Il s’agit d’abord de sortir du lit et de sa maison
un peu plus tôt … pour être là à 9h. Pas toujours facile, mais quand je pense
aux enfants de tous âges, aux adolescents et à leurs parents qui le font, ça me
donne du courage.
Nous nous retrouvons souvent peu nombreux, à l’église peu avant 9 heures…
le temps de se reconnaître dans cette démarche, d’échanger quelques mots avec
le bonjour... de se voir «sans fard».
Après le début de la célébration et la liturgie de
la parole, nous nous installons (en déplaçant quelques bancs) pour former trois
ou quatre groupes de 12 à 15 personnes. Le tour des prénoms nous permet de les associer
à un visage.
Là, nous prenons le temps ensemble de nous remémorer le texte de
l’Evangile entendu, nous le relisons (texte polycopié à disposition de chacun)
et nous essayons de nous laisser toucher par cette parole, nous lisons à
plusieurs voix en suivant l’ordre donné par le déroulement du texte. Comme
l’écrit Luc 1(1 ; 4) « Il m’a paru bon … d’en écrire pour toi, cher Théophile,
un récit ordonné ». Nous nous laissons surprendre par les résonances
différentes pour chacun(e) les particularités et détails du texte.
Une bonne heure pour laisser ce texte nous parler, nous déranger, nous
questionner et peut-être nous accompagner car il va nous rester dans la mémoire
et le coeur, nous éclairer sur le chemin, nous rendre sensibles au «Verbe venu
en notre chair »(Prologue de Jean)
A 10h30, les enfants, adolescent(e)s, parents et
catéchistes qui ont fait la même démarche avec des médiations adaptées nous
rejoignent… Nous réécoutons ensemble l’Evangile et une courte homélie pour nous
introduire dans le prière Eucharistique, l’offrande du pain et du vin. Les
créations apportées par les enfants sont très parlantes rendant certains
aspects plus tangibles. La célébration se poursuit et se termine à l’heure
habituelle.
Il reste que nous avons partagé la Parole (comme) le
pain du Christ.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire