mois suivant, chez l’un d’entre-nous. Cette année, pour varier la préparation des rencontres, nous allons tester l’utilisation des fiches d’un parcours proposé par l’Institut Pey Berland, pour les fraternités, sur l’évangile de St Luc. Nous devons régulièrement revoir la liste des coordonnées des participants de la fraternité, car il y a des arrivées, parfois occasionnelles, et des départs. La joie de se retrouver est toujours présente, que ce soit pour se donner des nouvelles, pour lire l’évangile, chanter, et casser la graine !
Mathilde CONAN

Cheminer en Eglise avec le Christ

    Une nouvelle année pastorale se met en place avec la rentrée scolaire. S’organisent différents groupes : l’éveil à la foi, la catéchèse, les aumôneries de collèges et lycées, mais aussi le groupe des étudiants et jeunes professionnels et les groupes de lecture biblique. Ces différents groupes s’appuient sur deux piliers essentiels : les Écritures et la vie commune. Se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu et grandir ensemble en Église, en petites communautés d’âge ou de proximité, comme les fraternités de quartier. Elles peuvent parfois se retrouver dans la grande assemblée du samedi ou du dimanche.

    Dans ces petits groupes se préparent souvent les sacrements du baptême, de l’eucharistie (première communion), la confirmation avec parfois l’étape en 5° de la profession de foi. Une fois ces sacrements reçus, la vie avec le Christ ne s’arrête pas là ; commence alors ce que l’Église appelle le ‘néophitat’, temps spécifique de formation et d’accompagnement de ceux, jeunes ou plus âgés, qui ont reçu un sacrement de l’initiation. Il est important de continuer à approfondir avec les Écritures et avec d’autres ce que ce sacrement transforme. Car les sacrements du baptême, de l’Eucharistie ou de la confirmation ne sont pas seulement des étapes ou l’occasion de faire une fête en famille, ce sont des moments où nous célébrons l’action de l’Esprit de Dieu dans nos vies. La Parole de Dieu, la vie chrétienne avec d’autres donnent la parole et invitent à agir. C’est le temps de la ‘mystagogie’. Bien étrange mot pour désigner l’accompagnement de l’Église à grandir dans la foi et à devenir acteur, disciple et témoin du Christ. Pour accompagner les adultes, la paroisse propose plus particulièrement cette année ‘Premiers pas dans la Bible’ et pour ceux et celles qui sont plus avancés, le parcours ’Croire et Comprendre’.

    Si les groupes évoqués plus haut œuvrent pour la formation chrétienne et la vie ensemble auprès des enfants et des jeunes, d’autres équipes existent, dans notre paroisse ou ailleurs, pour continuer à cheminer avec le Christ en Église, à vivre de la Parole de Dieu en acte, certaines s’orientent plus vers la prière et la liturgie. J’aspire à ce que de nouvelles équipes se mettent en place. Pour ceux qui le souhaitent, il y a aussi les groupes qui s’engagent dans le ‘service du frère’ par le biais notamment d’associations dirigées vers les plus pauvres ou les migrants.

    À chacun et chacune, une belle et sainte année avec Jésus-Christ, enfants d’un même Père, vivant d’un même Esprit de justice et de Paix.
Vincent GARROS

L'espérance - Pèlerinage diocésain à Verdelais

Sur le chemin du retour, Clémence nous a fait un petit compte-rendu de ce qu’elle a vécu le dimanche 7 septembre.


Arrivés à Ste Croix du Mont, nous avons été stupéfaits de la beauté du paysage. Nous avons prié la Vierge Marie en traversant les vignes, guidés par notre Archevêque, nous sommes arrivés au sanctuaire de Notre-Dame de Verdelais le jour de sa fête.

Nous avons écouté plusieurs témoignages dont un de la part d’un couple qui s’est construit sur une enfance difficile. Ils ont dû surmonter des difficultés pour bâtir de la joie et être dans l’espérance.
Puis il y a eu un temps de discussions. Pour Cédric et Christian c’était avec des séminaristes du diocèses de Toulon (dont 5 girondins) et leur recteur. Après le déjeuner, nous avons fait un chemin de croix vers le calvaire.
 
La messe était un moment de communion avec les prêtres et une communauté de religieuses, ‘Marie Mère de l’Église’, qui vient de s’installer en Gironde. Nous avons aussi prié avec les deux nouveaux saints. (St Carlo ACUTIS et St Giorgio FRASSATI)

En quittant Verdelais, l’Archevêque nous salue et nous bénit. Notre pèlerinage s’achève avec de nombreux souvenirs.

Clémence

Croix Glorieuse / Jn3 13-17 / Une homélie

Fête de la croix glorieuse
La croix, instrument scandaleux de mort, d’humiliation, de torture, de dérision, de souffrance et de haine.
        Glorieuse…

Glorieuse pourquoi ?
Parce qu’on aimerait la mort, l’humiliation et la torture ?
Parce qu’on admirerait la dérision la souffrance et la haine ?
Parce qu’on donnerait la prime à la douleur ? la récompense au supplice ?

