Ce verset du psaume 118 pour nous aider à avancer
ensemble vers le Père en vivant ce mystère de Pâques sur les traces de son
Fils.
Il s’agit de savoir où mettre les pieds et en même temps avec qui nous
marchons dans la foulée.
Le mercredi des cendres, le dimanche des rameaux, le
jeudi saint, le vendredi saint et la nuit de Pâques nous sommes invités à cette
démarche de procession, à faire partie du cortège de l’époux qui vient
au-devant de son épouse. Jésus marche au milieu de nous afin de révéler l’amour
de son Père et l’amour de ses frères.
Le cortège des rameaux nous introduit dans la
démarche pascale, l’accueil de Celui qui vient au nom du Seigneur, la
méditation sur la passion du Christ, ses souffrances et son obéissance à la
volonté du Père. Mais en même temps que nous méditons sur les gestes et les
actes du Seigneur, nous avançons dans la découverte de la volonté de Dieu, nous
marchons vers l’autel, le saint des saints où le Père nous accueille avec son
Fils.
La nuit de Pâques, nous accompagnerons la démarche
des catéchumènes qui vont aller à la source de la foi : l’eau du baptême,
la lumière du Christ, l’onction d’en-haut et le vêtement de l’homme nouveau.
C’est avec eux que nous proclamerons notre foi et notre amour dans la nuit de
Pâques, en marchant ensemble vers la table du Seigneur, communiant à la parole
proclamée, au pain de la vie et à la coupe du salut.
Beaucoup de malades et de personnes seules chercheront à faire leur communion
pascale : puissions- nous être unis à eux dans le Christ, afin que le Père
renouvelle en nous l’esprit d’adoption.
Le vendredi saint, l’Eglise
nous invite à prier pour les prisonniers et tous ceux qui ont besoin de l’aide
de Dieu. Participons à cette prière d’intercession en ce temps où le Seigneur
s’offre pour nous à son Père.
Après le psaume 113, accueillons le psaume 118 afin
d’acclamer les merveilles de Dieu qui a ressuscité son Fils et qui nous le
donne comme fondement de notre nouvelle existence. C’est lui la pierre rejetée
par les bâtisseurs et qui est devenue pierre d’angle. Quelle merveille !
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