Raconter la bible : de la joie et du travail

L’atelier « Conter la bible » 
nous racontera le livre d’Esdras (le retour d’exil) 
le dimanche 2 juin à 18h à l’église. 

Voici deux témoignages de conteurs :

- D’abord, la rencontre d’une équipe à l’écoute : tout commence par la prière
Puis on ouvre la Bible et on regarde le texte choisi comme un territoire tout neuf à explorer.
Les images et les questions surgissent : c’est le partage et la recherche. Le texte grec d’abord, les traductions, les livres, Internet…
Ce n’est toujours pas vraiment clair, mais il faut commencer à mémoriser. Alors d’autres questions se posent : nous plongeons dans le mystère : comment rendre ce que nous découvrons, quel sera le mot le plus juste ? La fidélité au texte reste essentielle… C’est encore en équipe, réunie tous les quinze jours, que nous essayons d’ « ajuster »
Les mois passent, le texte que nous avons « mangé » se dit petit à petit, même si nous sentons qu’il reste un au-delà des mots
Arrive le jour de la racontée. Le trac bien sûr, mais surtout la joie de partager avec des auditeurs qui, c’est sûr, entendront chacun une Parole personnelle
Et si quelque chose passe, c’est que l’Esprit est à l’œuvre.
Marie-France – une conteuse

- La préparation de ce texte (livre d’Esdras) a déclenché des réactions passionnées, entendues ou lues entre nous. Du coup, je mesure mieux le chemin qu'il a parcouru jusqu'à maintenant chez moi : il est loin d'avoir accompli tout son travail, et sa portée n'est pas la même que chez vous, sinon il me susciterait davantage de questions. Ou alors, je ne le laisse pas faire (?...).
Nous n’accomplissons que ce que nos sommes capables de faire : le peuple de cette époque n’échappe pas à cette règle, pas plus que nous aujourd’hui.
Depuis Abraham jusqu'à nous, la relation entre le Seigneur  et son peuple a traversé l'épreuve du temps avec des crises plus fortes que d'autres. Forcement la qualité du lien se construit et évolue comme entre des parents et un enfant.
Quel regard pouvons nous porter aujourd'hui sur le comportement du peuple du temps d'Esdras qui semblait être habité à cette époque par un désir profond et sincère de rétablir le lien?
Sommes nous aujourd'hui prêts à foncer, quitte à commettre des erreurs, pour Lui manifester notre amour?

Une autre conteuse

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire