Pour que notre paroisse profite du souffle du Concile

Pour que la paroisse profite du souffle du Concile et soit insérée dans l’universalité de la vie de l’église la célébration du 50ème anniversaire de l’ouverture du Concile débutera le 11 octobre à Rome. Il est important de chercher des éclairages dans la relecture de cet événement pour que la paroisse en sorte renforcée dans ses convictions fondamentales et dans ses diverses activités.
1-Les convictions sont fondées sur la reconnaissance d’une appartenance qui oblige à tenir compte de plusieurs liens qui nous situent les uns par rapport aux autres : « sont incorporés pleinement à la société qu’est l’Eglise, ceux qui, ayant l’Esprit du Christ, acceptent intégralement son organisation et les moyens de salut qui lui ont été donnés, et qui en outre, grâce aux liens constitués par la profession de foi, les sacrements, le gouvernement ecclésiastique et la communion, sont unis dans l’ensemble visible de l’Eglise, avec le Christ qui la dirige par le souverain pontife et les évêques »(Lumen gentium 14, texte sur la nature et la mission de l’église)
2-C’est au coeur de la paroisse que nous acceptons de tenir compte de ces liens qui nous unissent au Christ et à son Eglise. Ce qui nous permet de ressaisir notre vie dans la paroisse. « La paroisse offre un exemple remarquable d’apostolat communautaire, car elle rassemble dans l’unité tout ce qui se trouve de diversités humaines et elle les insère dans l’universalité de la vie de l’église. - Que les laïcs prennent l’habitude de travailler en étroite union avec leurs prêtres, d’apporter à la communauté de l’Eglise leurs propres problèmes, ceux du monde et les questions touchant le salut des hommes pour les examiner et les résoudre en tenant compte de l’avis de tous.»(texte sur l’apostolat des laïcs n°10)
3-Ce qui est ainsi proposé peut nous aider à faire la relecture du concile de façon active, comme pour la participation à la liturgie : « que les fidèles n’assistent pas comme des spectateurs étrangers et muets, mais que, le comprenant bien dans ses rites et ses prières, ils participent de façon consciente, pieuse et active à l’action sacrée.. »
Que la célébration du 50ème anniversaire du Concile soit source de grâces et de renouveau pour nous et notre paroisse. Ne restons pas comme des spectateurs étrangers et muets devant cette célébration.
 