Ou glorieuse parce que ce serait la mort du héros…
Jésus, super-héros, donnant sa vie sans broncher, endurant l’épreuve, modèle d’obéissance à un Père sadique, bouc-émissaire innocent sacrifié pour payer pour les autres ?

Rien de tout ça

Dans cette église, il y a deux représentations de la croix.
La première, vous l’avez sous les yeux. Elle est le point de fuite, le point focal, elle attire tout à elle, depuis la rue, au-delà de l’assemblée, par-delà l’autel et le tabernacle…
Elle tente de donner à voir ce que le matin de pâque fait de la croix : un trou, un passage, une ouverture de lumière dans le mur de pierre, une porte d’où jaillit un corps étrange… pas seulement mal sculpté (celui qui l’a faite n’est pas sculpteur), mais volontairement bizarre, volontairement flou, tordu… un corps qui vient que l’on ne connaît pas.
Pauvre image.
Impuissante à montrer, inapte à faire comprendre, incapable de dire

La deuxième, c’est moi qui l’ai sous les yeux au moment ou je vous parle. Je l’ai sous les yeux parce qu’il est bon que celui qui parle d’ici se souvienne au nom de quoi il parle.
Une croix qui porte un corps figé dans son cri de souffrance. Il ne manque pas un muscle, il ne manque pas un cheveux, c’est un corps d’homme sans l’ombre d’un doute. Et il y a les clous, et il y a les blessures… pas seulement bien sculpté (celui qui l’a faite n’est pas un génie), mais volontairement ressemblant, un corps qui meurt et que l’on connaît bien.
Pauvre image.
Impuissante à montrer, inapte à faire comprendre, incapable de dire

Pourquoi nous faut-il deux croix ?
La croix douloureuse et la croix joyeuse ?
La croix de ténèbre et la croix de lumière ?
La croix de la mort et la croix de la vie ?

Il nous faut deux croix parce que nous n’arrivons pas à comprendre que c’est la même…. Parce que nos esprits sont incapables de saisir, nos yeux sont aveugles et nos nuques sont raides.

Nous ne prions pas assez devant la croix. Nous ne la contemplons pas assez. Elle nous fait peur parce que nous n’y voyons que douleur et mort. On lui préfère d’autres images, d’autres figures… plus douces, plus féminines…
    Aveugles à la croix, aveugles à la gloire.

Il n’y a qu’une croix et elle est glorieuse.
Parce que c’est le trône du fils de l’Homme. Et que l’Homme, Dieu l’a voulu un peu moindre qu’un Dieu, couronné de gloire et d’honneur.

En passant sur la Croix, le Christ relève l’Homme tout entier. Tout l’Homme. Il entraîne l’humanité toute entière. Il ne porte pas seulement sa souffrance pour en faire sa victoire. Il porte toutes nos souffrances pour en faire l’unique victoire.
Rien de ce qui fait un homme ou une femme n’est étranger à la croix. Tout de nous s’y dépose. Tout de nous s’y écrit.

La vieille mère qui dépérit dans son ehpad
Le fils chômeur pataugeant dans son divorce
L’adolescent dépressif rivé à son téléphone et qui n’imagine pas de lendemains
L’époux esclave de ses addictions
La veuve qui se sent partir en solitude
Le jeune homme tétanisé par l’angoisse de la maladie
L’épouse qui s’aperçoit qu’elle n’aime plus
Le prêtre qui n’y croit plus
L’enfant qui grandit sous les bombes
    Tous
Tous rassemblés dans la croix
Tous embrassés dans la gloire
    Pas une larme qui ne tombe sur le bois de la croix.
    Pas une prière-restée-sans-réponse qui ne s’y grave.
    Pas un gémissement qui n’y pénètre au cœur.

Le fils de l’homme prend tout, Il se charge de tout, Il glorifie tout.

Il n’y a qu’une croix, et elle est glorieuse.
Pas pour glorifier la souffrance et la peine, mais pour mettre à mort la mort.
Pas parce que la douleur nous obtient la récompense, mais parce que Dieu lui-même souffre de nos souffrances.
    Parce qu’il n’est tout-puissant que de l’amour.
Pour qu’au nom du Fils « tout genou fléchisse, au ciel, sur terre... 
            et aux enfers ».

╬ Amen
Sylvain diacre

Si quelqu’un vient à moi / Luc 14 25-33 / Une homélie


Ce dimanche, ils sont nombreux à suivre Jésus. Et nous pouvons penser que cela lui pose un problème.

Jésus va alors prononcer des paroles que nous jugeons parfois parmi les plus dures de celles qu’il a dites. Il semble s’attaquer aux liens qui nous sont les plus chers, les liens familiaux. « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. »

Avant de penser que Jésus veut organiser une grande réunion de famille au cours de laquelle, nous allons tous nous fâcher définitivement avec notre belle-mère, regardons de plus près ce que nous propose l’Evangile. Car enfin, Evangile cela veut dire bonne nouvelle et non organisation de la zizanie.

Jésus veut simplement nous dire que lorsque nous choisissons de le suivre, cela demande un engagement complet et entier. Ce n’est pas juste un abonnement pour une activité de loisir le dimanche que nous pouvons envisager de résilier. Cet engagement peut effectivement amener des frictions dans la famille.

