Tous les ans, les chrétiens
maltais rendent grâce pour cet évènement à l’origine de la foi chrétienne dans
l’île. L’hospitalité n’est pas une vertu spécifiquement chrétienne et
d’ailleurs, ceux qui accueillent Paul et ses compagnons d’infortune font preuve,
avant tout, «d’humanité» dans leur hospitalité.
La prière pour l’unité chrétienne n’est pas bien
sûr une initiative du 20ème siècle : les chrétiens n’ont jamais cessé de prier,
de multiples manières, pour leur réconciliation. Mais c’est en 1908, aux
États-Unis que cette prière a pris la forme particulière que nous lui
connaissons aujourd’hui, celle d’une « octave » entre le 18 janvier (qui était la
fête de la Chaire de Pierre à Rome) et le 25 janvier (fête de la conversion de
saint Paul).
Au milieu des années 1930, alors
que la prière pour l’unité commençait à se répandre dans l’Église catholique et
dans les communautés anglicanes favorables à une union avec Rome, c’est l’abbé
Paul Couturier qui, à Lyon, lui a donné un nouvel élan : tout en gardant les
mêmes dates, le prêtre lyonnais fait le choix de parler de Semaine de prière
(une semaine de huit jours !), un vocabulaire perçu comme moins catholicisant ;
et surtout, il lui assigne un nouvel objectif : prier pour l’unité "telle
que le Christ la veut, par les moyens qu'Il voudra". En effet, avant de
passer de ce monde à son Père, le Seigneur Jésus pria ainsi : « Moi,
je prie pour eux ; … pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi… Père
saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils
soient un, comme nous-mêmes. » (Jn 17, 9.11)
Sur l’Ensemble Pastoral Bordeaux Sud, c’est
l’aumônerie des collèges qui organise une veillée œcuménique de prière : vendredi 24 janvier à
19h30 à l'église Notre-Dame de Talence. Les jeunes poursuivront la
soirée par un temps fraternel. Nous sommes tous invités à rejoindre ce temps de
prière.
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