Jean-Pierre RANGA
Curé

Le chemin vers le diaconat permanent. Le temps de la formation et du mûrissement

Le baptême fait de nous des témoins de la présence du Christ dans le monde. Parmi les baptisés des hommes sont appelés à manifester sacramentellement cette présence comme évêque, prêtre ou diacre. Ils reçoivent par le sacrement de l’ordre une grâce spéciale et une marque définitive et particulière pour être configurés au Christ, pasteur et serviteur. En relation avec l’évêque du diocèse, le diacre rappelle par son ministère que le « Christ est venu pour servir, et non pour être servi. »
Le chemin vers le diaconat qui s’étend sur plusieurs années comprend des étapes. Après une première période de recherche vient le temps de la formation et du discernement.
Les objectifs de ce chemin peuvent se résumer de la façon suivante :
1. Offrir à tous les participants une formation biblique et théologique de base.
2. Poursuivre le discernement en vue d’une éventuelle ordination.
3. Approfondir la connaissance du ministère diaconal, dans le sacrement de l’ordre.
4. Favoriser une vie spirituelle conforme à l’appel au diaconat.
Ces objectifs sont atteints de diverses manières. (Formation regroupée, recherche et étude personnelles, accompagnement spirituel, temps de retraite etc…)
La formation proprement dite dure six années. Quatre années de formation théologique et biblique de base ou formation initiale avant l’ordination, et deux années de formation pastorale après l’ordination. 
La formation biblique et théologique, initiée par les évêques des provinces de Bordeaux et Poitiers, est organisée sous forme de six sessions annuelles qui se tiennent chacune un samedi –dimanche. Le cadre de cette formation est celui de l’inter-province qui regroupe les candidats (une trentaine) et leur épouse, venus des dix diocèses des provinces ecclésiastiques concernées. Le lieu habituel de regroupement est le Foyer de Charité de Lacépède près d’Agen.
Deux autres sessions annuelles sont laissées à la discrétion des divers diocèses.
Les principaux axes de cette formation initiale sont :
- Connaissance de la Bible/
           Anthropologie chrétienne «L’homme devant Dieu »- « L’homme sauvé ».
- Ecclésiologie «  croyant en Eglise ».
- Christologie «  Jésus Christ fils de Dieu ».
Les intervenants sont pour la plupart des théologiens et biblistes issus de divers instituts catholiques de formation tant de Toulouse, de Paris ou encore des enseignants en séminaires.
La méthode alterne l’enseignement magistral, ainsi que des travaux personnels ou en groupe et d’autre part la lecture d’ouvrages sur les sujets traités. Du temps est dégagé pour aborder des questions particulières au ministère diaconal : la prière des heures, accompagnement spirituel, la liturgie etc…
Entre les sessions le travail et la recherche personnelle, ou en équipe, l’accompagnement individuel permettent aux candidats d’approfondir l’enseignement reçu.
Au cours des deux années de formation pastorale les nouveaux diacres abordent les questions de l’écoute, de l’accueil pastoral, de l’accompagnement spirituel ainsi que l’ensemble des aspects concernant la célébration du baptême, du mariage ou des obsèques.
Ces moments de formation sont vécus par les participants comme une expérience d’Eglise où la fraternité et l’échange ont autant d’importance que le travail de formation lui- même.
L’essentiel n’est pas d’accumuler les connaissances, mais de se mettre dans une disposition d’abandon par rapport à l’appel, souvent inattendu, du Seigneur. Cet appel suscite un travail intérieur. Au long des années de cheminement se joue la recherche d’une plus grande intimité avec le Christ, d’une adhésion plus forte à sa Parole, d’un amour vrai pour son Eglise, que le diacre est appelé à servir dans son ministère.
Prions pour les cinq nouveaux diacres qui seront ordonnés ce dimanche.
Prions pour tous ceux qui sont sur le chemin de ce ministère de service.

Présentation de L’atelier Mariage

 En 2012, 31 couples vont se marier à Gradignan. Ces jeunes couples sont accompagnés par une équipe composée des prêtres, d’un diacre et de sept couples.
En quoi consiste l’accompagnement ?
Cette année, les deux premières rencontres se sont faites à l’initiative et avec le soutien de l’équipe B’Abba, les membres de l’atelier animant les échanges. Les fiancés ont participé à deux sessions autour des thèmes suivants :
- Avis de recherche : l’occasion pour chacun de revisiter les textes, de réfléchir à son propre cheminement et de pouvoir échanger avec d’autres couples qui sont dans la même démarche. A cette occasion, un membre de l’atelier apporte son témoignage sur le thème « Comment Dieu m’a trouvé, comment il m’a cherché ? »
- Se marier ça change quoi ?: toujours autour des textes partagés, les fiancés abordent le thème du mariage, le sens de l’engagement et du sacrement. Au cours de ces échanges un couple de l’atelier parle de sa propre expérience. « Comment la fidélité à la parole donnée, la persévérance peuvent nous rendre heureux. Comment le sacrement de mariage nous rend capables d’accueillir la joie de Dieu dans la vie de couple.
 
A l’issue de ces deux rencontres, le couple de fiancés est reçu individuellement par les prêtres, le diacre ou un couple de l’atelier : échange sur les textes, modalités pratiques et préparation de la célébration.
Les futurs mariés sont reçus par le célébrant une quinzaine de jours avant leur mariage.
 
Pour tous renseignements supplémentaires prendre contact avec : Roland et Guillemette Bernon ou Jean-Paul et Catherine Leger.