L’amour de Dieu ouvre nos yeux sur un lien plus fort qui nous unit aux autres et même à notre famille. Il s’agit de reconnaître chez l’autre la présence de Dieu. C’est une présence que nous découvrons chez notre père, notre mère, notre femme, notre mari, nos enfants, nos frères, nos sœurs et en nous-même. Et même chez notre belle-mère, en voilà une bonne nouvelle.

Savoir discerner la présence de Dieu dans le cœur de ceux que nous rencontrons ne va pas de soi. Cela demande un apprentissage.

C’est pour cette raison que le baptême des adultes demande une longue préparation. Le parcours de plus d’une année permet aux catéchumènes d’apprendre à vivre en Eglise. Cela leur permet de découvrir peu-à-peu la communauté chrétienne de Gradignan. Il faut s’apprivoiser. Il faut apprendre à s’ouvrir à l’autre. Il faut parfois s’entrainer à dompter notre peur de la rencontre.

Etre baptisé, ce n’est pas comme prendre une inscription à un club de sport qu’on peut résilier si cela prend trop de temps, est trop dur ou ne convient pas à nos convictions. Le baptême nous ouvre à une conversion de la vie.

La lettre de Paul à Philémon explique bien les changements qui s’opèrent dans le baptême. Paul écrit à Philémon pour qu’il accueille Onésime comme un frère et non plus comme l’esclave qu’il fut.

Paul a baptisé Onésime. Il lui semble exercer sur lui comme une sorte de paternité. Mais Paul voit en Onésime un frère dans le Christ. Cette reconnaissance est une loi qui dépasse largement toutes les conventions sociales. Onésime est libre dans le Christ. C’est visiblement un déchirement pour Paul de se séparer de lui. Pour Paul, suivre le Christ passe devant nos liens d’affection. Ce qui importe c’est la croissance de l’amour du Christ. Et cette croissance va porter du fruit. Cette lettre ainsi que d'autres écrits nous rapportent que l'apôtre Paul fit de Onésime l'évêque d'Ephèse. 

Moralité : Pour être disciple, il faut se préparer, il faut choisir vraiment de mettre Dieu en premier.

Père, toi qui nous as donné ton fils, garde-nous près de toi !
Christ, toi qui nous aimes jusqu’à la croix, donne-nous la constance de te louer.
Esprit-Saint, toi qui nous visites, ouvre-nous aux autres.

Amen !

Dominique Bourgoin, diacre.

La porte étroite / Lc 13, 22-30 / Une homélie


    
Aujourd'hui, nous entendons Jésus répondre avec une sorte de parabole. Pour faire simple : c'est l'histoire d'une maison. Elle a une porte. Elle est étroite. Un jour, le maître de la maison fermera cette porte et ceux à qui s'adresse Jésus ne pourront plus entrer. D'autres viendront et pourront y entrer !

    Comme avec les évangile, ce n'est jamais si simple qu'il n'y parait. La parabole nous parle d'abord de cette porte qui est étroite. Ce qui est le plus important c'est de faire effort pour y entrer.

    Cette porte sera fermée par le maître qui se sera levé. Alors que Jésus approche de Jérusalem, la ville où il va être crucifié, enseveli puis levé - ressuscité, cela m'interroge sur l'imminence de cette fermeture. Les gens de la parabole disent 'nous avons mangé et bu avec toi, qui a enseigné sur les place de nos villes !' Les auditeurs de cette parole de Jésus sont avertis, eux qui ont mangé et bu avec Jésus.

    D'un côté de la porte, un lieu appelé ensuite 'Royaume de Dieu' où il y a déjà Abraham, Isaac et Jacob, les pères du peuple juif, les prophètes aussi. Dans cette maison, il y aura un festin. Le festin du Royaume de Dieu ! ceux à qui s'adressent Jésus peuvent y entrer mais ce n'est pas facile : la porte est étroite.

    Jésus encourage ses auditeurs comme à nous aujourd'hui à faire tous les efforts pour entrer par cette porte étroite. Elle est petite et oblige donc à ne pas s'encombrer. Elle est peut être basse et peut-être
oblige à se baisser !

    Simplicité, pauvreté, humilité... ne pas faire d'injustice, ne pas faire le mal donc, faire le bien... aimer comme Jésus... voilà probablement les conditions pour entrer dans ce lieu, cette maison du Père qui a accueilli déjà Abraham, Isaac et Jacob, mais aussi les prophètes.

    Nous pourrons entendre plus tard dans l'évangile selon saint Jean : 'Je suis la porte, si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé'... (Jn 10,9) J'ai d'autres brebis qui ne sont pas de cet enclos et celles-là aussi, il faut que je les mène... (Jn 10,16)

    Au festin sont accueillis des hommes, des femmes, des enfants d'Israël mais aussi de tous les peuples du monde, des quatre coins de la planète !

    Jésus marche vers Jérusalem, vers la croix et nous dit l'urgence de passer par la porte étroite pour entrer dans la maison de Dieu ! Entendrons-nous cette invitation ?

Vincent GARROS